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48% du budget de l’UA dépendent des contributions de seulement cinq États membres

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  • 48% du budget de l’UA dépendent des contributions de seulement cinq États membres

    Dommage que l'article de Jeune Afrique ne mentionne pas quels sont ces cinq (5) membres.

    Or, s'il est aisé de deviner que l'Afrique du Sud, l'Algérie et le Nigéria font partie de ces " cinq-5-" mais quid des deux autres (Angola, Maroc, RASD, Tunisie. Libye, etc...etc.)?

    Une révision du barème des contributions

    « 48% du budget de l’UA dépendent des contributions de seulement cinq États membres, ce qui présente des risques évidents pour la stabilité du budget. » Les rapporteurs proposent plusieurs options de réforme pour augmenter les contributions de tous les États membres. L’une d’elle prévoit notamment qu’un « taux plancher » soit appliqué afin « qu’aucun État membre ne contribue à moins de 200 000 dollars (170 000 euros, ndlr) ».-

    Jeune Afrique

  • #2
    " Pour l’instant, les États disposent d’une certaine flexibilité : ils peuvent éviter les sanctions tant que les retards de paiement n’atteignent pas un arriéré cumulé de deux ans. Le rapport propose de réduire sensiblement cette tolérance et d’appliquer des sanctions pour « tout retard de paiement depuis plus d’un an".

    Ce passage est intéressant car il explique la raison pour laquelle le Maroc fut exclu- 1986- de l'ex-OUA. En effet, s'il vrai que le Maroc avait claqué la porte en 1984 pour des raisons obscures, il n'en pas moins tenu d'honorer durant deux (2) encore sa subvention financière. A quoi, en banqueroute totale, le royaume chérifien n'y pouvait faire face.

    - Certes, personne ne nie à Pretoria que les relations avec Alger sont excellentes et que Thabo Mbeki entretient avec Abdelaziz Bouteflika des rapports plus que cordiaux – en partenariat avec le Nigérian Obasanjo, dont le pays a également reconnu la RASD, ils parrainent en quelque sorte une Union africaine dont le Maroc est toujours exclu-.

    Jeune Afrique, le 20 septembre 2004
    Dernière modification par rago, 20 septembre 2018, 18h58.

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    • #3
      La mouche qui tourne au tour du ca....

      Aynak fih ou makdart tawsallih
      La haine aveugle

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      • #4
        @majhoub: pour le moins, -à défaut- soyez démocrate et n'injuriez pas!

        En l'espèce donc, quiconque de plus intelligent que feu Hassan II aurait continuer à honorer la subvention du Maroc tout en boycottant l'ex-OUA pour cause de l'adhésion absolument démocratique de la RASD à l'ancienne OUA.

        Or, si la dictature marocaine avait quitté l'OUA c'est avant tout par crainte d'être opposée à l'Afrique du Sud dont l'apartheid agonisait à l'époque.

        - Le monarque alaouite ne cache pas son aversion envers les ennemis de Mobutu, dont fait partie… l’ANC. Enfin, une troublante rumeur pourrait sérieusement constituer le point de rupture entre les ennemis de l’Apartheid et le Maroc. Selon notre deuxième source, le Polisario aurait saisi en 1979 un étrange butin de guerre suite à un raid contre les Forces armées royales (FAR).
        Il s’agirait de plusieurs automitrailleuses AML Panhard équipées de canons de 60 et 90 mm. Ces véhicules blindés porteraient des inscriptions rédigées dans une langue proche du néerlandais. Le représentant à l’époque de l’ANC à Alger, Thami Sindelo, aurait formellement reconnu l’origine sud-africaine de ces équipements. Si ces informations se révèlent exactes, le Maroc aurait violé l’embargo sur les armes imposé au régime de l’Apartheid par l’OUA et l’ONU.

        Si tel est le cas, la fracture avec les futurs hommes forts de l’Afrique du Sud est quasiment irrémédiable-.

        Zamane.ma

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        • #5
          Il est intéressant de prendre lecture de la position du fantoche propriétaire de Jeune Afrique Béchir Ben Yahmed dont on sait qu'il fut pro- "bourguibaïniste" (voire même ministre?) et affidé de Ben Ali lorsque ce dictateur avait emprisonné l'exceptionnel Taoufik Ben Brik.


          Voici-ci infra sa "thèse" relative au dilemme maroco- RASD (au demeurant "thèse" vraisemblablement honorée par la dictature marocaine).

          - Maroc : l’Union africaine amputée depuis trop longtemps

          Le 12 novembre 1984, le Maroc décida de quitter avec fracas l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont il était un membre fondateur. Il ne rejoignit donc pas l’Union africaine (UA), qui succéda à l’OUA en 2002 et regroupe en son sein les cinquante-quatre États du continent, constitués ou non, contestés ou pas.

          Sauf le Maroc, pays millénaire de 35 millions d’habitants dont le PIB et le PIB par habitant sont les cinquièmes du continent.

          Cette décision a été prise en réaction à celle de l’OUA d’admettre comme membre à part entière la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Elle exprimait le refus absolu du royaume du Maroc de cohabiter avec un territoire artificiellement constitué en État, qu’il occupe en bonne partie et dont il estime qu’il aurait dû lui revenir entièrement en 1976, lors de sa décolonisation par l’Espagne.
          (..).
          La présence de la RASD dans l’Union africaine empêche le Maroc d’y adhérer. Du coup, cette union qui se veut continentale est donc amputée d’un des plus grands et plus anciens pays du continent.

          Elle est privée de sa participation humaine et financière : la cotisation annuelle de ce pays à l’Union africaine aurait été d’environ 1,5 million de dollars par mois.

          (…).
          Les parties concernées montreraient ainsi qu’elles ont la volonté de sortir de la guerre froide pour entrer dans une ère d’entente et de coopération. Du même coup, elles résoudraient le problème que l’absence du Maroc pose à l’Union africaine.
          (…).
          Pour qu’un tel compromis soit possible, il faudrait que l’Algérie et la RASD acceptent que cette dernière, tout en restant nominalement membre de l’Union africaine, soit en suspens et s’abstienne de participer à ses réunions pour une durée indéterminée.

          Le Maroc se contenterait de cette demi-mesure et rejoindrait l’Union africaine en tant que membre.
          (...).

          Quarante ans, c’est assez !-.


          Jeune Afrique, le 20 juillet 2016

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          • #6
            Quasiment une année plus tard, un éditorial de François Soudan in Jeune Afrique intitulé: "Born in Morocco" soulèvera un réquisitoire unanime par la presse marocaine ainsi qu'une majorité de Marocains.

            Le pseudo journal marocain Article 19 fera même fi de la liberté d'expression en postulant à ce titre ravageur: " Quand Jeune Afrique crache dans « la soupe marocaine »

            - La Une de Jeune Afrique (JA) avec les portraits de 10 djihadistes d’origine Marocaine comme illustration à but purement commercial et non éditorial, n’est autre chose qu’une extrapolation de faits afin de montrer en filigrane du doigt le Maroc, suite à la découverte de l’implication de 15 Marocains dans les attentats en Catalogne.

            La question qui se pose : pourquoi ce magazine parisien dirigé par des Maghrébins, et qui était jusque-là « le chouchou » du Makhzen bénéficiant de ses largesses et souvent de ses « scoops », a changé soudainement son fusil d’épaule et carrément craché dans la soupe ?".-

            " Pour qu’un tel compromis soit possible, il faudrait que l’Algérie et la RASD acceptent que cette dernière, tout en restant nominalement membre de l’Union africaine, soit en suspens et s’abstienne de participer à ses réunions pour une durée indéterminée"

            Effectivement: pour qui roule Jeune Afrique ?

            Béchir Ben Yahmed, Jeune Afrique 20 juillet 2016
            Dernière modification par rago, 20 septembre 2018, 21h05.

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            • #7
              J avais raison donc

              Ça tourne autour de.... au lieu de

              Maroc, Maroc, Maroc.....
              La haine aveugle

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              • #8
                @majhoub: " Maroc, Maroc, Maroc..... "

                Non Sahara Occidental et Palestine avant tout!

                Sinon, il faudrait alors en conclure à une réalité certaine d'une thèse invoquant: " Le Maroc malade du Sahara occidental"

                Khadija Mohsen-Finan in Orient XXI

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                • #9
                  Non de dieu, mais tu parlais de budget

                  Allo on ferme boutique
                  La haine aveugle

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                  • #10
                    Le comble est qu'avec sa contribution financière minime, la dictature marocaine veut éjecter la RASD de l'Union africaine. Les fantasias sont un must au Maroc!

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