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La violente charge de Bernard Bajolet contre le pouvoir algérien et Bouteflika

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  • La violente charge de Bernard Bajolet contre le pouvoir algérien et Bouteflika

    La violente charge de Bernard Bajolet contre le pouvoir algérien et Bouteflika
    TSA - 08:31

    C’est une décantation qui risque de provoquer de nouvelles crispations entre Alger et Paris. Dans un entretien au Figaro de ce vendredi 21 septembre, Bernard Bajolet, ex-patron de la DGSE et ancien ambassadeur de France à Alger, critique violemment le pouvoir algérien.

    Interrogé sur l’avenir des relations algéro-françaises, M. Bajolet affirme croire à une “évolution à petits pas. “Et c’est pour deux raisons” : “La première tient à un problème de génération. La nomenclature algérienne, issue ou héritière de la guerre d’Algérie, a toujours besoin de se légitimer en exploitant les sentiments à l’égard de l’ancienne puissance coloniale”.

    Bernard Bajolet poursuit : “La seconde raison est plus conjoncturelle : le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement. Et rien ne changera dans cette période de transition”.

    Pour l’ancien chef de la DGSE, “si ouverture il y a, il faudra aussi qu’elle soit réciproque avec, entre autres choses, l’ouverture des archives du FLN”.

    Bernard Bajolet publie en France un livre “Le soleil ne se lève plus à l’Est” dans lequel il revient sur sa carrière de diplomate dans plusieurs pays, notamment l’Irak et l’Algérie.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    La réaction des apôtres de la France Afrique biberonés au neo-colonialisme, répond à la reconnaissance par Macron de la responsabilité de l'état français dans ce qu'a été les crimes contre les résistants algériens, par une veille ranguene qui n'est pas capable de se mettre à jour, tellement sclérosé par cette France Afrique. La nouvelle génération en Algérie a et aura la mémoire intacte, et si la France veut instituer d'autres rapports avec l'Algérie, il devrait mettre à jour son logiciel et ses appréciations de ce qu'est l'action de la France et de ses services dont il a été l'héritier dans cette partie de l'Afrique... Difficile pour des apôtres de faire leur auto-critique...
    Dernière modification par ott, 21 septembre 2018, 09h38.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Pourtant, je pense qu'il a raison, mais ce n'est pas très diplomatique!!!
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        C'est plus un problème français, si ce n'est autant, vis a vis des ultras, des nostalgiques et des supports du néo colonialisme qui fondent de nouvelles alliances strategiques, dont on a un appercu en Syrie et en Lybie. Ce ne sont pas les algériens qui se sont opposés à ouvrir de nouvelles pages, et la tentative de Chirac, poignardée en catimini par cette France là en est un exemple criant. Cet héritier de la DGSE et de ce qu'a été l'implication de ses ramifications et histoire s'exprime pour s'adresse à cette France là dans le journal de Dassaut qui a besoin de faire son exercice de critique et de mise à jour... Les algériens ont toujours prouvé leur volonté de dialoguer d'état à état dans l'intéret bien compris et admis des uns et des autres, ce que certains n'ont pas totalement intégré dans leur logiciel...
        Dernière modification par ott, 21 septembre 2018, 11h53.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          rien de nouveau
          c'est l'ex dst qui a plutôt de bonnes relations avec l'Algérie.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            Trois faits graves révélés par Bernard Bajolet et omis par nos médias
            AP - septembre 22, 2018 - 8:13 Kenzi Adam 0 Commentaire

            Par M. Aït Amara. – Réaction de la vierge effarouchée de certains médias aux propos d’un officier du renseignement français «infiltré» en Algérie sous le couvert diplomatique. Il s’agit bien évidemment de l’interview qu’a accordée l’ancien patron de la DGSE – le service d’espionnage français –, Bernard Bajolet, au quotidien Le Figaro et qui a fait se dresser les cheveux sur la tête de certains confrères en Algérie.



            Dès lors, ce que certains chroniqueurs veulent montrer comme une attaque en règle contre notre pays ne sont que des gesticulations pour cacher le soleil avec un tamis. La réaction aussi vive que prompte aux déclarations de Bernard Bajolet est, il ne faut pas se leurrer, une affaire franco-française.

            Au-delà de ce qui est considéré comme une charge contre l’Algérie – l’auteur des propos incriminés a donné un avis qui n’engage que sa personne, sachant qu’il n’occupe aucune fonction officielle –, la sortie de Bernard Bajolet révèle pourtant des faits inédits qui devaient être mis en avant au lieu de crier au loup.

            D’abord, cette information qui a échappé aux commentateurs algériens courroucés d’apprendre que l’ancien ambassadeur de France à Alger «sait» que le président Bouteflika est malade : durant son parcours en tant qu’espion dans un costume de diplomate, Bernard Bajolet a fait quatre pays qui ont vécu les affres de la guerre civile et du terrorisme, à savoir l’ex-Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan et l’Algérie. L’ancien patron du renseignement, qui avait été désigné par Sarkozy à ses côtés au moment du renversement du régime libyen et de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, a donc suivi le même parcours que son homologue américain Robert Ford, lui-même officier du renseignement au sein de la CIA et qui a achevé sa carrière «sanglante» dans le bourbier syrien.

            Simple coïncidence ? Difficile d’y croire.

            Par ailleurs, Jean Chichizola, le journaliste du Figaro qui signe l’entretien, nous apprend que deux officiers de la gendarmerie et de la police françaises qui ont travaillé avec Bernard Bajolet sont morts dans deux attentats terroristes commis à Trèbes et contre le journal satirique Charlie Hebdo. Pourquoi ces deux officiers ont-ils été abattus ? Que savaient-ils sur les pratiques des services secrets français qui devaient impérativement être étouffées au risque de provoquer une crise diplomatique avec les pays où l’ancien ambassadeur a sévi ?

            Simple coïncidence, là aussi ?

            Enfin, Bernard Bajolet confirme, dans le même entretien – et cela aussi a été occulté – que la France a bel et bien financé et armé des milices en Syrie, mais que des désaccords avec ses alliés, la Turquie du dictateur islamiste Recep Tayyip Erdogan et les pétromonarchies arabes, ont faussé les calculs dans ce pays livré au chaos. L’ancien patron de la DGSE révèle qu’en Syrie, la France «a soutenu [des] groupes d’opposition à partir de 2011-2012 (…) mais les pays du Golfe et la Turquie n’ont pas eu les mêmes préoccupations», assène-t-il.

            Ces faits importants ont été omis dans les commentaires indignés qui ont suivi cet entretien pourtant explosif pour des raisons autrement plus graves. Ces révélations mettent au jour des manœuvres qui touchent à la sécurité de notre pays, directement concerné par ces événements, dans le sens où Alger faisait partie des capitales où l’espion Bernard Bajolet a constitué des réseaux et des relais pour son successeur, Bernard Emié, lui-même officier du renseignement qui, dans une suite logique, lui succédera également à la caserne Mortier après son passage en Algérie.

            Simple coïncidence encore ?
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Bernard Bajolet n'a pas attaqué le pouvoir algérien , il a fait un constat quant aux relations franco-algérienne qui ne plaît pas au pouvoir algérien . Bouteflika maintenu en vie artificiellement !!!
              La France officielle nous révèle indirectement l'état de santé de notre président .

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              • #8
                Ce n'est pas la France officielle, mais celle des réseaux de la France Afrique en perdition qui veut s'opposer en interne à la diplomatie jupiterienne. Quant à Bouteflika, je ne l'ai pas mentionné, car je ne considère pas que c'est le point principal de son message, en tout cas pour moi, ayant appelé à son départ pour des raisons évidentes d'impossibilité à assumer la suite du destin de ce pays. Je n'ai pas besoin des éructations de cet apôtre de la droite qui a été l'instrument de plusieurs sales coups contre l'Algérie pour savoir ce qui est bien ou pas pour mon pays. Ça ne m’empêche pas d'analyser les équilibres instables français quant aux questions communes pour en comprendre les enjeux internes français... oeilfermé
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  La réaction des apôtres de la France Afrique biberonés au neo-colonialisme, répond à la reconnaissance par Macron de la responsabilité de l'état français dans ce qu'a été les crimes contre les résistants algériens, par une veille ranguene qui n'est pas capable de se mettre à jour, tellement sclérosé par cette France Afrique.

                  La déclaration de Macron remonte au 13/09/2018 et le livre est paru le 20/09/2018; quand on sait qu'un livre ne peut s'écrire, être corrigé, édité, imprimé et distribué en moins d'une semaine : on peut raisonnablement penser que les deux actualités ne sont pas liées.

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                  • #10
                    D’abord, cette information qui a échappé aux commentateurs algériens courroucés d’apprendre que l’ancien ambassadeur de France à Alger «sait» que le président Bouteflika est malade : durant son parcours en tant qu’espion dans un costume de diplomate,
                    Certains postes diplomatiques sont prioritairement destinés à des personnes ayant un profil sécuritaire. C'est une pratique usuelle qui n'est pas propre à la France et ce n'est un secret pour personne. D'ailleurs, Bernard Émié, l'un des successeurs de Bajolet a aussi été nommé Directeur de la DGSE en 2017. C'est juste la presse (algérienne ou française) friande d'accroches sensationnelles qui présente cela comme étant une révélation. Si la France considère qu'un risque sécuritaire en Algérie est de nature à troubler l'ordre sécuritaire en France, elle nomme des gens qui ont un profil sécuritaire : j'imagine que c'est pour faciliter et fluidifier la coopération sécuritaire quand elle estime que c'est une priorité. L'une des spécificités de la France est que les postes consulaires dépendent partiellement du Ministère de l'intérieur et que les deux corps sont proches à tous les niveaux.

                    Exemple

                    https://www.interieur.gouv.fr/Archiv...urs-personnels

                    Bref, le niveau de la presse ytkerker (je parle pas spécialement de l'article mais de toute la presse) : au lieu de donner des clefs de lecture objective permettant aux gens de comprendre les mécanismes institutionnels, les réalités sociologiques et le cadre légal; on utilise n'importe quel événement comme levier politique (peu importe la direction dans laquelle il est articulé, le principe bancal demeure le même).
                    Dernière modification par Dandy, 22 septembre 2018, 10h52.

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                    • #11
                      La France officielle et la France Afrique est un tout indissociable .Cette France officielle hypocrite qui utilise les notions de rapprochement et coopération réciproque que pour le but final d'augmenter ses exportations vers L'Algerie ,de contracter plus de marchés et de dominer le pays .
                      L'historique de nos relations avec la France depuis l'indépendance montre très bien qu'elle ne s'intéresse qu'à nos réserves de change et notre position stratégique pour avoir la main-mise sur le Maghreb et l'Afrique .
                      Dernière modification par ELKSOURI, 22 septembre 2018, 11h17.

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                      • #12
                        La France officielle, comme la partie officielle de tous les pays du monde est une composition savante des forces agissante dans chaque pays. La France Afrique instaurée par De Gaule pour remplacer les colonies est une partie agissante et puissante, mais d'autres parties existent... Le propre de la diplomatie est de correctement analyser les forces agissante et de faire avancer le schmilblik avec les contraintes et opportunités...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          La France Afrique instaurée par De Gaule pour remplacer les colonies est une partie agissante et puissante, mais d'autres parties existent..
                          La France Afrique est moribonde; elle tend à disparaître pour plusieurs raisons :

                          - Générationnelles,
                          - dans les années 90's : hégémonisme américain suite à la "Fin de l'Histoire";
                          - dans les années 2000's : nouvelle donne géopolitique et la redéfinition en cours des sphères d'influence (nouveaux aspirants),
                          - perte d'attractivité suite à l'hégémonisme culturel anglo-saxon,
                          - perte du statut d'exclusivité en matière de commerce dans beaucoup de régions pour cause de mondialisme économique,
                          - dissolution de la France dans des ensembles géopolitiques nouveaux (l'Europe),
                          - dissolution des intérêts stratégiques de la France au profit des Etats-Unis & d'Israël (les guerres civiles en Afrique dans les années 90's, les printemps arabes au machrik et au Maghreb dans des pays qui étaient alliés de la France, renoncement depuis Sarkozy au réseau arabe qui faisait la force de la France au Moyen-Orient...etc.)
                          Dernière modification par Dandy, 22 septembre 2018, 11h21.

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                          • #14
                            Il est certes vrai que la situation a changé ,mais les objectifs initiaux d'hégémonie ,de domination ,de présence ,de pénétration restent à l'ordre du jour .La politique extérieure de la France s'adapte à la nouvelle situation par la mise en place de nouvelles stratégies qui sont parfois même diaboliques (insécurité , déstabilisation ,troubles ... ).

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                            • #15
                              Chaque pays défend ce qu'il considère être ses intérêts stratégiques. La diplomatie est celle quoi est capable de les, identifier, de les matérialiser et ensuite de les mettre en perspective en relation aux intérêts des autres... Quand une diplomatie active arrive de surcroît à faire comprendre les dynamiques, elle est d'autant plus vertueuse...
                              Othmane BENZAGHOU

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