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Guerre d’Algérie : un site pour retrouver les disparus de la bataille d’Alger

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  • Guerre d’Algérie : un site pour retrouver les disparus de la bataille d’Alger

    Excellente initiative et ce site renseigne sur 'autres pans de la guerre d'Algérie.

    - Fabrice Riceputi, enseignant d’histoire et membre de l’association Histoire coloniale et postcoloniale, a mis en ligne le site « 1 000 autres », qui recense les fiches écrites par les autorités françaises sur quelque mille personnes disparues en 1957 pendant la bataille d'Alger.

    C’est l’une des nombreuses répercussions de l’affaire Maurice Audin. Deux jours après la reconnaissance par la France de l’assassinat de ce jeune mathématicien et militant communiste disparu en pleine guerre d’Algérie le 11 juin 1957, un site se propose désormais de consulter environ un millier de fiches de personnes disparues à Alger cette année-là.

    Opérationnel depuis le 15 septembre, le site 1 000 autres est animé par les historiens du collectif Histoire coloniale et postcoloniale et l’Association Maurice Audin. En 1957, la capitale algérienne a été le théâtre d’une intense bataille qui a coûté la vie à environ 3 000 personnes. C’est dans ce contexte qu’a notamment disparu Maurice Audin.

    Pour Fabrice Riceputi, enseignant d’histoire et membre de l’association Histoire coloniale et postcoloniale, le projet « 1 000 autres » peut aider à reconstituer l’Histoire. Depuis sa mise en ligne, lui et ses collaborateurs ont déjà reçu une dizaine de réactions de personnes ayant retrouvé un proche parmi leurs fiches.

    Jeune Afrique : Où et quand avez-vous trouvé ces documents ? Étaient-ils faciles d’accès ?
    Fabrice Riceputi : J’ai découvert le dossier dans le cadre de mon travail sur Paul Teitgen, un ancien résistant et déporté durant la Seconde guerre mondiale, qui avait travaillé dans la police à Alger et dénoncé des crimes de guerre. C’était en 2017, aux Archives nationales d’outre-mer à Aix-en-Provence, dans le sud de la France. Il s’agit de documents provenant de la préfecture d’Alger, plus précisément du Service des liaisons nord-africaines. En clair, c’était un outil de surveillance politique des Algériens-.


    Jeune Afrique

  • #2
    Intéressant, c'est une liste de disparus avec nom prénom, jour de l'enlèvement par les militaires français, suite aux plaintes des familles à l'époque. 1000autres.org
    Cependant, il y a toujours le secret sur les lieux où ont été "jetés" les corps. Comme les nazis et autres criminels de guerre, les militaires français tortionnaires ne voulaient laisser aucune trace, documents preuves sur les lieux où se trouveraient les corps. Y a que les anciens militaires français témoins toujours en vie qui peuvent éclairer en racontant leur très lourd secret.
    Dernière modification par panshir, 21 septembre 2018, 21h07.

    Commentaire


    • #3
      Excellente initiative et ce site renseigne sur 'autres pans de la guerre d'Algérie.
      Sur d'autres pans de la guerre d'Algérie, mais aussi sur des pans des disparus et des méfaits oh! ... combien exécrables commis depuis l'indépendance! ...

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