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«Le recours au recyclage des eaux usées est plus qu’une nécessité»

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  • «Le recours au recyclage des eaux usées est plus qu’une nécessité»

    Sofiane Benadjila/expert agronome

    source elwatan


    Où en est l’utilisation des eaux usées en Algérie ?
    Il faut donc savoir que le recours à l’utilisation des eaux usées pour l’irrigation à tendance à prendre de l’ampleur dans les pays où il y a une forte pression sur les ressources en eau naturelle. Si les recommandations de l’OMS, fixent à 1000 m3/an, la quantité minimale, nécessaire pour assurer les besoins vitaux d’un individu, la région du MENA en est à 700m3. Les Algériens quant à eux sont passés de 1600m3 en 1962 à moins de 500m3 actuellement. C’est dire la forte pression exercée sur cette ressource.
    Par ailleurs, les eaux usées sont gratuites ou à moindre frais, elles sont généralement abondantes (estimées à 2 milliards de m3 à l’horizon 2020, soit 2 fois les capacités du barrage le plus important du pays) lorsque les champs n’ en sont pas éloignés. Ce qui est généralement le cas, puisque les conduites des rejets des agglomérations, parcourent par la force des choses, sur de longues distances, des zones périurbaines où se situent les champs, qui, justement, alimentent en partie ces mêmes agglomérations. Un autre point non négligeable est celui de la ponction facile d’une eau chargée en éléments nutritifs, qui donne en même temps un coup de fouet aux cultures, elle a pour l’agriculteur l’avantage de se substituer aux engrais trop chers…
    Dans cette situation, nous allons rencontrer ceux qui irriguent totalement aux eaux usées, ceux qui le font partiellement. Entre les deux, on peut avancer qu’au moins 10 à 15% des cultures sont concernées.




    Où sont les services locaux de contrôle ?
    Devant cet état de fait, les services de contrôle voient leurs capacités loin derrière l’importance du phénomène. Aujourd’hui, il n’est pas rare de rencontrer des membres des services agricoles faire des visites d’inspection avec leur propre véhicule…, on en arrive à se demander s’il existe une quelconque volonté politique à vouloir prendre en charge les problèmes qui minent le secteur agricole.
    Il a fallu qu’une marchandise de produits agricoles soit refoulée à l’exportation pour qu’on se penche sur l’utilistion des produits phytosanitaires…
    Comme beaucoup de pays émergents, nous ne sommes pas considérés comme étant un grand consommateur de pesticides, notre agriculture n’étant pas suffisamment industrialisée. Le problème réside donc dans la manière d’utiliser ces produits. N’ayant jamais rencontré ou entendu parler d’un quelconque contrôle (marchés de gros, abattoirs….) sur les résidus de pesticides, il n’est pas exclu d’imaginer le pire scénario quant à leur utilisation. Malheureusement, on est obligé de constater que les règles élémentaires de leur emploi ne sont qu’exceptionnellement suivies. Aussi bien en élevage qu’ en produits verts, il est rare que l’on respecte les doses, les fréquences, … et surtout les délais avant récolte (D.A.R), abattage,..périodes censées faire chuter les teneurs en résidus à des seuils tolérables de non-toxicité pour l’alimentation humaine.
    Le problème est en fait un peu plus inquiétant, puisqu’il est rare de se retrouver en face d’un seul résidu, mais généralement à plusieurs matières actives, dans des proportions variables. Ce qui rend les médecins (oncologues, allergologues…) souvent impuissants face à l’explosion de cette forme nouvelle, insidieuse d’empoisonnement qui se propage dans la population.
    Comment faire face à une telle situation?
    Il faut reconnaître que nous faisons face à une situation délicate, à cause de son impact multidimensionnel. Le phénomène a pris tellement d’ampleur qu’il ne suffit pas de monter des brigades pour réprimer ce genre de pratiques. Encore faut-il trouver une solution aux milliers de familles qui en vivent en empoisonnant… Utiliser de l’eau non conventionnelle pour un usage agricole n’est pas interdit, à partir du moment où cette eau est suffisamment traitée pour cette fin. Il se trouve que sur toute la quantité d’eau usée rejetée, la quantité épurée est infime. En gros, il y a près de 2 milliards de m3 d’eaux usées rejetées dans la nature, contribuant à polluer fortement oueds, barrages et nappes phréatiques. Etant dans un pays quasiment aride, cette ressource incontournable peut facilement être valorisée. Surtout qu’elle présente l’avantage d’être moins coûteuse que l’eau dessalée et de ne pas être cantonnée aux bandes côtières. Le recours au recyclage des eaux usées est finalement plus qu’une nécessité, pour des raisons environnementales, sanitaires, économiques…, évidentes.
    Enfin, puisque l’agriculture conventionnelle est le secteur économique qui consomme le plus d’eau (jusqu’à 85% de l’eau douce), il est urgent de s’engager dans une agriculture agro écologique plus économe en eau. Il faut réaliser qu’il est primordial d’ajuster notre politique de développement à la capacité porteuse de l’environnement, le pays n’en est plus à ses 1600m3/an/hab. Sachant que la voie suivie nous mène vers une disponibilité de moins 180m3 à l’horizon 2030.

  • #2
    Oui mais à condition de faire des bassins de traitement des eaux usées comme le font les Européens.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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    • #3
      Bonjour Aloha , je voies que tu t'interesses beaucoup à l'environnement et aux energies renouvelables, il y avait un projet qui date de plus de trente ans , il s'agit du transféré du surplus d'eau du Nord vers le sud , quant on sait que 80 % des précipitations du Nord se déversent directement à la mer sans oublier bien sûre les eaux usées qui polluent notre littorales,et sans compter les maladies qui ont résultent transférer ces eaux vers le sud est réalisable comment aucun dirigent n a eu cette vision ?
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

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      • #4
        Les dirigeants ou tous ceux qui contrôlent le pays sont des mercenaires ce qui les intéresse c'est ... en fait je ne sais plus ... ils sont là wakhlass
        rachid! notre pays, les personnes, tous se sont trouvés là wakhlass ils vivent comme ils peuvent sans aucune envie réelle de vivre ils passent le temps font semblant de vivre, sans projet de vie sans rêve sans rien
        ils adorent dire qu'ils sont forts, qafzine, les meilleurs en tout mais mais je te dis : un étranger lorsqu'il met le pied en Algérie, il se rend compte en 3 secondes à quel société il a affaire
        il y a tant et tant à faire en Algérie mais tu sais la majorité qui contrôle tout s'est spécialisée dans un truc unique au monde
        à savoir venir : se greffer pour tuer toute volonté constructive, soit en te disant sans moi tu ne pourra rien soit en te décourageant à faire
        oui normal car c'est facile d'attendre comme attendrait le renard que les poules sortent
        Dans les Alpes ; j'ai été impressionné par un renard qui vient près du poulailler il reste longtemps le matin et le soir aussi et tous les jours ,il a la foi et il y croit moi je sais qu' il n'avait aucune chance, les poules sont bien en sécurité, le poulailler est bien sécurisé mais lui vient tout les jours


        je ne sais pas comment mettre les personnes de notre pays en mouvement positif ...
        oui il y plein plein et tant et à faire mais ils préfèrent passer leur temps à guetter et à te dire eyh hadi darouha déjà
        Wanta tu sais la faire ? voilà comment fonctionne en gros le cerveau chez nous

        un rapport des plus curieux à la beauté de la vie à la joie et à tout
        Dernière modification par Aloha, 23 septembre 2018, 18h55.

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        • #5
          Avril 2016

          L’Algérie est “pionnière” à l’échelle africaine en matière de réalisation des stations d’épuration des eaux usées, a affirmé samedi à Laghouat, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri.

          Cent soixante douze (172) stations du genre sont en exploitation à travers le territoire national et offrent près d’un milliard de mètres cubes d’eaux traitées destinées à l’irrigation agricole, a indiqué à le ministre lors d’une visite de travail dans la wilaya de Laghouat.

          Cinquante (50) autres stations sont en cours de réalisation, a ajouté M. Nouri en soulignant l’importance de ces ouvrages dans la lutte contre les maladies à transmission hydrique, l’assainissement de l’environnement, et l’orientation d’une partie des eaux épurées à des fins d’irrigation agricole pour porter la surface totale irriguée à un million d’hectares à l’horizon 2020.

          “L’Algérie a les moyens de prendre en charge l’ensemble de ses programmes de développement”, a relevé le ministre démentant toute réflexion au recours à l’investissement étranger dans le domaine des ressources en eau.
          Dernière modification par MEC213, 23 septembre 2018, 19h55.

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          • #6
            Le jeune qui a écrit l'article est un ami il est de Laghouat,
            nous sommes en 2018 et l'article de mon ami est d'aujourd'hui
            ce que tu as mis est de 2016 et il me semble que les pommes de terre le choléra ... c'est cet été
            voilà juste pour info
            j'ai pris plusieurs interventions 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 et 2018 sur la recherche scientifique







            les discours il y en a plein

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