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Écrit par Fazil Asmar
Aujourd’hui, le secteur de l’emballage en Algérie est en pleine mutation. Déjà que le travail manuel a reculé en faveur de la machinabilité, de la performance, de la qualité…
Poussé par les nouvelles exigences dans la protection de l’environnement et des industriels de plus en plus imposants, surtout en cette période d’alternatives aux hydrocarbures, l’emballage tend vers d’autres perceptions, conceptions et utilisations. Avec la propagation du e-commerce, en outre, ce secteur passera à une autre vitesse. «Dans ce type de commerce, l’emballage ne sera pas spécifique mais répondra plus à un souci de standardisation. L’emballage sera alors modulable mais aussi robuste pour bien abriter les contenants, économique aussi par souci de rentabilité et neutre dans le but d’assurer une multifonctionnalité», a indiqué, avant-hier à Alger lors d’une rencontre, la chef de département technique et qualité de l’entreprise Général Emballage, Samia Boukhedami. Cette dernière est organisée à l’occasion du Salon de l’emballage, ALL4PACK, qui se tiendra à Paris au mois de novembre et dans lequel ne participera qu’une entreprise algérienne, Général Emballage. Les organisateurs ont précisé, toutefois, que l’Algérie est classée quatrième en termes de visiteurs professionnels. Pour revenir à l’évolution de l’emballage en Algérie, le vice-président du Club des entrepreneurs et industriels, Fayçal Akouche, a indiqué que le bon emballage actuellement doit émerger de matières renouvelables, et non seulement ne pas générer des coûts mais les réduire. Il doit être fonctionnel, représentatifs, attractif, créatif, se distinguer des autres… «Les nouveaux défis dans la protection de l’environnement poussent à aller vers d’autres procédés, organiques notamment, qui ont même été testés ailleurs. Il s’agit de doter les produits alimentaires, par exemple, d’un emballage comestible qui se dissout avec l’aliment quand la température passe à un certain degré. Et donc, plus de souci pour l’environnement», dit-il. Soulignant que les emballages comestibles se constituent d’algues, de levure et de bactéries, entre autres. Mais en attendant d’en arriver là, notre pays doit d’abord faire face, d’après la représentante de Général Emballage, aux déchets issus des emballages. «Nous sommes encore loin en matière de recyclage. Or, nous serons obligés de passer, dans le process emballage, de la performance à l’environnement. Surtout que nos habitudes de consommation ont changé, attirées par les produits conditionnés. N’oublions pas non plus les conditions d’emballage des marchés extérieurs auxquels on a de plus en plus accès. Cela d’ailleurs a contribué à améliorer la qualité de nos emballages de nos produits exportés», constate-t-elle. Le grand challenge actuel et dans les années à venir, dans ce secteur, selon le vice-président du club, c’est d’aller vers tout ce qui est écologique, renouvelable. «Cela permettra de lutter contre le gaspillage et accélérera la suppression de l’emballage à utilisation unique. Et pour y aller justement, l’innovation, la recherche, la création d’entreprise sont nécessaires. Ne pas perdre de vue que c’est la solution pour réduire l’impact de l’usage du plastique sur l’environnement», estime-t-il.
reporters.dz
Aujourd’hui, le secteur de l’emballage en Algérie est en pleine mutation. Déjà que le travail manuel a reculé en faveur de la machinabilité, de la performance, de la qualité…
Poussé par les nouvelles exigences dans la protection de l’environnement et des industriels de plus en plus imposants, surtout en cette période d’alternatives aux hydrocarbures, l’emballage tend vers d’autres perceptions, conceptions et utilisations. Avec la propagation du e-commerce, en outre, ce secteur passera à une autre vitesse. «Dans ce type de commerce, l’emballage ne sera pas spécifique mais répondra plus à un souci de standardisation. L’emballage sera alors modulable mais aussi robuste pour bien abriter les contenants, économique aussi par souci de rentabilité et neutre dans le but d’assurer une multifonctionnalité», a indiqué, avant-hier à Alger lors d’une rencontre, la chef de département technique et qualité de l’entreprise Général Emballage, Samia Boukhedami. Cette dernière est organisée à l’occasion du Salon de l’emballage, ALL4PACK, qui se tiendra à Paris au mois de novembre et dans lequel ne participera qu’une entreprise algérienne, Général Emballage. Les organisateurs ont précisé, toutefois, que l’Algérie est classée quatrième en termes de visiteurs professionnels. Pour revenir à l’évolution de l’emballage en Algérie, le vice-président du Club des entrepreneurs et industriels, Fayçal Akouche, a indiqué que le bon emballage actuellement doit émerger de matières renouvelables, et non seulement ne pas générer des coûts mais les réduire. Il doit être fonctionnel, représentatifs, attractif, créatif, se distinguer des autres… «Les nouveaux défis dans la protection de l’environnement poussent à aller vers d’autres procédés, organiques notamment, qui ont même été testés ailleurs. Il s’agit de doter les produits alimentaires, par exemple, d’un emballage comestible qui se dissout avec l’aliment quand la température passe à un certain degré. Et donc, plus de souci pour l’environnement», dit-il. Soulignant que les emballages comestibles se constituent d’algues, de levure et de bactéries, entre autres. Mais en attendant d’en arriver là, notre pays doit d’abord faire face, d’après la représentante de Général Emballage, aux déchets issus des emballages. «Nous sommes encore loin en matière de recyclage. Or, nous serons obligés de passer, dans le process emballage, de la performance à l’environnement. Surtout que nos habitudes de consommation ont changé, attirées par les produits conditionnés. N’oublions pas non plus les conditions d’emballage des marchés extérieurs auxquels on a de plus en plus accès. Cela d’ailleurs a contribué à améliorer la qualité de nos emballages de nos produits exportés», constate-t-elle. Le grand challenge actuel et dans les années à venir, dans ce secteur, selon le vice-président du club, c’est d’aller vers tout ce qui est écologique, renouvelable. «Cela permettra de lutter contre le gaspillage et accélérera la suppression de l’emballage à utilisation unique. Et pour y aller justement, l’innovation, la recherche, la création d’entreprise sont nécessaires. Ne pas perdre de vue que c’est la solution pour réduire l’impact de l’usage du plastique sur l’environnement», estime-t-il.
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