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Le général Aussaresses confirme que le chef du FLN à Alger a été pendu

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  • Le général Aussaresses confirme que le chef du FLN à Alger a été pendu

    LE MONDE | 05.03.07 | 14h59 • Mis à jour le 05.03.07 | 14h59

    Cinquante ans après, les circonstances exactes de la mort de Larbi Ben M'Hidi, chef politico-militaire du FLN pour la région d'Alger en 1957, restent controversées. La thèse officielle présentée à l'époque par l'armée française - le suicide - n'a jamais été démentie par la France. En Algérie, beaucoup préfèrent croire que Larbi Ben M'Hidi a été fusillé, au terme de quinze jours d'interrogatoires et de tortures.


    Le général Paul Aussaresses revient aujourd'hui, dans un entretien au Monde, sur cette mise à mort déjà évoquée dans son livre (Services spéciaux, Algérie 1955-1957), et révèle les derniers instants du chef FLN.

    Arrêté par les parachutistes à la mi-février 1957, Larbi Ben M'Hidi a été exécuté, mais n'a pas été torturé. Cet homme originaire du Constantinois, alors âgé de 34 ans, a même été traité avec égards par le général Bigeard (colonel à l'époque), qui ne désespérait pas de le rallier à la France. Peine perdue. Le 3 mars, Bigeard se résout à abandonner son prisonnier au "commandant O", alias Paul Aussaresses.

    Officiellement chargé de coordonner le travail des officiers de renseignements, de la police et de la justice pendant la bataille d'Alger, le "commandant O" effectue sans états d'âme la sale besogne que le pouvoir politique, en métropole, laisse faire, voire ordonne, aux chefs militaires français à Alger.

    Dans la nuit du 3 au 4 mars 1957, Larbi Ben M'Hidi est donc emmené, en jeep, à vive allure, vers la Mitidja, plaine agricole proche d'Alger. Il sait ce qui l'attend. Un peu plus tôt, un groupe de parachutistes lui a rendu les honneurs, sur ordre du colonel Bigeard.

    Le chef FLN est conduit dans la ferme désaffectée d'un colon extrémiste. On le fait attendre à l'écart. Pendant ce temps, Aussaresses et ses hommes, six au total, préparent l'exécution. Ils glissent une corde autour du tuyau de chauffage accroché au plafond, font un noeud coulant et installent un tabouret en dessous.

    "L'un d'eux a joué le rôle du supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a passé sa tête dans le noeud et nous a regardés, se souvient le général Aussaresses. Ce n'est pas bien ce que je vais vous dire, mais ça a provoqué un fou rire général."

    Il est un peu plus de minuit quand on introduit le chef FLN dans la pièce. Un parachutiste s'approche pour lui mettre un bandeau sur les yeux. Larbi Ben M'Hidi refuse. "C'est un ordre !", réplique le préposé à la tâche. Larbi Ben M'Hidi rétorque alors : "Je suis moi-même colonel de l'ALN (Armée de libération nationale), je sais ce que sont les ordres !" Ce seront ses dernières paroles. Le "commandant O" refuse d'accéder à sa requête. Larbi Ben M'Hidi, les yeux bandés, ne dira plus rien jusqu'à la fin.

    Pour le pendre, les bourreaux vont s'y prendre à deux fois. La première fois, la corde se casse. Dans cette précision révélée par Aussaresses, Drifa Ben M'Hidi, la soeur du supplicié, dit aujourd'hui trouver du réconfort. C'est à ses yeux "le signe d'une intervention divine".

    Un ancien combattant algérien, Mohamed Cherif Moulay, confirme la thèse de l'exécution de Larbi Ben M'Hidi par pendaison et non par balles. Le lundi après-midi 4 mars 1957, celui qui est alors un adolescent se rend à la morgue de Saint-Eugène pour récupérer le corps de son père, tué la nuit précédente par les parachutistes dans la casbah d'Alger. "Un cadavre se trouvait sur une table métallique. Il portait un pantalon gris, une chemise blanche et une veste. Sur l'un de ses gros orteils, il y avait une étiquette accrochée avec un nom : "Ben M'Hidi". J'ai tout de suite reconnu son visage. Le matin même, j'avais vu sa photo dans le journal, annonçant sa mort", raconte Mohamed Cherif Moulay. L'ancien combattant se souvient que le corps du chef FLN "ne saignait pas, ne portait aucun impact de balles, ni traces de sang". En revanche, Larbi Ben M'Hidi avait à la hauteur du cou "une sorte de bleu rougeâtre, comme un oedème".

    Aujourd'hui, Larbi Ben M'Hidi, le "Jean Moulin algérien" comme le surnomment souvent les Algériens, repose dans le "carré des martyrs", au cimetière El-Alia d'Alger.
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

  • #2
    ca confirme ce que tout le monde pensait. un géant de la trempe de si larbi ne peut pas se suicider. رحم الله شهدائنا الابرار

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    • #3
      Larbi Ben M'Hidi [Allahe Yerrahhe mahe !]

      Salamalikoumme.


      J'ai vu le Documentaire "L'ennemi Intime" ou celui qui l'a pendu reconnait ça devant la caméra ... Une vraie tête de lâche !





      Wassallamme !

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      • #4
        Ca serait bien que les anciens militaires français parlent sans craindre un procès, ça apporterait des réponses aux familles de tant de martyrs, Allah yarhamhoum.

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        • #5
          un hero algerien !!!

          allah yerrahmou !
          ?

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          • #6
            un grand homme se larbi ben mhidi allah yerahmou est tout ses compagnons de guerre qui sont mort pour que l'algérie vive libre est souveraine.

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            • #7
              Je ne sais pas ce que vaut un aveux sur le plan pénal, surtout si l'on se refère aux crimes contre l'humanité mais on est pas loin.

              Ellah yerhmou.

              PS : je me souviens dans mon enfance avoir lu dans les manuels scolaire "kitab el kiraa" l'histoire officielle, elle révèle qu'il est mort sous la torture, aucune pendaison n'a été citée...

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              • #8
                La soeur de Larbi Mhidi s'appelle Drifa ? Déjà Larbi ça me tiquait mais Drifa ne fait que confirmer
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  tu vois ces salopards qui pavoisent maintenant
                  et ne recule devant aucun ridicule,ils vont meme toquer chez la grande dame onu pour reclamer des dommages à l'ALGERIE apres l'avoir violée et pillée

                  je ne termine pas sans ajouter
                  que j'ai tjs respecté et aimé ce personnage trés humble et trés efficace
                  trés adroit et trés aimé des personnes qui l'ont connu-recit de personnes vivantes qui l'ont connu et servi
                  je le place au top de ceux qui ont reellement liberé le pays

                  allah yarahmou
                  Gone with the Wind.........

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                  • #10
                    Mes parents sont originaires de Ain m'lila pres de Constantine. Mon pere m'a donc raconté le courage et la force d'un résistant et d'un homme comme Larbi M'hidi. Dans la région il était tres aimé, et dans l'Algerie entiere. Personne ici ne croyait à la thése du suicide. J'espere que sa memoire restera honoré à travers les generations. Allah y rahmou.
                    Dernière modification par mehdoche, 06 mars 2007, 13h17.
                    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                    "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                    Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                    • #11
                      Zwina

                      La soeur de Larbi Mhidi s'appelle Drifa ? Déjà Larbi ça me tiquait mais Drifa ne fait que confirmer
                      !!!!!!!!!!!!! Je pense que personne n'a compris zwina ?? tu peut être plus explicite stp ?

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                      • #12
                        Larbi M'hidi était berbère lui aussi......
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Pfffffffffffffff tu revient encore à ton régionalisme ?????

                          En quoi ça serai important berbere ou arabe ?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                          et puis tu es sûr de toi ? comment tu le sais ?

                          tu veut dire que larbi et drifa sont des noms berberes ?

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                          • #14
                            qui a dit que le prénom "larbi" était arabe
                            Zwina a raison ce prénom est berbere comme celui de Drifa d'ailleurs.

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                            • #15
                              Far

                              Oui Larbi et surtout Drifa sont des prénoms berbères et mieux que ça je viens de découvrir que Larbi M'hidi est né dans une ZAOUIA !!!!!!!!!!! Très precisemment dans la zaouia d'El-Kouahi, et non pas comme le dit le site de la présidence à Constantine, c'est là qu'il a appris la langue arabe et étudié le Coran ........J'en reviens pas de mes découvertes Larbi M'hidi était lui aussi berbère !!!!!!!!
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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