Tweet
C’est un véritable cri de détresse et de rage que lancent les médecins-chirurgiens de l’EPH (établissement public hospitalier) d’El Tarf, à cause des conditions de travail de plus en plus difficiles et risquées.
Selon des sources médicales crédibles qui ont préféré garder l’anonymat de peur de représailles, «les chirurgiens de l’hôpital d’El Tarf ont décidé, carrément, de ne plus effectuer d’actes chirurgicaux ni d’opérations lourdes du fait que le bloc opératoire est dans un état lamentable et présente un danger potentiel pour leur vie». «Un chirurgien a subi une décharge électrique assez forte par le bais du bistouri électrique qu’il utilisait lors d’une opération chirurgicale lourde et ce, malgré les gants enfilés. Il a failli laisser sa vie. L’installation électrique est défaillante et mérite d’être revue de fond en comble.
Egalement, à chaque averse, l’eau s’infiltre, inéluctablement, dans la salle où s’effectuent les opérations. Les stéri-blocs qui sont des filtres pour purifier l’air et éviter les contaminations sont quasiment en panne et méritent, également, d’être rénovés», ont ajouté nos interlocuteurs qui pointent du doigt des complicités à tous les niveaux lors de la réalisation de ces établissements de santé. «Quand il pleut, nous avons cette peur insaisissable qui nous torde le ventre. Les infiltrations d’eau touchent pratiquement tous les bâtiments de cet hôpital. Il y a manifestement des malfaçons de la structure même. Beaucoup se sont sucrés sur le dos de la collectivité en signant des attestations de bonne exécution. C’est du vol caractérisé des deniers publics. L’hôpital, à cause d’une étanchéité défaillante, est une passoire pour l’eau de pluie».Reste, maintenant, aux autorités locales d’engager, illico presto, un véritable plan Marchal pour cet établissement hospitalier névralgique et de premier plan pour toute la partie est de la wilaya. Les opérations chirurgicales dans les structures publiques sont l’apanage des pauvres.
Le Soir
Selon des sources médicales crédibles qui ont préféré garder l’anonymat de peur de représailles, «les chirurgiens de l’hôpital d’El Tarf ont décidé, carrément, de ne plus effectuer d’actes chirurgicaux ni d’opérations lourdes du fait que le bloc opératoire est dans un état lamentable et présente un danger potentiel pour leur vie». «Un chirurgien a subi une décharge électrique assez forte par le bais du bistouri électrique qu’il utilisait lors d’une opération chirurgicale lourde et ce, malgré les gants enfilés. Il a failli laisser sa vie. L’installation électrique est défaillante et mérite d’être revue de fond en comble.
Egalement, à chaque averse, l’eau s’infiltre, inéluctablement, dans la salle où s’effectuent les opérations. Les stéri-blocs qui sont des filtres pour purifier l’air et éviter les contaminations sont quasiment en panne et méritent, également, d’être rénovés», ont ajouté nos interlocuteurs qui pointent du doigt des complicités à tous les niveaux lors de la réalisation de ces établissements de santé. «Quand il pleut, nous avons cette peur insaisissable qui nous torde le ventre. Les infiltrations d’eau touchent pratiquement tous les bâtiments de cet hôpital. Il y a manifestement des malfaçons de la structure même. Beaucoup se sont sucrés sur le dos de la collectivité en signant des attestations de bonne exécution. C’est du vol caractérisé des deniers publics. L’hôpital, à cause d’une étanchéité défaillante, est une passoire pour l’eau de pluie».Reste, maintenant, aux autorités locales d’engager, illico presto, un véritable plan Marchal pour cet établissement hospitalier névralgique et de premier plan pour toute la partie est de la wilaya. Les opérations chirurgicales dans les structures publiques sont l’apanage des pauvres.
Le Soir