Prochain sommet de la ligue arabe
Kadhafi annonce son boycott du sommet arabe prochain.
Par : Abdelkamel K.
Lu : (173 fois)
Par la voix de son chef de la diplomatie, lequel a affirmé que les pays arabes “ne sont pas sérieux”, le leader libyen confirme que son “siège sera vide” à Riyad les 28 et 29 mars prochain.
à environ trois semaines du rendez-vous annuel des chefs d’État arabes, le colonel Maâmmar El Kadhafi a de nouveau défrayé la chronique en affirmant, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, qu’il ne se déplacera pas dans la capitale saoudienne à la fin du mois, pour y siéger avec ses pairs.
Pourtant destinataire d’une invitation du souverain saoudien Abdallah pour prendre part au sommet de la Ligue arabe, le leader de la révolution libyenne a fini par confirmer officiellement les rumeurs circulant depuis l’annonce du lieu devant abriter la réunion sur sa probable absence.
En effet, Abdel Rahman Chalgham, le chef de la diplomatie libyenne a accompagné l’annonce de la défection de Kadhafi à Riyad par une véritable diatribe contre les pays arabes. S’exprimant en marge des travaux de la 127e session du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères, le responsable libyen a estimé que les pays arabes “ne sont pas sérieux”.
Poursuivant sur le même ton, il annoncera officiellement que “le siège de la Libye sera vide au prochain sommet arabe”, avant d’argumenter cette décision par le fait que “tous les Arabes estiment désormais que l’Iran est l’ennemi principal et ont oublié Israël”.
Chalgham accusera les Arabes d’exercer “des pressions sur les Palestiniens pour qu’ils se conforment aux conditions du quartette et personne ne fait pression sur Israël”. Toutes ces critiques ne sont en fait que des prétextes pour justifier le boycott de Kadhafi du sommet parce qu’il se tiendra en Arabie Saoudite, en raison des nombreux différends existants entre les deux pays.
D’ailleurs, le ministre libyen des Affaires étrangères a ouvertement critiqué le fait que ce sommet se tienne finalement en Arabie Saoudite, alors qu’il avait été dans un premier temps annoncé, lors du dernier sommet à Khartoum, à Charm al Cheikh, en Égypte.
L’on se rappelle encore du triste spectacle des prises de bec entre le roi Abdallah et le chef de l’État libyen lors des précédentes rencontres des dirigeants arabes, notamment lors du rendez-vous de Tunis, où ils ont failli en venir aux mains. Outre les différends personnels, les accusations d’espionnage, l’année écoulée, contre le corps diplomatique libyen à Riyad par les autorités saoudiennes n’ont fait qu’envenimer les relations déjà très tendues entre les deux régimes. Réagissant au boycott libyen, le chef de la diplomatie saoudienne n’a guère ménagé Tripoli tout en réaffirmant le déroulement du sommet en Arabie Saoudite.
N’accordant aucune importance à la défection de Kadhafi, Saoud al Fayçal a rejeté en bloc les accusations libyennes à l’encontre de l’Arabie Saoudite et de certains autres pays arabes sur leurs positions vis-à-vis de l’Iran.
Il a indiqué que Téhéran demeure un acteur important et joue un rôle positif sur la scène régionale.
K. ABDELKAMEL
Kadhafi annonce son boycott du sommet arabe prochain.
Par : Abdelkamel K.
Lu : (173 fois)
Par la voix de son chef de la diplomatie, lequel a affirmé que les pays arabes “ne sont pas sérieux”, le leader libyen confirme que son “siège sera vide” à Riyad les 28 et 29 mars prochain.
à environ trois semaines du rendez-vous annuel des chefs d’État arabes, le colonel Maâmmar El Kadhafi a de nouveau défrayé la chronique en affirmant, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, qu’il ne se déplacera pas dans la capitale saoudienne à la fin du mois, pour y siéger avec ses pairs.
Pourtant destinataire d’une invitation du souverain saoudien Abdallah pour prendre part au sommet de la Ligue arabe, le leader de la révolution libyenne a fini par confirmer officiellement les rumeurs circulant depuis l’annonce du lieu devant abriter la réunion sur sa probable absence.
En effet, Abdel Rahman Chalgham, le chef de la diplomatie libyenne a accompagné l’annonce de la défection de Kadhafi à Riyad par une véritable diatribe contre les pays arabes. S’exprimant en marge des travaux de la 127e session du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères, le responsable libyen a estimé que les pays arabes “ne sont pas sérieux”.
Poursuivant sur le même ton, il annoncera officiellement que “le siège de la Libye sera vide au prochain sommet arabe”, avant d’argumenter cette décision par le fait que “tous les Arabes estiment désormais que l’Iran est l’ennemi principal et ont oublié Israël”.
Chalgham accusera les Arabes d’exercer “des pressions sur les Palestiniens pour qu’ils se conforment aux conditions du quartette et personne ne fait pression sur Israël”. Toutes ces critiques ne sont en fait que des prétextes pour justifier le boycott de Kadhafi du sommet parce qu’il se tiendra en Arabie Saoudite, en raison des nombreux différends existants entre les deux pays.
D’ailleurs, le ministre libyen des Affaires étrangères a ouvertement critiqué le fait que ce sommet se tienne finalement en Arabie Saoudite, alors qu’il avait été dans un premier temps annoncé, lors du dernier sommet à Khartoum, à Charm al Cheikh, en Égypte.
L’on se rappelle encore du triste spectacle des prises de bec entre le roi Abdallah et le chef de l’État libyen lors des précédentes rencontres des dirigeants arabes, notamment lors du rendez-vous de Tunis, où ils ont failli en venir aux mains. Outre les différends personnels, les accusations d’espionnage, l’année écoulée, contre le corps diplomatique libyen à Riyad par les autorités saoudiennes n’ont fait qu’envenimer les relations déjà très tendues entre les deux régimes. Réagissant au boycott libyen, le chef de la diplomatie saoudienne n’a guère ménagé Tripoli tout en réaffirmant le déroulement du sommet en Arabie Saoudite.
N’accordant aucune importance à la défection de Kadhafi, Saoud al Fayçal a rejeté en bloc les accusations libyennes à l’encontre de l’Arabie Saoudite et de certains autres pays arabes sur leurs positions vis-à-vis de l’Iran.
Il a indiqué que Téhéran demeure un acteur important et joue un rôle positif sur la scène régionale.
K. ABDELKAMEL
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