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Maroc-Venezuela : Reprise de contact à New York après la longue crise diplomatique.

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  • Maroc-Venezuela : Reprise de contact à New York après la longue crise diplomatique.

    Un remake de celui des soi-disant dégels ave l'Afrique du Sud et Cuba ou prise de conscience du Maroc que certains pays ne changeront jamais leur position de soutien à la RASD?

    - Il y a quelques années, le Maroc et le Venezuela s’invectivaient à l’occasion de réunions onusiennes à New York. Et c’est le siège de l’organisation internationale qui a accueilli, ce jeudi 27 septembre, la première rencontre entre les chefs des diplomaties des deux pays.
    (…).

    «Le Venezuela continue de consolider le monde multipolaire et les relations de coopération et d’amitié avec les peuples du monde. Le ministre Jorge Arreza a tenu une rencontre amicale avec Nasser Bourita, le ministre du Maroc», relate le département sur son compte Twitter.

    Les accrochages du passé ?

    En janvier 2009, le Maroc avait rappelé son ambassadeur à Caracas et annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec le Venezuela. «Suite à l'hostilité croissante des autorités vénézuéliennes à l'égard de la question de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc et aux récentes mesures de soutien à la pseudo-RASD prises par le gouvernement de ce pays», avait expliqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Avec l’arrivée en 2013 au pouvoir de Nicolas Maduro, les liens se sont nettement détériorés entre les deux pays, à tel point qu’il y a eu une série de passes d’armes entre leurs représentants à l’ONU. En témoigne la riposte d’Omar Hilale à l’ambassadeur du Venezuela, Rafael Ramírez, à l’occasion d’une réunion tenue en avril 2017 au siège des Nations unies sur le financement des Objectifs de développement durable (ODD).

    En juin 2016, l’ONU avait connu une autre prise de bec entre les deux diplomates sur le Sahara occidental. Le Venezuela reconnait depuis 1983 la «RASD». Par ailleurs, les médias officiels au Maroc avaient mené une campagne contre le régime de Maduro.

    La normalisation avec le Venezuela pourrait s'inspirer du modèle du rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba-.


    Ya...bi

  • #2
    Relevons que les pays sud-américains qui ont mailles à partir avec le Maroc ont la même attitude avec Israël. Est-ce un hasard?
    A tout le moins, il en ressort que la colonisation du Maroc du Sahara Occidental est identique à celle de l'occupation par Israël des territoires palestiniens-

    - Le Venezuela rompt ses relations diplomatiques avec Israël

    Quelques heures après la Bolivie, le gouvernement du Venezuela a rompu ses relations diplomatiques avec Israël mercredi soir, pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza, a annoncé le ministère des Affaires étrangères à Caracas.

    «La république bolivarienne du Venezuela, en cohérence avec sa vision d'un monde de paix, de solidarité et de respect du droit international, a décidé, en définitive, de rompre ses relations diplomatiques avec Israël», a indiqué un communiqué du ministère lu à la télévision publique VTV.
    Caracas a justifié sa décision, «face à la persécution inhumaine du peuple palestinien, dirigée par les autorités d'Israël», selon le texte.

    «Israël a refusé de tenir compte, systématiquement, des appels des Nations unies, violant de manière répétée et honteuse les résolutions approuvées» par l'ONU, selon le communiqué, qui ajoute qu'Israël «s'écarte, de plus en plus chaque jour, du droit international».

    Peu auparavant, le président bolivien Evo Morales avait annoncé que son pays rompait ses relations diplomatiques avec Israël, en signe de protestation contre l'offensive menée à Gaza, une semaine après l'expulsion de l'ambassadeur israélien de Caracas par son homologue vénézuélien.
    «Je veux annoncer que la Bolivie (...), face à des faits graves d'atteinte à la vie et à l'humanité, rompt ses relations diplomatiques avec Israël», avait déclaré le président socialiste.

    M. Morales a également annoncé son intention d'accuser Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour crimes de «lèse humanité» commis contre le peuple palestinien.

    Le 6 janvier dernier, le gouvernement de Caracas avait expulsé l'ambassadeur d'Israël, pour protester contre l'offensive militaire de son pays, lancée le 27 décembre dans la bande de Gaza contre les forces du mouvement islamiste du Hamas, qui tirait des roquettes contre la population israélienne.

    Le président vénézuélien avait considéré cette expulsion comme un «acte de dignité», lequel lui a valu les éloges du Hamas.

    Caracas a accusé l'Etat hébreu de se livrer à de «flagrantes violations du droit international» et d'avoir mis en oeuvre une «utilisation planifiée du terrorisme d'Etat» contre le peuple palestinien.

    Chef de file de la gauche radicale en Amérique latine et allié d'Evo Morales, le président Chavez avait fustigé l'offensive terrestre à Gaza, qualifiant l'Etat hébreu d'«assassin» et de «génocidaire».

    Le gouvernement vénézuélien avait également indiqué qu'il ferait pression aux Nations Unies «pour que le Conseil de sécurité prenne des mesures urgentes pour arrêter l'invasion d'un territoire palestinien par l'Etat israélien».

    Le bilan de l'offensive lancée le 27 décembre à Gaza a atteint les 1.038 morts mercredi et fait plus de 4.850 blessés, parmi lesquels de nombreux enfants, de femmes et des personnes âgées, selon le chef des services d'urgence à Gaza, Mouawiya Hassanein-.


    La Presse.

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