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Essaki par ammimer Ezzahi

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  • Essaki par ammimer Ezzahi

    la nature est tout ce qu'on voit
    tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime
    tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit
    tout ce que l'on sent en soi-même


    elle est belle pour qui la voit
    elle est bonne à celui qui l'aime
    elle est juste quand on y croit
    et qu'on la respecte en soi-même


    regarde le ciel, il te voit
    embrasse la terre, elle t'aime
    la vérité c ce qu'on croit
    en la nature, c'est toi-même


    Aurore , Georges Sand


  • #2
    C'est l'heure exquise et matinale
    Que rougit un soleil soudain
    A travers la brume automnale
    Tombent les feuilles du jardin


    Leur chute est lente. On peut les suivre
    Du regard en reconnaissant
    Le chaîne à sa feuille de cuivre
    L'érable à sa feuille de sang


    Les dernières, les plus rouillées
    Tombent des branches dépouillées :
    Mais ce n'est pas l'hiver encore




    Une blonde lumière arrose
    La nature, et dans l'air tout rose
    on croirait qu'il neige de l'or


    Matin d'Octobre, François Coppée




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    • #3
      L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
      La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
      Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte,
      On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent.

      Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure ;
      Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
      Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure,
      Semble toute la nuit errer au bas du ciel.


      nuits de juin, Victor Hugo


      PS : la plainte couverte qui verse au loin son parfum enivrant



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      • #4

        Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
        Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
        J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
        Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
        Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
        Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
        Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
        Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
        Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
        Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
        Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
        Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


        Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)



        Dernière modification par tawenza, 06 octobre 2018, 14h31.

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        • #5
          El Qelb dem ou'lhem

          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

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