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Economie : La situation du Maroc au T2 en chiffres

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  • Economie : La situation du Maroc au T2 en chiffres

    L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance économique nationale, se situant à 2,4% au deuxième trimestre 2018 au lieu de 4,5% durant la même période de l’année 2017.
    Cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages dans le contexte d’une légère hausse du niveau général des prix et d’une stabilité du besoin de financement de l’économie nationale.
    Croissance économique en ralentissement
    Le secteur primaire a affiché un net ralentissement de son rythme de croissance, passant de 15,6% au deuxième trimestre de l’année 2017 à 1,7% durant la même période de l’année 2018.
    Cette évolution est le résultat de la hausse de 3% de la valeur ajoutée de l’activité agricole au lieu de 18,1% une année auparavant et de la baisse de celle de la pêche de 13,3% au lieu de 9,5%.

    De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, en volume, a réalisé un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 3,8% au deuxième trimestre de l’année 2017 à 2% le même trimestre de l’année 2018.
    Ceci résulte de l’accroissement des valeurs ajoutées : de l’électricité et eau de 3,1% au lieu de 5,4%; des industries de transformation de 2,7% au lieu de 2,5%; du bâtiment et travaux publics de 0,9% au lieu d’une baisse de 0,6% et de la baisse de celle de l’industrie d’extraction de 1,1% au lieu d’une hausse de 26,1% ;

    La valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché une quasi-stagnation de son rythme de croissance, avec une hausse de 2,9% au lieu de 2,8% le même trimestre de l’année 2017, les activités des services ayant enregistré des rythmes d’accroissement en amélioration englobant:les transports, avec 5% au lieu de 3,3% ; le commerce, avec 4,2% au lieu de 2,9%; les services rendus par l’Administration Publique générale et la sécurité sociale, avec 3,1% au lieu de 2,8%; les postes et télécommunications, avec 2,5% au lieu de 0,7%. e

    t les services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale, avec 0,2% au lieu d’une baisse de 2,8%. celles ayant connu des ralentissements concernant: les hôtels et restaurants, avec 6,1% au lieu de 13,5%; les services rendus aux ménages et aux entreprises, avec 2,8% au lieu de 3,9% ; et les services financiers et assurances, avec 2 % au lieu de 5,3%.
    Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, un ralentissement de son rythme de croissance à 2,4% durant le deuxième trimestre de l’année 2018 au lieu de 3% en 2017.

    Dans ces conditions, et tenant compte de l’accroissement de 1,5% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu de 2%, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 2,4% durant le deuxième trimestre 2018 au lieu de 4,5% la même période de l’année précédente.
    Hausse de l’inflation à un niveau encore relativement maitrisé
    Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4,2% durant le deuxième trimestre de 2018.

    De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 1,8% au lieu de 0,7% une année auparavant.

    Ralentissement de la demande intérieure
    La demande intérieure a affiché un taux d’accroissement de 2% durant le deuxième trimestre de l’année 2018 au lieu de 3,5% durant la même période de l’année précédente, contribuant ainsi pour 2,1 points à la croissance économique nationale en 2018 au lieu de 3,9 points une année auparavant.
    Les dépenses de consommation finale des ménages ont connu un ralentissement du taux d’accroissement passant de 4,6% au deuxième trimestre de l’année précédente à 3,3% durant la même période de l’année 2018, avec une contribution à la croissance passant de 2,6 points à 1,9 points.

    Avec une augmentation de 1% au lieu de 1,6%, la consommation finale des administrations publiques a emprunté la même tendance, contribuant à la croissance pour 0,2 point en 2018 au lieu de 0,3 point une année auparavant.
    C’est l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) qui a affiché le ralentissement le plus notable de son rythme de croissance, passant de 2,8% au deuxième trimestre de l’année 2017 à 0,1% durant le même trimestre de l’année 2018, avec une contribution à la croissance nulle au lieu de 0,9 point, durant le même trimestre de l’année précédente.

    Contribution positive des échanges extérieurs
    Les échanges extérieurs de biens et services ont continué à dégager une contribution positive à la croissance, se situant à 0,3 point au lieu de 0,6 point le même trimestre de l’année précédente.

    Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 6,7% durant le deuxième trimestre 2018 au lieu de 8,6%, avec une contribution à la croissance de 2,5 points au lieu de 3 points.
    Les importations, de leur côté, ont connu un accroissement de 4,9% au lieu de 5,3%, avec une contribution négative de (-2,2) points au lieu de (-2,4) points une année passée.

    Stabilité du besoin de financement de l’économie
    Avec une augmentation de 5% des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une baisse de 31,8% durant le deuxième trimestre 2017, le revenu national brut disponible a progressé de 4,3% au deuxième trimestre 2018 au lieu de 3,1% l’année précédente.
    Compte tenu de l’accroissement de 5,3% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 4,6% enregistré une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 26,8% du PIB au lieu de 27,5%.
    L’investissement brut a représenté 32,2% du PIB au lieu de 32,9% durant le même trimestre de l’année précédente.
    Le besoin de financement de l’économie nationale a connu ainsi une stabilité se situant à 5,4% du PIB par rapport au deuxième trimestre de l’année 2017.
    Infomédiaire

  • #2
    En gros, ça casse pas des briques...!!!

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    • #3
      RABAT, 28 septembre (Reuters) - La croissance de la masse monétaire au Maroc a ralenti pour s'établir à 6,4% en août, contre 6,9% en juillet, selon les données de la banque centrale publiées vendredi.

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      • #4
        le modèle économique s'essouffle, la crise sociale à venir risque d'être dangereuse si le Makhzen ne distribue pas équitablement la richesse produite
        Droite des Valeurs
        Gauche du Travail
        Centre "Intérêt de Mon Pays"

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        • #5
          Situation économique d' une minorité ceux qui on tout que la propagande generalise a ceux qui n'ont rien mais vraiment rien

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          • #6
            Finance : La dette extérieure publique du Maroc baisse de 7,3 MMDH en 6 mois

            L’encours de la dette extérieure publique s’est établi à 325,3 milliards de dirhams (MMDH) au terme du 1er semestre 2018, contre 332,6 MMDH à fin 2017, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Economie et des finances. S’agissant de la structure de cet encours, les créanciers multilatéraux constituent le premier groupement de créanciers avec une part de 48,1% de la dette extérieure publique, suivis des créanciers bilatéraux (29,4%) et du marché financier international et banques commerciales (22,5%).

            A fin juin 2018, les encours de la dette extérieure des Établissements et entreprises publics (EEP) et du Trésor se sont établis, respectivement, à 178 MMDH et à 147,3 MMDH, précise la DTFE.
            Durant les six premiers mois de l’année 2018, un volume global de 6,4 MMDH a été mobilisé par le secteur public, dont 6 MMDH destinés aux projets d’investissement des EEP et CTs et 400 MDH pour les projets du budget, relève la même source.
            La répartition de la dette extérieure publique par devises fait ressortir que l’euro s’accapare la part du lion avec 60,6%, alors que le dollar représente 28% et le yen 3,8%, selon la DTFE.

            Par type de taux d’intérêt, c’est la dette à taux d’intérêt fixe qui domine avec 75,4%, tandis que la dette à taux d’intérêt variable représente 24,6%, souligne la même source.
            Quant au service de la dette extérieure publique, il s’est établi à 13,6 MMDH à fin juin 2018, dont 5,7 MMDH réglés par le Trésor et 7,9 MMDH par les EEPs.

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            • #7
              Hausse de la demande intérieure

              La demande intérieure a affiché un taux d'accroissement de 2% durant le deuxième trimestre 2018 au lieu de 3,5% durant la même période de l’année précédente, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
              La demande intérieure contribue ainsi pour 2,1 points à la croissance économique nationale en 2018 au lieu de 3,9 points une année auparavant, fait savoir le HCP.

              Pour ce qui est des dépenses de consommation finale des ménages, elles ont connu un ralentissement du taux d’accroissement passant de 4,6% au T2-2017 à 3,3% durant la même période de l’année 2018, avec une contribution à la croissance passant de 2,6 points à 1,9 point.

              Ajoutant qu'avec une augmentation de 1% au lieu de 1,6%, la consommation finale des administrations publiques a emprunté la même tendance pour contribuer à la croissance avec 0,2 point en 2018.

              En revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a affiché le ralentissement le plus notable de son rythme de croissance, passant de 2,8% au deuxième trimestre de l’année 2017 à 0,1% durant le même trimestre de l’année 2018, avec une contribution à la croissance nulle au lieu de 0,9 point, durant le même trimestre de l’année précédente.

              Par ailleurs, la note fait ressortir que les échanges extérieurs de biens et services ont continué à dégager une contribution positive à la croissance, se situant à 0,3 point au lieu de 0,6 point le même trimestre de l’année précédente.
              Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 6,7% durant le T2-2018 au lieu de 8,6%, avec une contribution à la croissance de 2,5 points au lieu de 3 points, tandis que les importations ont connu un accroissement de 4,9% au lieu de 5,3%, avec une contribution négative de (-2,2) points au lieu de (-2,4) points une année passée.

              Concernant la stabilité du besoin de financement de l’économie, le HCP fait remarquer qu'avec une augmentation de 5% des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une baisse de 31,8% durant le deuxième trimestre 2017, le revenu national brut disponible a progressé de 4,3% au deuxième trimestre 2018 contre 3,1% un an auparavant.

              Compte tenu de l’accroissement de 5,3% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 4,6% enregistré une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 26,8% du PIB au lieu de 27,5%, relève la même source, indiquant que l’investissement brut a représenté 32,2% du PIB au T2-2018 et que le besoin de financement de l’économie nationale a connu ainsi une stabilité à 5,4% du PIB par rapport au T2-2017.

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              • #8
                Situation économique d'une minorité qui possède tout que la propagande généraliste a la majorité pauvre et sans rien

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                • #9
                  Les salaires des Marocains ont augmenté de 4 % en 2018

                  Le cabinet DIORH Consulting vient de publier son 22e baromètre des tendances de rémunérations au Maroc. Celui-ci indique une augmentation générale des salaires, équivalente aux dernières années.
                  En particulier pour les managers et les cadres supérieurs.

                  Les salaires des cadres et managers marocains ont suivi une tendance à la hausse au cours de ces trois dernières années, constate le cabinet DIORH dans son enquête Total Remuneration Survey (TRS) présentée le 26 septembre à Casablanca.
                  Les auteurs de l’étude ont analysé les fiches de paye de 28.000 employés de 166 entreprises opérant dans les principaux secteurs d’activités du pays comme l’industrie, la pharmaceutique, les biens de consommation ou encore la high-tech.

                  Le taux d’augmentation annuel moyen qui s’est établi « à plus de 4 % sur les trois dernières années », relève le directeur conseil de DIORH, Andrea Bises, lors de la présentation.
                  Une inflation qui ne s’accompagne pas d’une croissance de productivité, bien qu’elle reste « liée à la rareté des talents et à la croissance de la demande en compétences plutôt qu’au rendement ».

                  Le Maroc paye plus cher ses cadres et managers

                  Résultat : les managers, tous métiers confondus, ont connu une hausse de 4 % alors qu’elle est de l’ordre de 3,8 % pour les cadres.
                  Si l’on regarde dans le détail, on constate que ce sont les fonctions dites « support » (ressources humaines, finance, informatique) qui sont globalement mieux rémunérées.

                  Suivent l’ingénierie (avec une hausse de plus de 4,5 % pour les managers, 5 % pour les cadres), et les métiers liés à la logistique (2,6 % pour les managers, 3,5 % pour les cadres).
                  « À poids de poste équivalent, le Maroc paye plus cher ses managers et cadres supérieurs qu’en Turquie, en Roumanie ou au Portugal », constate le directeur général de DIORH Consulting, Mehdi El Yousfi, interrogé par Le Matin TV.



                  Dans un contexte d’inflation de 1,6 % en 2018, les dirigeants et les non-cadres ont vu leurs émoluments augmenter respectivement de 2,3 et 2,8 %.
                  Plus généralement, la rémunération fixe représente la part écrasante des salaires marocains.
                  La performance, via des primes, n’est que peu significative tout comme les avantages en nature.

                  Les diplômés étrangers mieux lotis

                  La 22e édition de ce baromètre, désormais de référence au Maroc, indique que les secteurs comme la pharmaceutique, les biens de consommation et de la high-tech se sont également montrés de bons payeurs en 2018.
                  Les équipementiers rémunèrent généralement moins bien (25 % en dessous du marché pour les statuts de non-cadres).
                  Concernant les industries, la compétitivité dépend des catégories d’emploi, mais les salaires dans ce secteur se situent généralement en dessous de la médiane des rémunérations.



                  L’enquête s’attarde également sur la rémunération des jeunes diplômés.
                  On peut alors constater que les titulaires d’un diplôme acquis à l’étranger restent mieux lotis (10 à 20 points de plus) que les lauréats d’établissements marocains. Après trois ans d’activité, ces disparités ont tendance à s’estomper bien que les titulaires d’un diplôme d’ingénieurs ou d’un bac+3 obtenus à l’étranger ont plus de chance de voir leur salaire augmenter.

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                  • #10
                    J' aime bien être le dernier une verite a d'articles sans fin a dormir debout

                    Situation économique d'une minorité qui possède tout que la propagande generalise a la majorité démunis et sans rien

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