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l'assassinat de el hussein

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  • l'assassinat de el hussein

    je précise que je suis sunnite. contrairement à certains moutons de panurge, je cherche à connaitre l'histoire de la religions de mes parents et de ma grand mère car je n'ai pas eu la chance de connaitre grand père décédé bien avant ma naissance.


    l'histoire commence avec ce petit enfant que chérissait le prophète mohamed. Il aimait bien jouer avec lui enfant et l'appelait mon fils. il existe un hadith sahih dans lequel le prophète aurait dit "mon fils sera assassiné par mes proches.."


    le prophète malade a demandé de quoi écrire une wassiya à suivre mais omar lui a rétorqué hasbouna el qoran ya rassoul allah.


    A la mort du prophète, les pourparlers dans la saqifa ont duré 3 jours et ali n'a été consulté qu'après parce qu'il n'a pas voulu participer aux joutes verbales. en gros, ils ont fait une délégation pour venir voir ali lui expliquer le choix du successeur du prophète.


    abu bakr a régné 2 années dans lesquelles, malade et vieux (il semble qu'il fut un peu plus âgé que le prophète) il se faisait seconder par omar. à sa mort la succession est toute trouvée. elle dure environ 12 années. Omar fut comme à son habitude dur mais juste. il sera poignardé dans l'enceinte de la mosquée durant sa prière. perdant bcp de sang et sachant qu'il allait mourir, il a émis le vœu d'être enterré à côté du prophète, ce qui fut fait. c ainsi que aba bakr, omar et le prophète ont été enterrés dans la chambre de aisha qui continue de dormir dans les lieux à côté de la mosquée de médine.


    la succession de omar a surpris les adeptes car othman ben afane bien que mari de roqia puis oum kaltoum, les deux filles du prophète mais surtout homme fortuné neveu de aba soufiane le notable de qoreich. il y a des écrits sur le fait que othmane n'a jamais lésiné sur les dépenses lorsque le prophète avait besoin. cette qualité sera utilisée pour critiquer othmane puisque parait il, son règne a été émaillé par des soubresauts qu'il n'a pu régler qu'en utilisant l'argent de la communauté. de nos jours, tout le mon de s'accorde à dire que othmane n'avait pas la rigueur ni la justice de omar son prédécesseur. il sera lui aussi assassiné après 10 ans de règne.


    le tour de ali a tardé mais il a fini par arriver. cependant, la situation politique a bcp changé. les rapports de force aussi car l'état musulman a grandi jusqu'au cham dont le gouverneur installé à damas est mouawiya ben abi soufiane, une des puissantes familles de qoreich. avec le temps, il est devenu un gouverneur puissant pas toujours près à obtempérer aux khalife installé dans les petites bourgades de médine ou la mecque.


    c ainsi que ali se retrouve rapidement en difficulté car son autorité morale et son pouvoir de décision sont remis en cause. le règne de ali fut chaotique et parsemé d'embuches nombreuses sur le plan politique et religieux. on peut résumer cette phase de pouvoir musulman par deux guerres menées et gagnées par ali : siffine et le chameau dans laquelle participa aisha.



    ayant gagné ses guerres ali devait raisonnablement prendre le dessus sur ses adversaires téléguidés par mouawiya mais il n'en fut rien ! il a plutôt pris le parti de l'apaisement surtout que les solfadats de l'autre camp musulman se sont présentés sur instigation de mouawiya avec le moshaf du coran sur leurs épées.


    mais en cherchant l'apaisement ali a signé en qlq sorte son arrêt de mort puisque ses partisans chi3at ali (les adeptes de ali) ont fait sécession pour finir par affaiblir le calife qui mourra aussi assassiné.


    s'en suit une bonne décennie de vacance de pouvoir communautaire jusqu'à ce que mouawiya soit accepté comme amir d'un nouvel état dénommé état amawide. il s'agit d'un état dur et violent dont le coupeur de têtes el hajaj ben youcef el thaqafi est le symbole. toujours est il, mouawiya réussit à réunir la bey3a de la majorité des sahabis et pourchassé durement les récalcitrants. on peut estimer que la oumma a été sauvée avec ce nouveau type de pouvoir bcp plus proche de l'empire que de l'état des calfes qui ont précédé mouawiya.


    mais les difficultés ne sont pas terminées puisqu'à médine et à la mecque persistent des poches de résistance à mouawiya. ce dernier prévoyant et se sachant vieux, il demande aux sahabis encore en vie la bi3a de son fils yazid. les écrits relèvent que qlq sahabis avaient refusé d'accepter yazid car cela signifiait que le pouvoir devenait un héritage (ce qui a justement été refusé à ali) ainsi abdellah ben omar (le file de omar) a refuser une bi3a de deux comme il est rapporté dans un hadith. mais mouawiya lui a envoyé bcp d'argent et finit pas changer d'avis.

  • #2
    Mais la résistance la plus farouche à cette transmission familiale du pouvoir vint des enfants de ali et fatima (fille du prophète). hassan et hussein pouvaient prétendre au pouvoir au nom de leur descendance.


    hassan fut d'abord assassiné et hussein le fut dans des conditions atroces puisque selon les écrits il fut égorgé et sa tête a été présentée au gouverneur de el bassra (irak) nommé par mouawiya.


    l'histoire commence avec une fausse invitation de cette zone désormais peuplée de musulmans afin que el hussein vienne prendre la tête des habitants pour fonder un nouvel état musulman. malheureusement mal lui en prit puisqu'il finira par tomber dans le traquenard que yazid lui aura tendu puisqu'en se rendant en irak, la soldatesque de yazid l'a intercepté à Kerbala pour lui indiquer qu'il était dans l'obligation de reconnaitre yazid comme amir de la ouma. devant le refus de el hussein les soldats l'ont égorgé sous les ordre de leur chef et ont décimé le petit groupe formé par une dizaine de ses compagnons. il est à noter que malek ibnou anas était du côté de yazid célèbre par ses penchants pour le vin puisuq edes textes relèvent qu'il se baignait dans un tonneau de vin



    c ainsi que le chiisme est né et le premier schisme sur l'islam vit le jour.

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    • #3
      ainsi abdellah ben omar (le file de omar) a refuser une bi3a de deux comme il est rapporté dans un hadith. mais mouawiya lui a envoyé bcp d'argent et finit pas changer d'avis.
      Tu en es sur ?

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      • #4
        نرى البعض في هذه الأيام يجيز لعن الصحابي الجليل معاوية بن أبي سفيان بسبب قصة مذكورة ببعض كتب التاريخ والتراجم، وهي القصة التالية التي ذكرها ابن سعد في طبقاته: أخبرنا عارم بن الفضل قال: حدثنا حماد بن زيد عن أيوب عن نافع أن معاوية بعث إلى ابن عمر بمائة ألف، فلما أراد أن يبايع ليزيد ابن معاوية قال: أرى ذاك أراد، إن ديني عندي إذا لرخيص. الطبقات الكبرى لأبن سعد, ترجمة عبد الله بن عمر ج4 ص182.



        وذكرها الذهبي في سير أعلام النبلاء: عن حماد بن زيد: عن أيوب، عن نافع, أن معاوية بعث إلى ابن عمر بمائة ألف، فلما أراد أن يبايع ليزيد، قال: أرى ذاك أراد، إن ديني عندي إذا لرخيص. سير أعلام النبلاء ج3 ص 225 وذكر في الهامش أن سنده صحيح, كذلك مذكورة في المعرفة والتاريخ للفسوي ج 1 ص492.


        وأيضاً ذكر القصة الحافظ ابن حجر العسقلاني في فتح الباري حيث قال: ووقع عند الإسماعيلي من طريق مؤمل بن إسماعيل عن حماد بن زيد في أوله من الزيادة عن نافع أن معاوية أراد ابن عمر على أن يبايع ليزيد فأبى وقال لا أبايع لأميرين، فأرسل إليه معاوية بمائة ألف درهم فأخذها، فدس إليه رجلا فقال له ما يمنعك أن تبايع؟ فقال: إن ذاك لذاك - يعني عطاء ذلك المال لأجل وقوع المبايعة - إن ديني عندي إذا لرخيص. فتح الباري ج20 ص118.


        Dernière modification par tawenza, 29 septembre 2018, 21h29.

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        • #5
          j'ajoute abdellah bnou omar était marié à la fille de mouawiya.
          il était donc beau frère de yazid.
          source el bidaya wa nihaya de ibn kathir

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          • #6
            je cherche à connaitre l'histoire de la religions de mes parents et de ma grand mère car je n'ai pas eu la chance de connaitre grand père décédé bien avant ma naissance.
            Cher tawenza,
            Pour se frayer un chemin les Chiites, essaient vainement par tous les moyens d'accorder une extrême importance confessionnelle a la mort de Hussein en imposant sur ce point toute une assise dogmatique que l'Islam n'avait jamais connu auparavant. On verra en ce sens que dans les rues, des hommes se flagellent et s’infligent des coups jusqu'au sang salissant ainsi indéfiniment la mémoire du martyr de Hussein. Loin de tout ce vacarme les sunnites rappellent au monde musulman qu'en 680, 61 de l'Hégire, Hussein, petit fils de notre prophète, paix et salut sur lui quitte La Mecque avec sa famille et un petit groupe de partisans et marche sur l'Irak, pour faire valoir les vrais droits à la succession califale ouverte après l'assassinat de son père Ali, gendre de Mohammed et quatrième calife de l'islam comme convenu avec Moawiya.. Sur la route de Koufa, Hussein et ses partisans sont défaits par les troupes du spoliateur Yazid. La tradition rapporte même qu'Hussein fut décapité et son corps mutilé à Karbala, où se trouve son tombeau, lieu saint des Chi'ites alors que la tète serait enterrée au Caire selon les prétentions égyptienne. Ce triste événement a donc une valeur historique incommensurable ou chaque musulman est tenu de ressentir en son for intérieur la plus grande des souffrances mais aucune valeur religieuse purement dogmatique ou confessionnelle. C'est pour la même raison que les sunnites ne commémorent pas la mort d'Abraham, Noé, Moise, Jésus, Mohammed ( que la paix soit sur eux) et la fin tragique des califes et celles de tout les grands musulmans.

            Dans l'embryon de l'état musulman la solidité du pouvoir ne reposait a un certain moment que sur la légitimité religieuse du prophète, c'est a dire sa personne-même, paix et salut sur lui.. Les structures sociales traditionnelles que sont la famille et la tribu ont été bel et bien relégués au deuxième plan par le prophète lui-même concernant bien sur seulement l'exercice du pouvoir temporel. Le prophète vénéré n'a nullement désigné clairement son successeur mais il a indiqué qu'Abou Bekr dirige la prière collective après sa mort. Ce n'est que plus tard comme a leurs accoutumée que les chiites prétendront que le messager avait désigné son cousin Ali pour lui succéder salissant ainsi toute la mémoire de Ahl El Beyt qui ne seraient donc que des coureurs derrière le pouvoir.. Il est pourtant plus que clair que le califat dépend du choix de la communauté des musulmans ou a la rigueur par consultation entre un certain nombre de personnalités éminentes qui après échange de points de vues désignent un homme qui devra recevoir par la suite l'allégeance de toute la communauté. C'est tout simplement cela ce qui s'est passé puisque par la suite tout le monde a prêté allégeance A Abou Bekr dont Ali Lui-même.


            Le plus grave ce n'est justement point le fait que les sunnites ou chiites se tromperaient ou pas, qui causerait un quelconque problème. Se tromper de gouverneur ne peut causer aucun problème. Le contentieux se situe au niveau de l'assise dogmatique chiite qui s'en est suivi et qui forme le crédo actuel des chiites. «Quiconque installe un autre Imam en dehors de Ali et ainsi retarde son califat est un polythéiste.» (El Kafi Vol. 10, p55).. Ces mots déclarent que tous les compagnons et tous les musulmans sauf les chiites sont mécréants et polythéistes. Nous le savons tous Ahl Sounna wal Djama’a croient profondément au califat de Ali mais après ceux de Abou Bakr, Omar et Othmane, qu’Allah les agréent tous.. C'est en ce sens que les Savants de la Sunna parmi les Salafs ont toujours été d’une intransigeance totale à l’égard de ce genre de secte, leur accorder une quelconque sympathie intellectuelle sous l’excuse de ne pas vouloir diviser la communauté musulmane qui l’est déjà assez n’est qu’une tromperie satanique afin de pouvoir mutiler la croyance pure des Sunnites.
            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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