Le parlement algérien gelé

[mohoo]

Les évènements semblent s’accélérer au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), chambre basse du parlement algérien dont le président Saïd Bouhadja est engagé depuis quelques jours dans un bras de fer avec les députés du FLN, parti majoritaire au sein de cette assemblée.

En effet, les députés ayant signé une pétition pour le retrait de confiance à Saïd Bouhadja, au nombre de 360 ont annoncé leur intention de geler toute activité au sein des structures de l’Assemblée populaire nationale jusqu’à la démission du président actuel de la chambre basse du parlement.


Dans la pétition adressée ce dimanche à Saïd Bouhadja, et dont le contenu a été consulté par Observ’Algérie, les 360 députés signataires reprochent notamment au président de l’APN une « mauvaise gestion des affaires de l’Assemblée » ainsi qu’un « recrutement douteux et anarchique de personnes sans aptitude ni intégrité et leur confier des postes et des salaires non mérités ».

Les signataires du document ont ainsi fait part de leur décision de retirer la confiance à Saïd Bouhadja dont ils exigent la démission, et ont annoncé le gel de toute activité au sein de l’Assemblée populaire nationale jusqu’à ce que leur revendication soit satisfaite.
ObserverAlgérie

[Pomaria]

Ce parlement doit être dissout, avec ses parlementaires et leur président.

[YSN]

Urgent ????

[danube]

Pour une boite surgelé c'est une evolution, enfin cela bouge pardon se momifie

[katiaret]

le parlement algérien gelé

depuis quand il étais active et légitime.....il ya plus de 15 ans que BOUTF ne prend pas en consideration cette institution mème il ya très longtemps quand remarque son absence a la prière de l'aid et féte national

[houari16]

En perfusion ??

[mohoo]

Prévue hier, la journée parlementaire consacrée à la charte pour la paix et la réconciliation nationale n’a pas eu lieu.

Son annulation a été décidée à la dernière minute par le président de la commission juridique de l’APN. Les raisons sont liées à l’invitation d’un expert de l’université de Los Angeles, aux Etats-Unis.

N’ayant pas obtenu le quitus de l’administration pour assurer la prise en charge de l’hôte, jugée «trop excessive», la journée a été tout simplement annulée par le président de la commission juridique, Amar Djilani, du FLN.

Un parti dont les députés, avec l’aide de leurs collègues des trois autres formations de l’alliance présidentielle, RND, Taj et PRA, ont initié une démarche commune pour débarquer Saïd Bouhadja, de son poste de président de l’Assemblée, à travers une pétition comportant quelque 320 signatures.

Se sachant protéger par la Constitution, la loi organique (16-12), portant organisation des deux Chambres et le règlement intérieur, qui ne prévoit que la démission et le décès, Bouhadja, qui connaît assez bien les rouages de la maison FLN dont il fait partie, ne veut pas céder.

«C’est à la partie qui m’a désigné de me demander de démissionner…», a-t-il lancé publiquement à ses détracteurs, sans identifier cette «partie». Hier, en quittant le bureau, les présidents des quatre groupes parlementaires montraient une mine totalement défaite, parlant tantôt de 24 heures tantôt de 36 heures comme délais de fin de mission du président.

Que s’est-il passé pour que des députés du FLN, du RND, de Taj et du MPA se liguent contre Bouhadja ? Peut-on croire que le limogeage du secrétaire général de l’Assemblée, Bachir Slimani, puisse être à l’origine de cette crise ?

Dans les couloirs de l’Assemblée, les députés les plus informés nous expliquent comment les événements, partis d’un «simple incident, se sont transformés en crise politique qui ne dit pas son nom et au centre de laquelle se trouvent deux noms : Bachir Slimani, secrétaire général de l’Assemblée, et Nadir Beladjal, chargé du protocole de son président».

Au mois d’août dernier, nous dit-on, «Bouhadja avait pris un congé du 12 au 25. Il a signé un ordre de mission à son chef de protocole pour qu’il l’accompagne en France, aux frais de l’Assemblée, mais le secrétaire général a refusé. Il a expliqué au président que le règlement ne peut accorder plus de 25% et que lui-même avait le pouvoir de signer pour obtenir les 100% de prise en charge.

Ce que Bouhadja a en réalité fait. Quelques jours après être rentré, à la veille d’un autre voyage toujours à destination de la France, pour des raisons médicales, il réclame une prise en charge intégrale pour son accompagnateur.

Le secrétaire général refuse et le président prend sur lui de signer l’ordre de mission. Quelques jours après son retour, lors d’une réunion du bureau de l’Assemblée, le président et le secrétaire général échangent des propos acerbes et Bouhadja finit par lâcher : ‘‘Je ne veux plus vous voir ici’’».
El Watan

[Harrachi78]

Urgent

Comme si il servait à quelque chose le jour d'avant ...

[sako]

«C’est à la partie qui m’a désigné de me demander de démissionner…», a-t-il lancé publiquement à ses détracteurs

On se croirait à la crèche !

[Saladin7757]

Je constate donc une chose : ils ne savent qu'aller se soigner en France en dilapidant l'argent du peuple ; puisse l'enfer les engloutir !

[medDZ]

Déjà que le président est gelé,

gelé ou pas on voit pas la différence, cela démontre bien leur inutilité sans parler de la nuisance qu'ils génère.

[Chegevara]

Pourquoi geler quelque chose qui est déjà gelée??!!

[rouge et or]

ca c'est vrai... rah maztoul...

[katiaret]

je pense qu'il n'auras pas de 5 eme mondât mais prolongement du mandat présidentiel a 3 ans avec dissolution de l'APN Parlement.....dans ce cas Ouled Abes et le grand perdent