Le spécialiste du monde arabe et musulman Antoine Sfeir est mort dans la nuit de dimanche 30 septembre à lundi 1er octobre, à l’âge de 70 ans, ont annoncé Les Cahiers de l’Orient, revue trimestrielle dont il était le fondateur.
Né à Beyrouth en 1948, Antoine Sfeir avait commencé sa carrière comme journaliste au service étranger du quotidien libanais francophone L’Orient le Jour en 1968. En 1976, alors que commence la guerre du Liban, il est enlevé et torturé par une milice palestinienne. Après avoir quitté le Liban, il poursuit dans les années qui suivent ses collaborations avec des titres de presse français et publie de nombreux essais destinés au grand public qui lui donnent la stature d’un expert reconnu de la région.
Conférencier et commentateur régulier des affaires moyen-orientales dans les médias français, notamment audiovisuels, Antoine Sfeir exerçait également en qualité de consultant pour des entreprises privées. En 2009, un ouvrage signé de sa main jugé trop complaisant à l’égard du la Tunisie de Zine Al-Abidine Ben Ali, lui vaut d’être accusé de collusion avec son régime autoritaire. Après la révolution tunisienne de 2011, Antoine Sfeir reconnaîtra s’être « trompé lourdement » sur la Tunisie.
Le Monde
Né à Beyrouth en 1948, Antoine Sfeir avait commencé sa carrière comme journaliste au service étranger du quotidien libanais francophone L’Orient le Jour en 1968. En 1976, alors que commence la guerre du Liban, il est enlevé et torturé par une milice palestinienne. Après avoir quitté le Liban, il poursuit dans les années qui suivent ses collaborations avec des titres de presse français et publie de nombreux essais destinés au grand public qui lui donnent la stature d’un expert reconnu de la région.
Conférencier et commentateur régulier des affaires moyen-orientales dans les médias français, notamment audiovisuels, Antoine Sfeir exerçait également en qualité de consultant pour des entreprises privées. En 2009, un ouvrage signé de sa main jugé trop complaisant à l’égard du la Tunisie de Zine Al-Abidine Ben Ali, lui vaut d’être accusé de collusion avec son régime autoritaire. Après la révolution tunisienne de 2011, Antoine Sfeir reconnaîtra s’être « trompé lourdement » sur la Tunisie.
Le Monde
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