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Algérie: vers l’annulation de l’élection présidentielle de 2019 ?

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  • Algérie: vers l’annulation de l’élection présidentielle de 2019 ?

    ActualitéLa unePolitique

    Par Yasmine - 1 octobre 2018 à 16:39
    ObervAlgérie


    Alors que la campagne présidentielle devrait être en pleine ébullition, tout semble calme à sept mois de l’échéance. Les partis politiques se prélassent, les candidats ne veulent pas tenir tête à leur doyen mettant ainsi le citoyen dans une confusion totale.

    Présentement, rien ne semble indiquer une quelconque action politique. Tout laisse croire justement qu’aucune compagne ne se prépare. Et si la présidentielle de 2019 n’aura pas lieu ? Ce scénario est envisageable et sa mise en scène aurait déjà commencé. L’acteur principal est Said Bouhadja, le président de l’assemblée Populaire Nationale.



    Et si la démission de Bouhadja était orchestrée ?

    Cela fait déjà quelques jours, que le président de l’APN nargue tout le monde avec son intention de démissionner, qui ne voit pourtant pas le jour. Avec plus de 320 signatures de députés contre lui, la question ne devrait plus se poser… Sauf si ce dernier est soutenu par la présidence (comme l’auraient rapporté certains médias).

    Un accord a-t-il été passé entre la chambre basse et la présidence ?

    Il est fort probable Ce refus est monté de toutes pièces. Car si S.Bouhadja est soutenu (secrètement) par la présidence, il ne devrait pas quitter son poste malgré les pressions exercées contre lui. Si ce dernier ne quitte pas son poste nul ne peut le limoger sauf si le Président de la République décide de dissoudre le parlement. Cela n’a pas de sens ?

    Gagner du temps permettra t-il de maintenir la situation actuelle?

    Absolument .Si le parlement est dissous, cela voudra dire que l’élection présidentielle sera reportée pour un délai maximum de trois ans. Les législatives seront programmées et réorganisées au bout de quelques mois, et ce n’est qu’après avoir installé le nouveau parlement qu’on évoquera les présidentielles.

    ....

  • #2
    je ne pense pas que le systeme irait jusqu'a l'annulation ca serait absurde et contre productif. Mais à vrai dire, les elections ont été annulées en 62. le reste n'est que designation selon la légitimité historique. Alors on va encore voter pour quelqu'un de désigné, soit dans la continuité ou dans le changement
    Dernière modification par rouge et or, 01 octobre 2018, 18h58.

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    • #3
      En Janvier 1992, il y avait eu dissolution de l'assemblée et démission simultanée du président de la république : ce qui a crée un vide juridique... Ce cas n'avait pas été envisagé juridiquement... Et a abouti à la situation que vous connaissez depuis !
      Dernière modification par choucha, 02 octobre 2018, 12h27.

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      • #4
        L'auteur de l'article subodore une orchestration, une machination, foutre le bordel à l'assemblée pour la dissoudre et donner 3 ans de plus à Bouteflika.

        Ils sont capables de tout, les mafieux !

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        • #5
          De toutes les façons, il est inimaginable que le larbin Ould Abbas ait agit de son propre initiative. Au vu de sa réputation d'aplat-ventriste, il ne fait aucun doute que ce qui se trame lui a été susurré par celui qui tient les ficelles de ce pantin.
          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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          • #6
            L'orchestration se précise


            Algérie : Bouhadja menace de provoquer la dissolution du parlement
            Par Jugurta Nam - 2 octobre 2018 à 14:38


            Au cœur d’une polémique depuis plusieurs jours et sommé de quitter son poste par les députés de la majorité au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), le président de la chambre basse du parlement Saïd Bouhadja n’entend rien lâcher, même au risque de provoquer la dissolution de l’APN.

            Saïd Bouhadja, qui ne semble pas affecté par les pressions qu’exercent sur lui pas moins de 360 députés au sein de l’hémicycle Zighoud Youcef, campe en effet sur sa position et ne veut pas quitter son poste, même au risque de provoquer la dissolution de l’APN. « Je ne démissionnerai pas parce que je ne reconnais pas avoir commis des erreurs » a déclaré Saïd Bouhadja cité ce mardi par le quotidien francophone Liberté. « Je reste quitte à provoquer la dissolution de l’APN » a-t-il menacé.



            Saïd Bouhadja, qui a rejeté en bloc les accusations portées contre lui par ses opposants, n’entend donc pas céder aux pressions dont il fait l’objet, cela au moment où les députés de la majorité des partis représentés à l’APN ont décidé de geler toute activité au sein de cette assemblée jusqu’à la démission de son président. Cette situation risque, rappelons-le, de conduire à la dissolution pure et simple de la chambre basse du parlement si aucune des parties belligérantes dans cette crise n’accepte de faire machine arrière.

            À noter enfin que le chef de l’État Abdelaziz Bouteflika, habilité à intervenir en pareille circonstance, n’a toujours pas réagi à cette crise qui secoue l’une des institutions-clés du pays depuis plusieurs jours.

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