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GNL : Un appel d’offres bientôt lancé

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  • GNL : Un appel d’offres bientôt lancé

    Le Maroc s'apprête à lancer un appel d’offres concernant le projet de Gaz naturel liquéfié (GNL), a indiqué lundi le ministre de l’Énergie, Aziz Rabbah en marge de la 11e Conférence arabe de l’énergie qui se tient à Marrakech. Le plan GNL doit mobiliser des investissements de 4,6 milliards de dollars pour la réalisation d’infrastructures et des centrales à cycles combinés de l’ONEE.
    Le terminal gazier sera réalisé à Jorf Lasfar.
    Au total, 7 milliards de mètres cubes de gaz devraient être importés d’ici 2025.
    Par L’Économiste


  • #2
    Le 26 septembre, l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a annoncé l’octroi d’une subvention au ministère marocain de l’Energie pour financer l’ « étude de faisabilité pour la construction d’un terminal d’importation de GNL et d’installations de regazéification qui seraient reliés au Gazoduc Maghreb-Europe (GME) ». Confiée à la société américaine Lixia Capsia Gestionis LLC, cette étude « consiste à évaluer les sites potentiels de développement d’un terminal d’importation de GNL ; une installation de regazéification pour fournir jusqu’à 5,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an ; et un pipeline reliant le terminal d’importation de GNL au MEG », explique un communiqué de l’USTDA.

    « Ce projet aidera à répondre à la demande croissante de gaz naturel au Maroc, tout en créant de nouvelles opportunités commerciales pour les entreprises américaines », déclare Thomas R. Hardy, directeur des affaires publiques de l’USTDA, cité dans le même communiqué.
    Le coût de l’étude ? 1,5 million de dollars, nous confie le ministre de l’Energie Aziz Rebbah Aziz Rebbah. « C’est une étude très poussée sur la logistique globale du gaz au Maroc. Compte tenu de l’évolution des sites de production, l’étude donnera les meilleurs scénarios logistiques à adopter », poursuit le ministre, précisant « qu’elle doit définir aussi l’idée de l’institution publique-privée qui sera créée ».
    « C’est une étude très profonde, avec tous les détails, sur la logistique dans toutes ces facettes ainsi que l’institution qui va voir le jour », insiste Aziz Rebbah. Quant au terminal, le ministre nous explique que le choix du site est fait. « Ce sera à Jorf Lasfar, c’est décidé, » tranche-t-il.

    Jorf, vraiment ?

    En 2014, le ministre avait présenté devant le roi Mohammed VI le plan « Gas to power » qui vise à augmenter la part du gaz naturel dans le mix énergétique marocain, pour réduire la part du charbon tout en réduisant la dépendance énergétique du Maroc vis-à-vis de l’Algérie.
    Ce plan prévoit notamment la construction d’un terminal gazier à Jorf Lasfar, une jetée maritime pour accueillir les navires chargés de gaz naturel liquéfié (GNL), un espace de stockage, un gazoduc de 400 kilomètres, et des centrales électriques. Le tout nécessitant un investissement évalué à 4,6 milliards de dollars.

    Dans une enquête parue en juillet, TelQuel démontrait que le choix de Jorf Lasfar était plus coûteux, comparé à une autre ville plus au nord, car éloigné du Gazoduc Maghreb-Europe et des centrales électriques de Tahaddart et Oued El Makhazine. « C’est une bêtise de faire le terminal à Jorf. […] Il va falloir construire une digue sur une partie très houleuse, » nous expliquait en outre une source au fait du dossier. « L’ONEE a toujours voulu faire ce projet soit à Tanger ou Nador soit à Kénitra. Akwa était pour Jorf Lasfar, car c’est là où sont concentrées ses capacités de stockage », poursuivait-elle.

    Machine arrière ?

    En décembre 2017, Aziz Rebbah avait déjà présenté un avant-projet de loi sur le secteur aval du gaz naturel qui prévoyait une série de mesures censées « donner un fort signal incitatif aux investisseurs, en particulier étrangers, pour développer l’infrastructure, équipement et réseau de transport et de distribution très peu développé aujourd’hui », selon la note de présentation de l’avant-projet. Tarifs, obligation de service public des acteurs impliqués ou encore régulation des monopoles pour le transport et la distribution, étaient ainsi détaillés.

    Mais après une phase de commentaires, les choix stratégiques du projet de loi avait été remis en question par les acteurs amenés à jouer un rôle dans ce plan gazier. « Nous allons prendre en compte les différentes remarques et commentaires constructifs.
    Nous sommes en train de les analyser, mais il semble qu’il y ait des échos concernant le système de transport du gaz » , nous déclarait alors le ministre de l’Energie.
    La majorité des observateurs se penchaient effectivement sur la Société nationale de transport du gaz (SNTG), une société privée que la loi créerait, pour assurer en situation de monopole le transport du gaz dans tout le Maroc, et dont l’État pourrait être actionnaire en apportant son gazoduc existant au capital (le Gazoduc Maghreb-Europe). Celle-là même dont Lixia Capsia Gestionis doit à présent « définir l’idée », selon le ministre.

    GNL : 80 groupes se positionnent pour le méga projet marocain à 4,5 MM$

    Aziz Rebbah, a annoncé que près de 80 groupes sont intéressés actuellement par le projet du gaz naturel liquéfié (GNL) au port Jorf Lasfar, dont le montant s’élève à près de 4,5 milliards de dollars. Le ministère est en train de mettre les dernières retouches pour l’annonce des appels d’offres pour ce projet, a ajouté le ministre.
    Dernière modification par Raco, 01 octobre 2018, 23h55.

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    • #3
      Selon le ministre de l’Energie, Aziz Rabbah l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) annonçait, le 26 septembre, l’octroi d’une subvention à son ministère pour financer l’ « étude de faisabilité pour la construction d’un terminal d’importation de GNL et d’installations de regazéification qui seraient reliés au Gazoduc Maghreb-Europe (GME) ».

      L’étude qui « consiste à évaluer les sites potentiels de développement d’un terminal d’importation de GNL une installation de regazéification pour fournir jusqu’à 5,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an et un pipeline reliant le terminal d’importation de GNL au gazoduc Maghreb-Europe », selon l’USTDA, a été confiée à… la société américaine Lixia Capsia Gestionis LLC pour un budget d’1,5 millions de dollars.

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      • #4
        Oui une autre étude

        « étude de faisabilité pour la construction d’un terminal d’importation de GNL et d’installations de regazéification qui seraient reliés au Gazoduc Maghreb-Europe (GME) ».

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        • #5
          Qu'est-ce qu'ils ont à être excités comme des puces autour de ce GME ??

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          • #6
            J'ai divisé le traité des oiseaux en quatre livres :
            Le premier traite du vol par battement d'ailes (vol ramé);
            Le deuxième du vol par la faveur du vent (vol plané);
            Le troisième du vol en général des chauve souris, poissons, insectes; La quatrième du vol artificiel.
            La chauve-souris n'est pas un oiseau mais elle ne le sait pas et elle continue de voler et de pondre des oeufs.

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            • #7
              Le Maroc va prolonger le contrat du Gazoduc Maghreb-Europe en 2021, selon le ministre algérien de l'Energie Le Maroc va prolonger le contrat d'importation de gaz de l'Algérie a déclaré, lundi 1er octobre aux médias, Mustapha Guitouni, ministre algérien de l'Energie, rapporte Reuters. Il a rappelé qu'en 2021, le Maroc sera propriétaire du gazoduc.

              M. Guitouni s'est exprimé après sa réunion avec Aziz Rebbah, ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable, dans le cadre les travaux du 11e Congrès arabe de l'énergie, organisé par l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep), à Marrakech.
              Selon le ministre algérien, d'autres réunions auront lieu pour négocier les termes du contrat.
              "Nous avons discuté de l'approvisionnement en gaz et en électricité", a-t-il expliqué aux journalistes sans fournir d'autres détails. Le Maroc va s'approprier le gazoduc Maghreb-Europe en 2021, a-t-il ajouté, selon la même source.

              Ces déclarations confirment ainsi les révélations faites par Médias24 dans un article précédent.
              En effet, le gazoduc Maghreb-Europe (GME) est propriété de l'Espagne jusqu'en 2020. En 2021, il devient propriété du Maroc. Il ne s'agit donc pas de la fin d'un contrat mais d'un changement de propriétaire.
              Rappelons que depuis son entrée en service en 1996, le gazoduc Maghreb-Europe, long de 1.300 km, part du gisement algérien de Hassi R’mel, traverse 540 km de territoire marocain avant de continuer sa route (maritime et terrestre) jusqu’à sa destination finale, Cordoue.

              En échange du droit de passage du gaz algérien (13,5 milliards de mètres cubes par an), le Maroc perçoit, depuis 2011, une redevance annuelle, en nature, d’un demi-milliard de mètres cubes de gaz, soit près de la moitié de la consommation annuelle du Royaume.
              La presse algérienne a rapporté récemment que son ministre de l’Energie a lancé, mercredi 12 septembre, un chantier de déviation du GME reliant directement l’Algérie à l’Espagne sans passer par le Maroc, et qui sera prêt en 2020.
              Le ministre algérien a déclaré que le branchement du GME au gazoduc Medgaz (qui a une capacité de 8 MM m3/an) avait pour seul objectif d’accroître le volume des exportations gazières de l'Algérie.

              Les médias des deux pays (Maroc et Algérie) ont toutefois interprété ses déclarations comme une volonté de se préparer à la non-reconduction de l'accord de transport de gaz en 2021.
              Lors d'une conférence de presse le 24 septembre dernier, Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de Sonatrach, a expliqué que "l'Algérie n'a aucun intérêt à couper le passage du gaz par le gazoduc Maghreb-Europe". "Au contraire, nous n'y avons aucun intérêt.
              Notre intérêt, c'est d'augmenter nos exportations. Nous avons lancé un deuxième gazoduc pour augmenter notre capacité et pas pour fermer la voie du gazoduc Maghreb-Europe existant", a-t-il ajouté.

              Ces rumeurs ont également été démenties par M. Guitouni, il y a quelques jours.

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              • #8
                Code:
                Le Maroc va s'approprier le gazoduc Maghreb-Europe en 2021
                Bof, pour une fois que vous allez devenir propriétaire de quelque chose ...

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                • #9
                  tendara y rien sur google earth!!! même pas une baraque de chantier!!
                  Dernière modification par magh91, 02 octobre 2018, 21h14.

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                  • #10
                    Google Maps
                    https://maps.google.com/

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                    • #11
                      Sound Energy veut renflouer sa trésorerie. La compagnie d’exploration gazière britannique va mettre sur le marché plus de 30,82 millions de nouvelles actions

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                      • #12
                        sa sent l arnaque a 100 kilométres!!

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                        • #13
                          Selon le ministre algérien, d'autres réunions auront lieu pour négocier les termes du contrat.
                          "Nous avons discuté de l'approvisionnement en gaz et en électricité", a-t-il expliqué aux journalistes sans fournir d'autres détails. Le Maroc va s'approprier le gazoduc Maghreb-Europe en 2021, a-t-il ajouté, selon la même source.
                          Le PDG il n'a jamais déclaré que le gazoduc devient propriété du Maroc en 2021

                          Pour qu'il devient propriétaire du gazoduc (540 km) il faut que le Maroc passe a la caisse pour le rachat de parts espagnols et portugai

                          Le Maroc va prolonger le contrat du Gazoduc Maghreb-Europe en 2021, selon le ministre algérien de l'Energie Le Maroc va prolonger le contrat d'importation de gaz de l'Algérie a déclaré, lundi 1er octobre aux médias, Mustapha Guitouni, ministre algérien de l'Energie.
                          Il n'y a pas de contrat entre l'Algerie et le Maroc sur le gazoduc Maghreb-Europe

                          il s'agit du prolongement de l’importation de gaz de l’Algérie contrat de 10 ans signé en 2011 qui prendra fin en 2021

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                          • #14
                            MARRAKESH, Morocco, Oct 1 (Reuters) - Morocco will extend contracts to import gas from Algeria and take full ownership of a gas pipeline linking Algeria to Europe, Algerian energy minister Mustapha Guitouni said on Monday, in a sign of cooperation between the neighbouring countries.
                            After a meeting with his Moroccan counterpart Aziz Rabbah in Marrakech, Guitouni said that further meetings will take place to agree on the terms of the contract.
                            “We discussed gas and electricity supply,” he told reporters without providing details.
                            In 2011 Morocco signed a 10-year contract with Algerian state energy company Sonatrach to import 640 million cubic metres (mcm) of gas through the Algerian pipeline to Spain.

                            The kingdom will take ownership of the pipeline in 2021, Guitouni said.
                            Rabbah did not comment to reporters after the meeting held on the sidelines of an Arab energy conference.
                            The contract renewal had been shrouded in doubt after recent gas discoveries in the kingdom and plans by Morocco to build a $4.5 billion liquefied natural gas terminal in Jorf Lasfar.
                            There is little cooperation between neighbours Morocco and Algeria because of the Western Sahara conflict.
                            Morocco annexed the former Spanish colony in 1975 and the territory has since been the subject of a dispute with the Polisario Front, an independence movement backed by neighbouring Algeria. (Reporting by Ahmed ElJechtimi Additional reporting by Lamine Chikhi Editing by Ulf Laessing and David Goodman)

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                            • #15
                              tout chaud Selon des informations rapportées par l’agence Bloomberg et citées par Ecofin, le Maroc envisage de revenir sur le marché international de la dette en 2019

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