Inéluctablement, l'opération Ecouvillon avait donné naissance au Front du Polisario.
D'autre part, il faut savoir que le banni heureux à Madagascar le sultan Mohamed V avait transiter par Paris auparavant de rejoindre le Maroc. C'est lors de ce séjour forcé parisien que MV "vendra le Maroc" en acceptant toutes les conditions françaises en vue de la pseudo-indépendance marocaine.
- Le 2 octobre 1955, l’Armée de libération nationale mènera sa première opération dans le Nord du Maroc contre les forces du protectorat. Durant deux jours, les résistants marocains réussiront à infliger d’importants dégâts matériels et humains et contrôler les montagnes au nord de Taza. L’armée se divisera ensuite en deux courants pour continuer à opérer dans le sud du royaume jusqu’en 1958.
(…).
Armée de libération du Sud et l'«opération Ecouvillon»
Le 16 novembre 1955, le sultan Mohammed Ben Youssef - futur roi Mohammed V - et sa famille débarquent à l’aéroport de Rabat. Le Maroc vient de gagner sa dernière bataille pour l’indépendance. Mais l’Armée de libération nationale ne baissera pas encore les armes. Ses membres considèrent que le royaume doit libérer l’ensemble de ses territoires, notamment ceux sous colonisation espagnole. Leur mission n’étant pas encore finie, ils refusent donc d’intégrer les Forces armées royales (FAR) ou de rendre les armes.
Le 29 mai 1956, la branche Nord de l’ALN fusionnera avec les FAR mais certains de ces membres partiront au sud rejoindre l’autre branche de l’ALN pour continuer de mener la vie dure aux Espagnols.
Abbas Messaâdi, l’un des fervents opposants à l’idée de rejoindre les FAR, est assassiné à Fès le 27 juin 1956. Dans son ouvrage «Hassan II, de Gaulle, Ben Barka. Ce que je sais d’eux» (édition Karthala, 2010), Maurice Buttin revient d’ailleurs sur ce crime jamais élucidé, rapportant même qu’un certain Karim Hajjaj soupçonné d’avoir assassiné Messaâdi aurait reconnu son crime et avancé l’avoir commis «sur ordre de Ben Barka». Le 3 juillet 1956, une cérémonie est alors organisée au Palais royal à Rabat où des membres de l’ANL, ayant récemment rejoint les FAR, viendront présenter leur allégeance au sultan Mohammed Ben Youssef-.
Ya….bi (extraits)
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D'autre part, il faut savoir que le banni heureux à Madagascar le sultan Mohamed V avait transiter par Paris auparavant de rejoindre le Maroc. C'est lors de ce séjour forcé parisien que MV "vendra le Maroc" en acceptant toutes les conditions françaises en vue de la pseudo-indépendance marocaine.
- Le 2 octobre 1955, l’Armée de libération nationale mènera sa première opération dans le Nord du Maroc contre les forces du protectorat. Durant deux jours, les résistants marocains réussiront à infliger d’importants dégâts matériels et humains et contrôler les montagnes au nord de Taza. L’armée se divisera ensuite en deux courants pour continuer à opérer dans le sud du royaume jusqu’en 1958.
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Armée de libération du Sud et l'«opération Ecouvillon»
Le 16 novembre 1955, le sultan Mohammed Ben Youssef - futur roi Mohammed V - et sa famille débarquent à l’aéroport de Rabat. Le Maroc vient de gagner sa dernière bataille pour l’indépendance. Mais l’Armée de libération nationale ne baissera pas encore les armes. Ses membres considèrent que le royaume doit libérer l’ensemble de ses territoires, notamment ceux sous colonisation espagnole. Leur mission n’étant pas encore finie, ils refusent donc d’intégrer les Forces armées royales (FAR) ou de rendre les armes.
Le 29 mai 1956, la branche Nord de l’ALN fusionnera avec les FAR mais certains de ces membres partiront au sud rejoindre l’autre branche de l’ALN pour continuer de mener la vie dure aux Espagnols.
Abbas Messaâdi, l’un des fervents opposants à l’idée de rejoindre les FAR, est assassiné à Fès le 27 juin 1956. Dans son ouvrage «Hassan II, de Gaulle, Ben Barka. Ce que je sais d’eux» (édition Karthala, 2010), Maurice Buttin revient d’ailleurs sur ce crime jamais élucidé, rapportant même qu’un certain Karim Hajjaj soupçonné d’avoir assassiné Messaâdi aurait reconnu son crime et avancé l’avoir commis «sur ordre de Ben Barka». Le 3 juillet 1956, une cérémonie est alors organisée au Palais royal à Rabat où des membres de l’ANL, ayant récemment rejoint les FAR, viendront présenter leur allégeance au sultan Mohammed Ben Youssef-.
Ya….bi (extraits)
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