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Energie: Le Maroc veut prolonger ses contrats d'achat de gaz algérien

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  • Energie: Le Maroc veut prolonger ses contrats d'achat de gaz algérien

    par Yazid Alilat


    Une semaine après les déclarations du P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour sur la poursuite des livraisons de gaz algérien au Maroc via le gazoduc ‘Maghreb Europe' (GME), c'est le ministre de l'Energie Mustapha Guitouni, qui annonce que Rabat va prolonger les contrats d'importation de gaz algérien.

    Le ministre algérien a annoncé, lundi à Marrakech, en marge des travaux de l'Opaep (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole) que l'accord de fourniture de gaz algérien, au Maroc via, le gazoduc ‘Pedro Duran Farell' (GPDF) sera reconduit. Mieux, il a annoncé, également, que le royaume chérifien prendra la pleine propriété de ce gazoduc. Selon M. Guitouni, qui a rencontré son homologue marocain Aziz Rabbah, des réunions sont prévues avec la partie marocaine pour discuter des conditions de ce contrat. « Nous avons discuté de l'approvisionnement en gaz et en électricité », a déclaré à la presse le ministre algérien, sans donner plus de détails sur ce deal.

    En 2021, le Maroc, a ajouté M. Guitouni, « deviendra propriétaire du gazoduc », du moins pour la partie traversant son territoire. Le ministre marocain n'a, de son côté, fait aucun commentaire. L'annonce de M. Guitouni infirme, par ailleurs, les commentaires de la presse nationale, faisant état de la fin des livraisons de gaz algérien au royaume du Maroc, via le GME. D'autant que Rabat va construire un terminal de gaz naturel liquéfié de 4,5 milliards de dollars à Jorf Lasfar, près de la ville d'El Jadida (80 km au sud de Casablanca), et dont l'appel d'offres sera lancé, incessamment, selon le ministre marocain de l'Energie. En réaction à ces informations, le P-DG de Sonatrach avait, lors d'une conférence de presse, la semaine dernière, affirmé que «l'Algérie n'a aucun intérêt à couper le passage du gaz par le gazoduc Maghreb-Europe. Notre intérêt, c'est d'augmenter nos exportations». «Pourquoi vais-je couper ce pipeline», s'est interrogé Ould Kaddour, expliquant que «je veux qu'il reste. Et, maintenant, si les Marocains décident de l'arrêter, c'est leur problème.» Lors de l'inauguration des travaux de réalisation du pipeline d'El Aricha à Beni-Saf, il a précisé que «nous avons lancé un 2ème gazoduc pour augmenter notre capacité et pas pour fermer la voie du gazoduc existant.» Pour que Sonatrach augmente ses capacités de production de gaz, «il faut, aussi, les transporter, et pour pouvoir les expédier, il faut qu'il y est des pipes.» Les travaux d'extension du GME vers le gazoduc ‘Medgaz' sur 200 km, avaient débuté, le 12 septembre dernier dans la wilaya de Tlemcen. Une extension qui permettra de relier le gazoduc ‘Pedro Duran Farell', qui va d'El Aricha (wilaya de Tlemcen), vers l'Espagne, à travers le Maroc et le détroit de Gibraltar, au 2ème gazoduc sous-marin, le ‘Medgaz', qui va de Beni-Saf (wilaya d'Ain Témouchent) à Almeria (Espagne). Ce projet, officiellement, permettra d'améliorer les volumes d'exportations de gaz algérien vers l'Espagne, de 8 mds de m³/an à 10 mds de m³/an, selon le P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour. « Notre objectif est de continuer à produire plus de gaz et à en transporter plus vers l'Europe et en particulier vers l'Espagne », avait-il, récemment déclaré. Dans l'intervalle, il semblerait que les besoins en gaz du Maroc ne soient pas comblés par l'accord signé en 2016 à Abuja (Nigeria), pour la fourniture de gaz nigérian. Le Maroc avait, en effet, signé un accord pour la fourniture de gaz nigérian, à partir du gazoduc ouest-africain (GOA), qui consiste en la construction d'une extension vers le Maroc de ce pipeline, en fonctionnement depuis 2010, et qui relie les zones gazières du sud du Nigeria au Bénin, au Togo et au Ghana. Mais, ce sera, pour le moment, le gaz algérien qui intéresse les Marocains, qui comptent devenir propriétaires de la partie du GME, traversant le Maroc. Car l'actuel accord sur le GME expirera en mars 2021, après sa reconduction pour 10 ans en 2011. Ce contrat porte, dans sa première phase, sur la livraison d'un volume de 0,64 milliard de m³ (640 millions de m³) par an, sur une durée de 10 ans, qui seront acheminés via le gazoduc ‘Pedrod Duran Farell'. Le gaz algérien est utilisé pour alimenter les centrales thermiques de l'Office national de l'électricité (ONE), celle d'Ain Béni Mathar (80 km au sud d'Oujda) combinant le gaz et le solaire d'une capacité de 470 MW et celle de Tahaddart (à Assilah, près de Tanger), d'une capacité de 385 MW. Le Maroc prélève, en outre, du gaz algérien à partir du GME comme rémunération de droit de passage de ce gazoduc sur son territoire. La centrale de Tahhadart est implantée à, seulement 13 km, d'un tronçon du GME, ainsi que celle de Ain Beni Mathar.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2

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    • #3
      ses contrats d'achat de gaz algérien
      Achat !!!?
      Je croyais que le voisin ne se faisait pas payer..... oeilfermé

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      • #4
        Très sage ! Maydoum ghir essah !

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        • #5
          tant que cela reste dans un pourcentage contrôlable, c'est la bonne décision à faire, je crois que le Maroc a une stratégie de diversification de fournisseurs depuis longtemps de sorte de ne pas être en otage a aucun fournisseur.

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          • #6
            Envoyé par Hichamkech
            tant que cela reste dans un pourcentage contrôlable, c'est la bonne décision à faire, je crois que le Maroc a une stratégie de diversification de fournisseurs depuis longtemps de sorte de ne pas être en otage a aucun fournisseur.

            Une semaine après les déclarations du P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour sur la poursuite des livraisons de gaz algérien au Maroc via le gazoduc ‘Maghreb Europe' (GME), c'est le ministre de l'Energie Mustapha Guitouni, qui annonce que Rabat va prolonger les contrats d'importation de gaz algérien.
            Renouvellement du contrat d'achat par le Maroc par ce que le gazoduc ‘Maghreb Europe' ne rapporte plus comme avant depuis la mise en service le gazoduc ‘Medgaz'

            Lors de l'inauguration des travaux de réalisation du pipeline d'El Aricha à Beni-Saf, il a précisé que «nous avons lancé un 2ème gazoduc pour augmenter notre capacité et pas pour fermer la voie du gazoduc existant.» Pour que Sonatrach augmente ses capacités de production de gaz, «il faut, aussi, les transporter, et pour pouvoir les expédier, il faut qu'il y est des pipes.» Les travaux d'extension du GME vers le gazoduc ‘Medgaz' sur 200 km, avaient débuté, le 12 septembre dernier dans la wilaya de Tlemcen.
            En vérité le bute reduire le passage par le Maroc pour augmenter les exportations via le gazoduc Medgaz puisque le gazoduc de 200 km sera connecté a partir du gazoduc Maghreb Europe de El Aricha vers Béni Saf

            Dc le gazoduc Medgaz seule suffit pour exporter les besoins de l’Espagne durant les les prochaines années
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            Septembre 2018: L’Algérie a signé un nouveau contrat de livraison de gaz avec l’Espagne d’une durée de 9 ans, concerne la livraison de 9 milliards de mètres cube par an.


            En 2017 11,8 milliards M3 exportés par l’Algérie vers l’Espagne et le Portugal via les deux gazoducs Medgaz et Maghreb Europe
            Dernière modification par MEC213, 05 octobre 2018, 22h17.

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