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Quand Ould-Abbès traitait les Algériens de «pieds de chèvres» (kerîn el-maîz)!

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  • Quand Ould-Abbès traitait les Algériens de «pieds de chèvres» (kerîn el-maîz)!

    Témoignage – Quand Ould-Abbès traitait les Algériens de «pieds de chèvres» (kerîn el-maîz)
    Par Karim B. – AP

    Des passages du livre du moudjahid Mohamed-Seghir Benachenhou, "Liberté, j’écris ton sang", paru il y a trois ans, circulent depuis quelques jours dans l’hémicycle Zighoud-Youcef.

    Ils concernent le passé peu glorieux du secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, que l’auteur ne cite pas nommément, mais dont beaucoup d’indices montrent que c’est à lui que le moudjahid fait allusion dans son témoignage. En tout cas, les députés qui ont «capté» ce récit dans un livre qui n’a pourtant pas été médiatisé sont certains que c’est bien du secrétaire général du FLN qu’il s’agit.

    Le moudjahid Mohamed-Seghir Benachenhou rapporte un fait qui met à nu la lâcheté de l’arrogant Djamel Ould-Abbès qui «s’est arrangé pour rejoindre le Maroc» et éviter ainsi d’aller au casse-pipe.

    Extrait du livre(*) :
    «(…) Un autre compagnon nous a rejoints dans notre fuite. C’était un ami à Mansour au collège de Slan ; ce camarade a paniqué et prit peur d’être arrêté au motif que son ami Mansour, terroriste notoire, avait disparu. Un jour, il m’avait dit : ‘’Si Benachenhou, jusqu’à quand devrions-nous vivre comme ça, traqués, affamés, toujours à la recherche d’une cache en plein milieu de l’hiver ?’’.

    Je savais que notre camarade d’infortune était mal préparé psychologiquement, lui qui, vivant au sein d’une famille bourgeoise, était le plus privilégié d’entre nous.
    Je lui répondis : ‘’C’est la vie du maquis, tu vas en baver, tu vas vivre bien d’autres épreuves, en tout cas nous, toi, moi et les autres, nous avons choisi notre destin, c’est la Révolution. Sache que de ce fait nous sommes des sacrifiés, nous ne survivrons pas à l’indépendance’’.
    Il me répondit : ‘’Tu crois que je vais donner ma vie aux kerîn el-maîz ? (pieds de chèvres) ?’’. C’était une formule populaire exprimant le mépris pour les musulmans et la basse classe sociale des laissés-pour-compte.

    Surpris par cette réponse cinglante à laquelle je ne m’attendais pas, je lui ai répondu : ‘’Ecoute-moi, tu n’as rien fait jusqu’à présent, tu peux retourner chez toi, au pire, ils vont t’interroger sur Mansour que tu connais au collège, rien d’autre puisque tu n’as jamais été impliqué avec lui dans ses activités terroristes, et c’est la vérité puisque tu n’as participé à aucune action dans ce sens.’’ J’ai cru un moment qu’il plaisantait, mais l’avenir me montra qu’il était sérieux. En effet, au moment où nous avons été affectés Abi Ayad Abdelkrim, Benachenhou Mansour et moi-même dans des sections différentes, notre ami s’est arrangé pour rejoindre le Maroc, au prétexte qu’il avait effectué des études supérieures à l’étranger. A l’indépendance, il était titulaire de diplômes qui exigeaient 12 ans d’études supérieures ! Ce dernier a toujours occupé les plus hauts postes de responsabilité de l’Etat. Il a été nommé plusieurs fois ministre, il est actuellement (au moment de la parution du livre, ndlr) sénateur du tiers présidentiel.


    Ce sont ces bonhommes qui étaient planqués à l’étranger qui ont réussi à se frayer un chemin dans les sphères de la République parce qu’ils ont tissé des liens solides avec des planqués comme eux pendant que les vrais combattants affrontaient la troisième puissance militaire du monde, laissant mourir sur leur chemin, dans les champs de bataille, les meilleurs d’entre eux.
    »

    (*) Récit publié tel quel, extrait du livre Liberté, j’écris ton sang de Mohamed-Seghir Benachenhou, paru aux éditions El-Maarifa en 2015, pp. 45-46.
    A.P
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Ce sont ces bonhommes qui étaient planqués à l’étranger qui ont réussi à se frayer un chemin dans les sphères de la République parce qu’ils ont tissé des liens solides avec des planqués comme eux pendant que les vrais combattants affrontaient la troisième puissance militaire du monde, laissant mourir sur leur chemin, dans les champs de bataille, les meilleurs d’entre eux.»
    Les Néocolons
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Les néocolons d'Algerie dépensent des fortunes pour se faire de la pub à la barbe des Algériens

      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Quand Ould-Abbès traitait les Algériens de «pieds de chèvres» (kerîn el-maîz)!

        il n'était pas loin de bute il lui fallut juste de remplacer "pieds de chèvre"par "bras de chevre"
        L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
        Albert Einstein

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        • #5
          S'il etait un Moudjahid , il aurait su que c'etait les generaux français qui designaient ainsi(kerin el miiz) les combattants de l'ALN en constatant l'agilité avec laquelle ils escaladaient le relief accidenté plus rapidement que leurs commandos !
          une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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          • #6
            Oualah que j'ai pas envie de gaspiller une goute d'encre pour une crapule pareille ... Mais il serait bon de savoir que ce gugus a toujours souffert du syndrome du crocodile...PETITES MAINS ET GRANDE GUEULE...

            Sur le plan pratique...IL EST STÉRILE COMME LE MULET...

            sab'hane Allah...

            si Tayeb...
            "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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            • #7
              Les gens du Sud étaient désignés par cette expression meprisante pour les rabaisser :" Sahraoua kar3in lam3iz "
              Pourquoi l'auteur n'a pas désigné expressément DOA ???
              Dernière modification par ELKSOURI, 04 octobre 2018, 17h12.

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              • #8
                ‘’Ecoute-moi, tu n’as rien fait jusqu’à présent, tu peux retourner chez toi, au pire, ils vont t’interroger sur Mansour que tu connais au collège, rien d’autre puisque tu n’as jamais été impliqué avec lui dans ses activités terroristes, et c’est la vérité puisque tu n’as participé à aucune action dans ce sens.’’
                n'à t'il pas tiré à coup de pistolet sur la noblesse de la cause à qui ses compagnons héroïques ont donné leur âmes en qualifiant leur activités de terrorisme?

                peut être qu'on devrait appréhende l'expression à ce qu'il a sous-entendu,sinon littéralement parlant l'adjectif devie entièrement la trajectoire de la cause pour écrasé tout contre le mur.on croise généralement ces propos dans les livres de mémoire rédigé par des anciens colons ayant participé a la guerre dans l'armée coloniale.mais pas d'un combattant d'une noble cause.
                L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                Albert Einstein

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