L'Irak compte près de 300 zones irradiées, dont cinq sites fortement contaminés, révèle un rapport officiel irakien.
Des zones, qui avaient fait l'objet de bombardements aériens durant les guerres précédentes, ont été découvertes par les institutions spécialisées dans la détection de la radioactivité en coordination avec des organisations internationales, a indiqué une source responsable au ministère irakien de l'Environnement.
Des mesures préventives ont été prises, notamment l'isolement des sites affectés et l'interdiction aux populations riveraines de s'en approcher, précise la même source. "Plusieurs projets seront lancés dans le courant de l'année en vue de réduire le risque de contamination, notamment en matière de radioactivité après que le centre de prévention de la radiation eut procédé à la délimitation des zones touchées par la radioactivité", a ajouté la même source. L'emplacement des sites contaminés n'a pas été révélé, néanmoins, il est fort probable, estime-t-on, que le site de Touitha au sud-est de Baghdad qui abritait le réacteur nucléaire irakien Tammouz soit parmi les sites les plus irradiés, après avoir fait objet de pillage et de destruction dans le sillage de la chute de l'ancien régime. L'uranium appauvri, utilisé dans les bombes américaines larguées sur le sol irakien en 1991 et 2003, a fait augmenter le nombre de cancéreux en Irak outre l'apparition de plusieurs cas de malformations chez les nouveaux-nés notamment dans le sud de l'Irak ainsi que d'autres maladies étranges que les médecins imputent aux radiations provoquées par les bombardements américains. Le taux de radiation détecté en Irak équivaut à sept bombes nucléaires semblables à celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki, faisant planer, sur les 22,5 millions d'Irakiens, le spectre d'une catastrophe écologique, soulignent les experts. D'autres spécialistes relèvent encore que la pollution par irradiation cause annuellement la mort de plusieurs milliers d'Irakiens, notamment des personnes âgées et des enfants souffrant, entre autres, d'hypertrophie hépatique, de malformation, de leucémie et de cancer du poumon. Les rapports écologiques soulignent que la contamination de l'air et de l'eau en Irak a provoqué l'extinction de plusieurs espèces animales, et réserve le même sort à 7 espèces animales, dont le chacal, le loup, l'ours noir, la gazelle, le sanglier, le lièvre, le lynx d'Afrique, ainsi que plusieurs espèces d'oiseaux.
- Le soir d'Algerie
Des zones, qui avaient fait l'objet de bombardements aériens durant les guerres précédentes, ont été découvertes par les institutions spécialisées dans la détection de la radioactivité en coordination avec des organisations internationales, a indiqué une source responsable au ministère irakien de l'Environnement.
Des mesures préventives ont été prises, notamment l'isolement des sites affectés et l'interdiction aux populations riveraines de s'en approcher, précise la même source. "Plusieurs projets seront lancés dans le courant de l'année en vue de réduire le risque de contamination, notamment en matière de radioactivité après que le centre de prévention de la radiation eut procédé à la délimitation des zones touchées par la radioactivité", a ajouté la même source. L'emplacement des sites contaminés n'a pas été révélé, néanmoins, il est fort probable, estime-t-on, que le site de Touitha au sud-est de Baghdad qui abritait le réacteur nucléaire irakien Tammouz soit parmi les sites les plus irradiés, après avoir fait objet de pillage et de destruction dans le sillage de la chute de l'ancien régime. L'uranium appauvri, utilisé dans les bombes américaines larguées sur le sol irakien en 1991 et 2003, a fait augmenter le nombre de cancéreux en Irak outre l'apparition de plusieurs cas de malformations chez les nouveaux-nés notamment dans le sud de l'Irak ainsi que d'autres maladies étranges que les médecins imputent aux radiations provoquées par les bombardements américains. Le taux de radiation détecté en Irak équivaut à sept bombes nucléaires semblables à celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki, faisant planer, sur les 22,5 millions d'Irakiens, le spectre d'une catastrophe écologique, soulignent les experts. D'autres spécialistes relèvent encore que la pollution par irradiation cause annuellement la mort de plusieurs milliers d'Irakiens, notamment des personnes âgées et des enfants souffrant, entre autres, d'hypertrophie hépatique, de malformation, de leucémie et de cancer du poumon. Les rapports écologiques soulignent que la contamination de l'air et de l'eau en Irak a provoqué l'extinction de plusieurs espèces animales, et réserve le même sort à 7 espèces animales, dont le chacal, le loup, l'ours noir, la gazelle, le sanglier, le lièvre, le lynx d'Afrique, ainsi que plusieurs espèces d'oiseaux.
- Le soir d'Algerie
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