Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Obsèques : une majorité de Français privilégient la crémation, dont un tiers sans cérémonie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Obsèques : une majorité de Français privilégient la crémation, dont un tiers sans cérémonie

    Selon un sondage Ipsos dévoilé jeudi, plus de 6 Français sur 10 optent pour la crémation plutôt que l'inhumation, dont un tiers la souhaite sans cérémonie funéraire.
    Les Français privilégient désormais la crémation à l'inhumation, et dans le cadre d'une crémation, plus d'un tiers (36%) déclarent ne souhaiter aucun hommage, selon un sondage Ipsos pour les Services funéraires de la Ville de Paris, publié jeudi. Ce sondage confirme la tendance croissante vers la crémation, un mouvement "relativement violent dans l'opinion" sur trois ans, constate Etienne Mercier, directeur du département politique et opinion de l'institut de sondage, lors d'une conférence de presse.

    Un décès sur deux d'ici 2030. Le choix de la crémation est celui de 63% des personnes interrogées en 2018, contre 51% dans le précédent sondage réalisé en 2015. Pour l'enterrement d'un proche, l'écart est similaire avec 56% du panel actuel optant pour une crémation contre 48% trois ans plus tôt. En 2030, l'enterrement par crémation représentera un décès sur deux, selon l'Association française d'information funéraire. Par ailleurs, même si une majorité des personnes interrogées déclarent être toujours très attachées à l'organisation d'une cérémonie funéraire - 80% y sont favorables lorsqu'il s'agit d'un proche et 71% pour eux-mêmes -, dans le cas d'une crémation, 36% se déclarent quand même pour des obsèques sans cérémonie.

    Les services funéraires veulent s'adapter. "Quand on compare à la réalité de ce qu'il se passe au crématorium du Père Lachaise, on a moins de 5% des familles qui viennent organiser des obsèques qui nous disent 'non, je ne veux rien'", a tenu à nuancer, Cendrine Chapel, directrice générale des Services funéraires de la Ville de Paris. A l'occasion de ce sondage, les professionnels ont mis en avant la nécessité de renouveler leur offre et de mettre en place des services d'aide à l'organisation de la cérémonie. Les Services funéraires de la Ville de Paris lanceront, dans cette optique, dès le 1er novembre, une plateforme en ligne gratuite d'organisation de la cérémonie funéraire incluant des options comme l'envoi de faire-parts par courriel, afin d'encourager à la personnalisation des cérémonies.

    "Miroir de la sociologie de la ville". Pour la directrice générale des Services funéraires de Paris, toutes les familles à peu près souhaitent un geste, une musique ou un texte, "sinon ce moment n'a pas de sens pour elles", mais certaines s'en rendent compte parfois tardivement dans le processus d'organisation des obsèques. "Le domaine du funéraire à ce niveau-là est un véritable miroir de la sociographie de la ville et de ses évolutions, qu'il faut prendre en compte", affirme Hélène Zwingelstein, docteure en anthropologie sociale, spécialiste des faits religieux, et déléguée aux questions cérémonielles et sociétales des Services funéraires de la Ville de Paris.

    Le sondage Ipsos a été réalisé du 30 août au 7 septembre via Internet auprès de 1.000 personnes constituant un échantillon de la population française.

    Europe1
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    Maalich ça reste des idolâtres de leur vivants ...

    Johnny Hallyday, Claude François etc ...

    en ont bien profité
    tchek tchek tchek

    Commentaire


    • #3
      Johnny Hallyday, Claude François n'ont pas été incinéré!!!
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

      Commentaire


      • #4
        C’est surtout un choix économique, car les concessions et les services religieux sont hors de prix. C’est surtout le miroir des inégalités.

        Commentaire


        • #5
          Oui, Bsibsa...
          mais n'y-a-t-il pas aussi un détachement de la religion ? je crois qu'il y a aussi de plus en plus un souci d'écologie derrière ce choix en occident.
          il y a aussi l'aquamation qui pointe du nez, pour les super verts.

          Commentaire


          • #6
            bsibsa : C’est surtout un choix économique, car les concessions et les services religieux sont hors de prix.
            On imagine quand même mal que quelqu'un qui part ne laisse derrière lui une petite fortune. On préfère surtout la partage, oui !
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

            Commentaire


            • #7
              mais n'y-a-t-il pas aussi un détachement de la religion ? je crois qu'il y a aussi de plus en plus un souci d'écologie derrière ce choix en occident.
              il y a aussi l'aquamation qui pointe du nez, pour les super verts.
              Je ne connaissais pas l'aquamation, je viens de lire sur Wiki une explication de ce procédé très intéressant mais pas encore exploité en France pour les humains.
              Je pense que ce sera LA solution d'avenir!

              Le détachement à la religion est évident surtout en Europe et nous en sommes au début, les églises et les temples sont vides et même les Mosquées reçoivent de moins en moins de fidèles.
              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

              Commentaire


              • #8
                Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                Commentaire


                • #9
                  L'aquamation. Quelle est cette nouvelle pratique funéraire ?

                  Inhumation ou crémation ? Et pourquoi pas aquamation ? Réputé plus écologique, ce procédé qui consiste à plonger le corps du défunt dans une solution alcaline, sera autorisé en Californie partir du 1er juillet 2020.

                  Que faire du corps après la mort ? La question, brutale, se pose à toutes les familles affectées par un décès. En France, la législation est claire : le défunt a le choix entre l’inhumation et la crémation. La loi du 15 novembre 1887 dispose que sa volonté doit être respectée. Encore faut-il qu’elle soit clairement exprimée. À défaut, c’est la personne "la mieux qualifiée" qui décide des modalités, précise une loi de 2007.
                  Ailleurs, dans le monde, les pratiques diffèrent. Passons sur la momification chère aux Égyptiens de l’Antiquité et sur les bûchers funéraires des hindouistes. Depuis 1999, la "promession", qualifiée par certains de "funérailles écologiques" se développe en Suède. Elle consiste à plonger le corps du défunt dans un bain d’azote liquide. Refroidi à -196 °C, le corps est ensuite placé sur une table vibrante. À l’issue du procédé, il se retrouve réduit à l’état de particules fines.

                  Un procédé breveté en 1888
                  La Californie vient, pour sa part, d’autoriser, à partir du 1er juillet 2020, l’aquamation (ici la loi, en anglais), une technique qui consiste à réduire le corps à ses composants organiques et minéraux par hydrolise alcaline. Le procédé n’est pas nouveau, puisque breveté en 1888. Mais il était surtout pratiqué jusqu’à ce jour pour éliminer les restes d’animaux d’abattoirs, puis ceux des animaux de compagnie. Son usage à but funéraire s’est récemment développé en Amérique du Nord et en Australie.
                  Le corps humain est pour l’essentiel composé d’eau : 78 % chez un bébé, 55 % pour une femme, 60 % pour un homme. Reste donc à dissoudre les protéines, la graisse et le sang. C’est la fonction de la solution alcaline, portée à 180 °C dans laquelle le corps doit être plongé pendant quelques heures. Durant ce laps de temps, le bac subit une pression de dix bars. À l’issue, il ne reste plus qu’un liquide saumâtre. Les os, quant à eux, sont réduits en poudre.

                  L’aquamation, comme la promession, est jugée plus écologique que la crémation : trois fois moins de gaz à effet de serre émis, dix fois moins d’énergie consommée, 160 fois moins de particules fines émises. Le procédé permettrait aussi de neutraliser les formaldéhydes. Le liquide final pourrait donc être déversé dans la nature sans danger. De là à dire, comme certains le prétendent, qu’il ferait un excellent engrais, il y a un pas.

                  Alors, à quand l’autorisation de l’aquamation en France ?
                  Ouest France
                  Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X