Ahmed Ouyahia a prononcé, ce samedi 6 octobre, un discours à l’ouverture de la Conférence des femmes du RND dont voici le texte intégral diffusé par le parti.
Bismillah Errahmane Errahim,
Mesdames les députées, élues locales et cadres du Parti,
Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau National,
Chères sœurs militantes,
Mesdames et Messieurs les représentants de la presse nationale,
C’est avec plaisir que je prends la parole devant cette conférence nationale des militantes du Rassemblement National Démocratique.
Je vous salue chères sœurs participantes, et je salue à travers vous près de 50.000 militantes de notre parti.
Au RND la femme occupe pleinement sa place, avec 30% des instances dirigeantes, soit, six membres du Bureau National, et 131 membres du Conseil National. Elles sont aussi des dizaines au Parlement et plus d’un millier d’élues dans les assemblées locales. Sur le terrain, nos militantes assument des responsabilités importantes, dont deux dirigeantes de bureaux de wilayas ainsi que la direction des militantes au niveau de tous les bureaux de wilayas et de tous les bureaux communaux.
Voilà pourquoi je félicite les sœurs responsables qui ont organisé cette conférence nationale de formation et d’orientation des militantes de notre parti.
Voilà pourquoi également, j’ai l’honneur de m’adresser à travers vous à une part essentielle de la famille politique de notre Rassemblement.
Chères sœurs militantes,
Votre rencontre se tient alors que notre peuple vit une double commémoration.
Il s’agit d’abord de la 30ème commémoration des évènements tragiques du 5 Octobre 1980, des évènements qui ont endeuillé l’Algérie toute entière pour la perte de centaines de ses enfants, nos enfants, à la mémoire desquels nous nous inclinons une nouvelle fois.
Ces jeunes algériens ont été victimes de manipulations politiciennes, des manipulations qui ont poussé le pays vers l’anarchie, puis l’instabilité, et enfin le terrorisme barbare.
Le deuxième événement plus heureux que nous commémorons est le 13ème anniversaire du référendum du 29 Septembre 2005, par lequel le peuple souverain a adopté la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Nous remercions toujours Dieu de nous avoir guidé vers cette voie du salut.
Nous rendons hommage à notre vaillant peuple qui a résisté durant plus de dix années à la folie destructrice du terrorisme, au prix d’immenses sacrifices, et qui a su ensuite dépasser ses douleurs au servir de l’unité de la Nation et de la stabilité du pays.
Nous rendons hommage également au Président Abdelaziz BOUTEFLIKA pour avoir promu la Réconciliation nationale qui a couronné un processus entamé en 1999, avec la Concorde Civile.
Chères sœurs militantes,
La femme Algérienne a toujours été en première ligne dans tous les combats pour l’Algérie.
En effet, les Algériennes ont été nombreuses à se battre contre l’invasion colonialiste, à l’image de Lalla Fatma N’soumeur.
Les Algériennes ont été des centaines de milliers à s’engager dans la glorieuse révolution de Novembre 1954, en tant que combattantes ou en tant qu’appui précieux à la lutte. Les algériennes se compte en milliers parmi les glorieux chouhadas de la Libération nationale ; nous en citerons comme exemples, Meriem BOUATTOURA, Hassiba BEN BOUALI, et Zoubida OULD KABLIA.
Les mères ont été les plus cruellement meurtries par les évènements d’Octobre 1988, et elles ont pleuré leurs enfants sacrifiés à l’ambition des politiciens.
Les filles de l’Algérie ont payé aussi un tribut immense dans leurs familles, dans leurs chairs, et parfois même dans leur honneur, durant les années terribles de la tragédie nationale.
En effet, les algériennes ont été meurtries par la perte de leurs enfants durant la démence meurtrière. Elles ont résisté aussi, et parfois même péri pour que l’Algérie demeure debout face au terrorisme barbare, à l’image de ces enseignantes martyres de la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Voilà pourquoi, votre présente rencontre de femmes militantes est l’une des meilleures tribunes pour parler des progrès et des défis de l’Algérie contemporaine.
Chères sœurs militantes,
Dans la paix restaurée, et sous la sage direction du Président Abdelaziz BOUTEFLIKA, l’Algérie s’est remise à la tâche pour rattraper les années perdues dans la tourmente, pour rebâtir ce qui a été détruit par la furie terroriste, et pour poursuivre l’œuvre d’édification nationale qui est le couronnement indispensable de la libération nationale.
Oui, chères sœurs, dans la paix restaurée, la démocratie algérienne s’est épanouie, avec des élections régulières, avec plus de 70 partis, avec plus de 150 journaux et avec plus de 20 chaines de télévisions.
La condition de la femme a profondément progressé ces dernières années, grâce aux décisions prises par le Président de la République, dans le cadre de la constitution et de la loi et à travers la politique et les décisions qu’il a engagées.
Le large accès des femmes à l’emploi a amélioré leur situation sociale, alors que l’amendement du Code de la Famille et la révision de la Constitution ont protégé leurs droits d’épouses et de mères.
Nos filles et nos jeunes filles constituent la majorité de notre population scolaire et universitaire. L’encadrement de tous les secteurs de l’Etat enregistre une forte présence féminine, y compris dans le corps des magistrats, des officiers de l’armée et des corps de sécurité, en même temps que l’Etat travaille à garantir la parité dans l’emploi, comme l’a décidé la Constitution.
Dans le domaine politique, la Constitution et la Loi ont déjà assuré la présence de plus d’un quart de femmes parmi les députés, ainsi que de milliers de femmes parmi les élus locaux.
En parallèle, nul ne peut nier que durant deux décennies le pays est devenu un vaste chantier aux résultats palpables. Près de 4 millions de logements ont été livrés. Plus de 11 millions de nos enfants et de nos jeunes sont à l’école, au centre de formation professionnelle ou à l’université. Le niveau de vie de la population s’est substantiellement amélioré comme en témoignent les millions de nos compatriotes qui prennent leurs vacances à l’étranger ou les millions de véhicules mis en circulation depuis le début de cette décennie.
La chute dramatique du prix du baril à partir de 2014, a amené certains à croire que le pouvoir allait se retrouver en difficulté et que sa politique sociale allait cesser, comme si cela n’aurait pas été au détriment du peuple algérien.
Cependant, grâce à la sagesse du Président BOUTEFLIKA, l’Etat a mobilisé des ressources financières par un recours temporaire à l’emprunt interne, assurant ainsi la poursuite du processus de développement économique et social, en même temps que l’inflation demeure maitrisée. Le meilleur exemple du bien fondé de cette démarche présidentielle vient d’être donné par le projet de loi de finances pour 2019 qui se distingue par l’augmentation des transferts sociaux ainsi que par l’absence de toute nouvelle taxe ou impôt.
Bismillah Errahmane Errahim,
Mesdames les députées, élues locales et cadres du Parti,
Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau National,
Chères sœurs militantes,
Mesdames et Messieurs les représentants de la presse nationale,
C’est avec plaisir que je prends la parole devant cette conférence nationale des militantes du Rassemblement National Démocratique.
Je vous salue chères sœurs participantes, et je salue à travers vous près de 50.000 militantes de notre parti.
Au RND la femme occupe pleinement sa place, avec 30% des instances dirigeantes, soit, six membres du Bureau National, et 131 membres du Conseil National. Elles sont aussi des dizaines au Parlement et plus d’un millier d’élues dans les assemblées locales. Sur le terrain, nos militantes assument des responsabilités importantes, dont deux dirigeantes de bureaux de wilayas ainsi que la direction des militantes au niveau de tous les bureaux de wilayas et de tous les bureaux communaux.
Voilà pourquoi je félicite les sœurs responsables qui ont organisé cette conférence nationale de formation et d’orientation des militantes de notre parti.
Voilà pourquoi également, j’ai l’honneur de m’adresser à travers vous à une part essentielle de la famille politique de notre Rassemblement.
Chères sœurs militantes,
Votre rencontre se tient alors que notre peuple vit une double commémoration.
Il s’agit d’abord de la 30ème commémoration des évènements tragiques du 5 Octobre 1980, des évènements qui ont endeuillé l’Algérie toute entière pour la perte de centaines de ses enfants, nos enfants, à la mémoire desquels nous nous inclinons une nouvelle fois.
Ces jeunes algériens ont été victimes de manipulations politiciennes, des manipulations qui ont poussé le pays vers l’anarchie, puis l’instabilité, et enfin le terrorisme barbare.
Le deuxième événement plus heureux que nous commémorons est le 13ème anniversaire du référendum du 29 Septembre 2005, par lequel le peuple souverain a adopté la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Nous remercions toujours Dieu de nous avoir guidé vers cette voie du salut.
Nous rendons hommage à notre vaillant peuple qui a résisté durant plus de dix années à la folie destructrice du terrorisme, au prix d’immenses sacrifices, et qui a su ensuite dépasser ses douleurs au servir de l’unité de la Nation et de la stabilité du pays.
Nous rendons hommage également au Président Abdelaziz BOUTEFLIKA pour avoir promu la Réconciliation nationale qui a couronné un processus entamé en 1999, avec la Concorde Civile.
Chères sœurs militantes,
La femme Algérienne a toujours été en première ligne dans tous les combats pour l’Algérie.
En effet, les Algériennes ont été nombreuses à se battre contre l’invasion colonialiste, à l’image de Lalla Fatma N’soumeur.
Les Algériennes ont été des centaines de milliers à s’engager dans la glorieuse révolution de Novembre 1954, en tant que combattantes ou en tant qu’appui précieux à la lutte. Les algériennes se compte en milliers parmi les glorieux chouhadas de la Libération nationale ; nous en citerons comme exemples, Meriem BOUATTOURA, Hassiba BEN BOUALI, et Zoubida OULD KABLIA.
Les mères ont été les plus cruellement meurtries par les évènements d’Octobre 1988, et elles ont pleuré leurs enfants sacrifiés à l’ambition des politiciens.
Les filles de l’Algérie ont payé aussi un tribut immense dans leurs familles, dans leurs chairs, et parfois même dans leur honneur, durant les années terribles de la tragédie nationale.
En effet, les algériennes ont été meurtries par la perte de leurs enfants durant la démence meurtrière. Elles ont résisté aussi, et parfois même péri pour que l’Algérie demeure debout face au terrorisme barbare, à l’image de ces enseignantes martyres de la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Voilà pourquoi, votre présente rencontre de femmes militantes est l’une des meilleures tribunes pour parler des progrès et des défis de l’Algérie contemporaine.
Chères sœurs militantes,
Dans la paix restaurée, et sous la sage direction du Président Abdelaziz BOUTEFLIKA, l’Algérie s’est remise à la tâche pour rattraper les années perdues dans la tourmente, pour rebâtir ce qui a été détruit par la furie terroriste, et pour poursuivre l’œuvre d’édification nationale qui est le couronnement indispensable de la libération nationale.
Oui, chères sœurs, dans la paix restaurée, la démocratie algérienne s’est épanouie, avec des élections régulières, avec plus de 70 partis, avec plus de 150 journaux et avec plus de 20 chaines de télévisions.
La condition de la femme a profondément progressé ces dernières années, grâce aux décisions prises par le Président de la République, dans le cadre de la constitution et de la loi et à travers la politique et les décisions qu’il a engagées.
Le large accès des femmes à l’emploi a amélioré leur situation sociale, alors que l’amendement du Code de la Famille et la révision de la Constitution ont protégé leurs droits d’épouses et de mères.
Nos filles et nos jeunes filles constituent la majorité de notre population scolaire et universitaire. L’encadrement de tous les secteurs de l’Etat enregistre une forte présence féminine, y compris dans le corps des magistrats, des officiers de l’armée et des corps de sécurité, en même temps que l’Etat travaille à garantir la parité dans l’emploi, comme l’a décidé la Constitution.
Dans le domaine politique, la Constitution et la Loi ont déjà assuré la présence de plus d’un quart de femmes parmi les députés, ainsi que de milliers de femmes parmi les élus locaux.
En parallèle, nul ne peut nier que durant deux décennies le pays est devenu un vaste chantier aux résultats palpables. Près de 4 millions de logements ont été livrés. Plus de 11 millions de nos enfants et de nos jeunes sont à l’école, au centre de formation professionnelle ou à l’université. Le niveau de vie de la population s’est substantiellement amélioré comme en témoignent les millions de nos compatriotes qui prennent leurs vacances à l’étranger ou les millions de véhicules mis en circulation depuis le début de cette décennie.
La chute dramatique du prix du baril à partir de 2014, a amené certains à croire que le pouvoir allait se retrouver en difficulté et que sa politique sociale allait cesser, comme si cela n’aurait pas été au détriment du peuple algérien.
Cependant, grâce à la sagesse du Président BOUTEFLIKA, l’Etat a mobilisé des ressources financières par un recours temporaire à l’emprunt interne, assurant ainsi la poursuite du processus de développement économique et social, en même temps que l’inflation demeure maitrisée. Le meilleur exemple du bien fondé de cette démarche présidentielle vient d’être donné par le projet de loi de finances pour 2019 qui se distingue par l’augmentation des transferts sociaux ainsi que par l’absence de toute nouvelle taxe ou impôt.
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