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L’Algérie libéralise son marché de l’électricité

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    L’Algérie libéralise son marché de l’électricité

    L’ouverture du marché de l’électricité en Algérie aux investisseurs privés est désormais officielle après la publication dans le Journal officiel de six décrets exécutifs régissants les investissements dans le secteur.
    lundi 5 mars 2007.
    Le bureau d’expertise britannique Oxford Business Group (OBG) fait remarquer, à propos des nouveaux décrets, que le caractère concurrentiel du marché est encore loin d’être acquis et reste relatif, puisque ces textes réglementaires ne lèvent pas certains monopoles et que le consommateur final n’a toujours pas la possibilité de choisir son fournisseur. L’objectif principal de l’Algérie à travers la promulgation de ces textes est de « satisfaire la demande et de faciliter la création d’un marché de l’électricité efficace et technologiquement performant », soulignent les experts d’OBG, avant de relever que pour imposer la concurrence sur le marché, il faudra augmenter le nombre d’acheteurs potentiels.

    « Or, dans l’état actuel de la réglementation, seuls les distributeurs peuvent acheter de l’électricité », note OBG dans son dernier rapport consacré à l’Algérie. Par ailleurs, les filiales de Sonelgaz, qui sont actuellement en train de restructurer et d’agrandir leur réseau, garderont le monopole naturel sur le transport de l’électricité et du gaz. Ainsi, relèvent les experts britanniques, l’opérateur historique « garde le monopole sur l’acheminement et la distribution de l’électricité depuis sa création en 1969, en dépit des réformes de 2002 ». Les textes donnent, certes, « une certaine impulsion au secteur de l’électricité », mais l’introduction de la concurrence ne sera que « progressive », fait-on remarquer.

    Or, estime-t-on, c’est cette concurrence qui « apportera une abondance de l’offre et un meilleur service aux consommateurs, tout en réduisant le risque de coupures ». OBG relève, en outre, que d’autres « mesures techniques et plus détaillées sont appelées à être définies », comme le projet d’exportation à l’international de l’énergie excédentaire, notamment au Maroc et en Tunisie grâce aux interconnexions existant avec ces deux pays. Même si l’Algérie a un potentiel qui couvre 96 % des besoins du pays, on estime qu’avec la demande en électricité qui augmentera à un rythme annuel de 7 % jusqu’en 2010, le pays aura besoin d’une capacité supplémentaire qui ne pourra être apportée que grâce aux investissements nationaux et étrangers.

    Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
    D’après le Jeune Indépendant
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