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La croissance économique du Maroc a atteint 2,8% au troisième trimestre

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  • La croissance économique du Maroc a atteint 2,8% au troisième trimestre

    RABAT, 6 octobre (Reuters) - La croissance économique du Maroc a atteint 2,8% au troisième trimestre, contre 2,4% le trimestre précédent, a annoncé samedi l'agence de planification citant l'amélioration de la production agricole et des secteurs non agricoles. La production agricole, qui représente 14,5% du produit intérieur brut du pays d’Afrique du Nord, a augmenté de 3,1% au cours du trimestre.
    Le pays a eu une récolte céréalière exceptionnelle cette année totalisant 10,3 millions de tonnes.
    La production non agricole a augmenté de 2,8% au troisième trimestre, principalement en raison de l'expansion de l'activité industrielle et de l'industrie minière.

    La formation de capital fixe a progressé de 2,1% au troisième trimestre, tandis que la croissance de la masse monétaire a ralenti, passant de 4,4% à 4,1% au cours de la période précédente.
    La croissance devrait atteindre 2,9% au quatrième trimestre, tandis que la production agricole devrait rester stable.
    La banque centrale a déclaré que, pour l'ensemble de 2018, elle prévoyait une croissance de l'économie de 3,5%, suivie d'une expansion de 3,1% en 2019.
    Le gouvernement s'attend à une croissance de 3,6% cette année et de 3,2% l'année prochaine.



    L’Office des changes :

    http://www.oc.gov.ma/portal/sites/de...out%202018.pdf

    Les exportations marocaines se sont améliorées de 20,9 milliards de dirhams (MMDH) sur 1 an à fin août 2018, à 275,9 MMDH, fait savoir l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs.
    Cette amélioration provient de la progression des exportations des biens (+16,79 MMDH), particulièrement des ventes, notamment l’automobile (+17,8%), les phosphates et dérivés (+17,2%), l’Agriculture et agroalimentaire (+5,6%), l’aéronautique (+26,9%) et le textile et cuir (+3,3%), relève l’Office des changes, ajoutant que les recettes de services ont augmenté de 4,1 MMDH.


    Dernière modification par Raco, 07 octobre 2018, 14h23.

  • #2
    Croissance : Du mieux au 3e trimestre, mais…

    Par L'Economiste

    La croissance de l’économie nationale s’est légèrement améliorée au troisième trimestre, mais elle reste toujours faible. D’après le Haut commissariat au plan (HCP), la progression de l’économie nationale se serait établie à 2,8%, au troisième trimestre 2018, au lieu de +2,4% un trimestre auparavant.
    Cette légère amélioration provient notamment du raffermissement des activités agricoles (+3,1%) en variation annuelle.

    Hors agriculture, la valeur ajoutée aurait progressé de 2,8%, au lieu de 2,4% au trimestre précédent, portée par un léger redressement du secteur secondaire, explique le HCP.
    Dans ce contexte, les activités hors agriculture devraient poursuivre le même rythme de croissance au quatrième trimestre.
    Avec une hausse anticipée de 3,6% de la valeur ajoutée agricole, la croissance de l’économie nationale se situerait à 2,9%, au lieu de +4,4% au quatrième trimestre 2017.

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    • #3
      le deficit de la balance commerciale marocaine est pratiquement couvert par le surplus de la balance des services + les transferts MRE + les IDE. mais je maintiens qu'il faudrait devaluer le dirham de 10-15%.

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      • #4
        Si on maintient la même cadence, les exportations en biens et services dépasseront les 42 milliards de $ en 2018. Pas mal. Il faudrait travailler encore plus dur pour doubler le chiffre des exportations, il nous faudra entre 15 et 18 ans .
        .

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        • #5
          Economie marocaine : Les prévisions du 4ème trimestre

          La croissance économique nationale se situerait à 2,9% au quatrième trimestre 2018, contre 4,4% au cours de la même période une année auparavant, estime le Haut-commissariat au plan (HCP).
          Dans sa note trimestrielle de conjoncture du mois d’octobre, le HCP indique que l’économie nationale poursuivrait son affermissement au quatrième trimestre 2018, sous-tendue par un accroissement de 3,6% de la valeur ajoutée agricole.
          Pour sa part, la valeur ajoutée hors agriculture s’améliorerait de 2,8% au quatrième trimestre 2018, soit pratiquement le même rythme que le trimestre précédent, ajoute le HCP.
          La production végétale serait, quant à elle, dopée par le raffermissement des cultures automnales irriguées, profitant de l’amélioration des réserves en eau de barrages, relève la note, ajoutant qu’en revanche, la production animale devrait progresser à un rythme relativement modéré, dans le sillage de la poursuite du repli de la production de viande blanche.

          Hors agriculture, l’activité économique évoluerait dans un contexte marqué par la persistance des tensions commerciales, financières et politiques, fait remarquer le HCP, ajoutant que le rythme de croissance du commerce mondial ralentirait à 4,6%, au quatrième trimestre 2018, affecté par les incidences du relèvement des barrières douanières et des éventuelles mesures supplémentaires mises en œuvre.
          Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc devrait enregistrer une hausse de 4,5% au 4ème trimestre, en variation annuelle, estime la même source, notant que cette hausse profiterait notamment aux industries manufacturières dont la croissance s’établirait à 2,8% au cours de la même période.

          Quant à elle, la croissance de la valeur ajoutée de la construction resterait modérée, se situant aux environs de 0,8% au 4ème trimestre, tandis que la valeur ajoutée du secteur tertiaire croîtrait de 3%, contribuant pour environ 1,5 point à la croissance globale du PIB, relève la note.
          Par ailleurs, la note précise que dans l’attente de la publication traditionnelle du budget économique prévisionnel de janvier 2019, la croissance annuelle devrait rester aux environs de 3% en 2018, ce qui concorde avec les prévisions annoncées dans le cadre du budget économique prévisionnel de 2018.

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          • #6
            La croissance économique du Maroc a atteint 2,8% au troisième trimestre

            Le modèle économique à atteint ces limites, il faudra en trouvé un nouveau....

            à moins de 5%, vue notre PIB c'est du surplace pour Moi.

            Il faut réfléchir à un nouveau souffle , lequel et comment ? là est la question .
            Droite des Valeurs
            Gauche du Travail
            Centre "Intérêt de Mon Pays"

            Commentaire


            • #7
              Il faut réfléchir à un nouveau souffle , lequel et comment ? là est la question .
              Aucune solution ne peut être trouvée tant qu'on n'a pas résolu le problème de l'informel qui représente 40 % de notre PIB et handicape sérieusement la croissance. Le problème de l'informel doit être résolu de manière douce pour ne pas créer de tensions sociales.

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              • #8
                Le modèle économique à atteint ces limites, il faudra en trouvé un nouveau....

                à moins de 5%, vue notre PIB c'est du surplace pour Moi.

                Il faut réfléchir à un nouveau souffle , lequel et comment ? là est la question .
                la crise de 2008 a fait beaucoup de mal à l'economie marocaine, surtout dans le secteur secondaire.

                croissance hors secteur primaire 99-2010



                2013-2018



                10 ans apres le Maroc n'arrive toujours pas à atteindre le niveau de croissance d'avant 2008.

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                • #9
                  La croissance non inclusive, l’opulence sans but?

                  Par Pr. Ali BENMAKHLOUF

                  Pourquoi se poser la question de la croissance inclusive aujourd’hui? Si l’on prend l’exemple de l’Afrique. Entre 2000 et 2015, le continent a connu une croissance rapide, mais les inégalités de revenu se sont aussi développées. C’est une «croissance sans emploi», une «croissance non inclusive».Une «croissance sans développement» est une croissance qui vise les secteurs à forte intensité du capital créant peu de nouveaux emplois.
                  Pendant longtemps on a cru que le mécanisme finirait par atteindre toutes les couches de la population, comme cela a pu se produire dans les pays avancés durant la décennie 1950-1960.
                  Les entreprises n’auraient qu’une seule responsabilité sociale: celle de maximiser leur profit. Le prix Nobel d’économie, Amartya Sen, parle «d’opulence sans but».
                  Avec un revenu par tête d’habitant bien plus faible, le Bangladesh fait mieux que l’Inde en espérance de vie, en survie infantile, en taux de vaccination en nombre moyen d’années de scolarisation. Le Bangladesh est donc plus inclusif que l’Inde.

                  La croissance inclusive advient quand le revenu des personnes les plus pauvres, croît plus vite que celui de la population dans son ensemble. Cela suppose un cadre général qui comprend : des transformations structurelles ; une diversification économique, une perspective à long terme.
                  Le HCP (Haut Commissariat au Plan) a proposé de développer en complexité les produits de base que le Maroc exporte.
                  Selon le haut-commissaire Lahlimi, l'idéal est de concentrer les efforts sur les produits de l'agriculture, de la pêche, des industries alimentaires et du cuir qui, malgré leur faible niveau de complexité, offrent à l’économie un gain d’opportunité de diversification et de sophistication beaucoup plus important que les produits de haute complexité.

                  Nous vivons, au niveau mondial, de grandes mutations autour des sciences de l’information: le Maroc peut-il faire le seul choix de fabriquer pour d’autres pays des produis conçus ailleurs, sans avoir le choix d’avoir sa part dans la conception?
                  Les métiers liés à la fabrication de ces produits touchent-ils une large couche de la population ou bien quand ils n’engagent que 3% de PME? Que faire des TPE qui sont le vrai et grand maillage de la société et de l’économie et qui comptent plus de 90% des entreprises du Maroc?
                  Un exemple, inverse de celui de la Chine, concerne les pays comme le Rwanda, pays qui en dépit d’une légère contraction de son PIB a fortement amélioré l’équité, notamment par la lutte drastique menée contre la corruption.

                  La croissance inclusive suppose que les paramètres de justice et de durabilité soient enchevêtrés: la croissance inclusive ne peut être juste et durable que si elle bénéficie à un large spectre de personnes.
                  Dans son processus de réalisation, la croissance inclusive s’organise autour d’une économie qui donne une deuxième chance aux gens.
                  La croissance est inclusive aussi quand elle se manifeste dans les secteurs où les pauvres travaillent, comme l’agriculture, et là où les ressources sont faibles, les zones peu développées.
                  Cela suppose que les facteurs de production dont disposent les pauvres soient investis (main-d’œuvre non qualifiée), mais aussi que le prix des biens qu’ils consomment soient réduits: aliments, combustibles et vêtements.

                  Le simple, le complexe et le prioritaire

                  Il convient aussi de ne plus opposer justice sociale et efficacité économique.
                  Celle-ci est la servante de l’équité sociale.
                  L’équité n’est pas de la morale, ce n’est pas de la simple bienveillance.
                  Elle suppose une situation de droit.
                  Elle se pose à partir d’une situation de droit, considérée comme injuste.
                  On a souvent dit qu’il y avait des besoins simples comme manger, boire, se vêtir et se loger, et des besoins complexes comme éduquer ou s’éduquer.
                  L’erreur est de croire que les besoins complexes ne sont pas aussi prioritaires que les besoins simples.
                  L’éducation, bien que complexe, est aussi prioritaire que boire, manger, se loger.
                  Les pays où l’éducation est la plus performante ne sont pas ceux où la part des dépenses privées est la plus forte.
                  Les données de l’OCDE montrent que la concurrence des écoles ne sert pas l’éducation.

                  L’adaptation à la concurrence ne saurait être l’ultime mode d’interaction économique.
                  «Les biens sociaux (comme la santé et l’éducation) s’inscrivent mal dans la logique traditionnelle des biens marchands» dit l’économiste Daniel Cohen. Pour prendre la mesure de la complexité des besoins humains, rien de tel que des institutions fortes, un Etat fort, des institutions fiables et stables.
                  Il faut sortir de la rumeur et entrer dans le champ de l’enquête objectivement menée, saluer le travail du HCP et l’accompagner par d’autres études émanant d’autres instances et ne pas chercher à mettre en défaut des statistiques par des exemples individuels: cesser à admirer naïvement le niveau de vie d’une petite minorité.
                  La mondialisation des échanges (selon le FMI, 2007) réduit les inégalités, contrairement à la mondialisation financière (accumulation du capital) qui les creuse. Alors misons sur le travail plutôt que sur le capital et faisons que la croissance soit une croissance qui inclut le développement et profite à un large spectre de personnes.
                  La motivation de l’équité: premier lien social

                  La croissance inclusive veut que «les moins bien lotis aient la conviction que le système tout entier s’efforce d’améliorer leur situation» (Rawls, 1971).
                  Pour ce faire, la justice comme équité s’intéresse aux positions des uns et des autres et non à leurs motivations.
                  Le recours aux motivations ou à la responsabilité des moins favorisés (ils seraient responsables de leurs déboires par leur inertie, leur paresse, etc.) a pour conséquence d’abandonner les moins favorisés à leur sort et laisser les inégalités défaire le lien social. La Chine a eu une croissance rapide, qui a certes bénéficié à chacun, mais les gains furent plus grands pour les riches, d’où une valeur négative d’équité.
                  Cela s’explique largement par la nature des emplois proposés: il s’agit de travailleurs migrants venus des campagnes et représentant un coût de travail très faible.
                  Ces travailleurs chinois ne peuvent bénéficier de la protection sociale et de la scolarité de leurs enfants que s’ils reviennent dans leurs campagnes. Ce sont donc des migrants de l’intérieur.
                  Les dix freins de l’inclusion


                  L’indice global du Maroc se situe dix points au-dessus de la moyenne africaine.
                  Ce qui met le Royaume parmi les premiers de la classe.
                  Mais Rabat présente des régressions inquiétantes sur les critères de droits humains, de participation…
                  On connaît bien maintenant les obstacles à la croissance inclusive:
                  1°- La manière dont la croissance profite plus aux grandes entreprises qu’aux petites structures;
                  2°- La non-valorisation du capital humain;
                  3°- L’absence de productivité dans les zones intérieures et rurales;
                  4°- L’absence d’accès des pauvres au marché des crédits pour leurs investissements de base et pour leur éducation; l’absence d’accès aussi aux droits et en particulier au droit de propriété. L’informel, qu’il conviendrait d’appeler «l’extra-légal», n’est pas un choix délibéré, mais une impossibilité pratique due au monopole d’accès au droit et à une série d’opportunités économiques;
                  5°- Le faible taux d’activité des jeunes (15-34 ans) au Maroc notamment, soit 48%;

                  6°- La faible protection sociale, la précarité en raison du faible nombre de contrats de travail;
                  7°- L’absence et la faible régulation de nombreux secteurs comme, au Maroc, le secteur agricole (les grandes propriétés) longtemps soustrait à l’impôt;
                  8°- L’échec de transfert aux administrations locales des dépenses publiques (l’indice Mo Ibrahim a établi un lien direct entre la croissance inclusive et la régulation politique: des régions entières ne sont pas intégrées au processus de développement et ce, de manière cumulative;
                  9°- Les inégalités de genre qui menacent la durabilité de la croissance (FMI): seule une femme sur quatre a un emploi en Egypte, en Jordanie et au Maroc, souvent à cause des disparités scolaires entre garçons et filles.
                  10°- Enfin, il y a un obstacle majeur, un obstacle méthodologique : la faiblesse des moyens pour calculer les inégalités internes, les disparités régionales, la détresse féminine liée à l’abandon scolaire, à la conception hors des liens du mariage, etc.

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                  • #10
                    Hakimcasa

                    Comment intégré et organisé l'informelle vers le formelle sans pour autant détruire cette équilibre sociale, et ce matelas sociale qui permet aux gens de vivre?
                    Droite des Valeurs
                    Gauche du Travail
                    Centre "Intérêt de Mon Pays"

                    Commentaire


                    • #11
                      La croissance économique nationale se situerait à 2,9% au quatrième trimestre 2018, contre 4,4% au cours de la même période une année auparavant
                      Bravo !! :lol Avec tous les records annoncés, on aurait parié le contraire !

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                      • #12
                        Si on maintient la même cadence, les exportations en biens et services dépasseront les 42 milliards de $ en 2018. Pas mal. Il faudrait travailler encore plus dur pour doubler le chiffre des exportations, il nous faudra entre 15 et 18 ans .
                        Super!

                        08 Octobre 2018 - Les inégalités sociales se creusent et gagnent en complexité. Elles ne se limitent plus aux écarts entre les revenus mais se manifestent de plus en plus au niveau de l’accès aux services de base : éducation, santé, emploi, infrastructures… Avec ses 139 programmes dédiés, le Maroc peine toujours à atténuer l’impact du phénomène. Preuve que le modèle de croissance jusque-là poursuivi est en faillite...leconomiste.com
                        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=430429

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                        • #13
                          Si on maintient la même cadence, les exportations en biens et services dépasseront les 42 milliards de $ en 2018. Pas mal. Il faudrait travailler encore plus dur pour doubler le chiffre des exportations, il nous faudra entre 15 et 18 ans.


                          Je t'annonce la bonne nouvelle !!
                          Ca va tripler ou quadripler d'ici 10ans Si Dieu le veut bien sur.
                          Le gaz de tendrara (Si Dieu le veut) et peut etre d'autres regions, se chargeront de cette tache lol

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                          • #14
                            Au mieux 3% contre 4% en 2017
                            Elle est surtout stimulée par le secteur agricole et les services
                            La valeur ajoutée industrielle augmente de 0,6% au 4e trimestre



                            La contribution des activités non agricoles reste sur un trend baissier. Cette année, elle ne devrait pas dépasser 1,5 point contre 1,9 point en 2017. On est donc loin du rythme moyen de 4% enregistré sur la période 2008-2011 et d’une moyenne annuelle de 2,8 points au cours des 10 dernières années

                            Le HCP maintient sa prévision de croissance. Elle devrait s’établir à 3% en 2018 contre 4%, l’année précédente, et à peine 1,2% en 2016. Une moyenne de l’ordre de 2,7% sur trois ans. Ce qui est trop insuffisant pour juguler le chômage toujours en forte hausse parmi les jeunes urbains, en particulier. Pas d’impact aussi sur les inégalités sociales qui continuent de se creuser avec leurs déficits en termes d’accès aux services de base

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                            • #15
                              La contribution des activités non agricoles reste sur un trend baissier.
                              Tiens donc !! On aurait juré du contraire au vu de l'avalanche d'annonces.

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