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Le nombre d’expulsions effectuées par les autorités allemandes vers l’Algérie, la Tunisie et le Maroc a fortement augmenté ces dernières années, indique le quotidien allemand Bild, relayé par Der Spiegel. Ainsi, à fin août 2018, l’Allemagne a expulsé 476 personnes, contre seulement 61 en 2015. En 2017 également, 634 ressortissants marocains ont été rapatriés par le Maroc depuis l’Allemagne.
Quant aux Algériens, ils ont été 400 à avoir été expulsés à fin août 2018, contre 57 en 2015 et 504 en 2017. Enfin, les autorités allemandes ont expulsé 231 Tunisiens à fin août 2018, contre 251 en 2017 et seulement 17 personnes en 2015.
Le gouvernement fédéral a l’intention d’inclure les trois pays nord-africains et la Géorgie dans la liste des pays d’origine sûrs, afin d’accélérer les procédures d’asile et de faciliter les expulsions. Au Bundesrat (Conseil fédéral), cette proposition est sujette à des réserves, en particulier avec les gouvernements des Etats dans lesquels les Verts sont représentés.
Déjà au printemps 2016, Thomas de Maizière (CDU), alors ministre fédéral de l’Intérieur, s’était entretenu avec des représentants de ces trois pays afin de faciliter les expulsions. Les discussions avaient porté sur l’identification rapide des nouveaux arrivants et l’obtention des documents nécessaires pour ceux ayant l’obligation de quitter le pays.
Dès lors, les efforts de l’Allemagne «ont permis de réaliser d’importants progrès dans l’identification des personnes originaires de ces pays qui font face à une mesure d’expulsion», poursuit le journal Bild, s’appuyant sur des documents émanant de sources sécuritaires. De plus, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie ont désormais la possibilité d’identifier leurs citoyens «sur la base de l’échange de données biométriques».
.YA,,,,,Bil
Quant aux Algériens, ils ont été 400 à avoir été expulsés à fin août 2018, contre 57 en 2015 et 504 en 2017. Enfin, les autorités allemandes ont expulsé 231 Tunisiens à fin août 2018, contre 251 en 2017 et seulement 17 personnes en 2015.
Le gouvernement fédéral a l’intention d’inclure les trois pays nord-africains et la Géorgie dans la liste des pays d’origine sûrs, afin d’accélérer les procédures d’asile et de faciliter les expulsions. Au Bundesrat (Conseil fédéral), cette proposition est sujette à des réserves, en particulier avec les gouvernements des Etats dans lesquels les Verts sont représentés.
Déjà au printemps 2016, Thomas de Maizière (CDU), alors ministre fédéral de l’Intérieur, s’était entretenu avec des représentants de ces trois pays afin de faciliter les expulsions. Les discussions avaient porté sur l’identification rapide des nouveaux arrivants et l’obtention des documents nécessaires pour ceux ayant l’obligation de quitter le pays.
Dès lors, les efforts de l’Allemagne «ont permis de réaliser d’importants progrès dans l’identification des personnes originaires de ces pays qui font face à une mesure d’expulsion», poursuit le journal Bild, s’appuyant sur des documents émanant de sources sécuritaires. De plus, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie ont désormais la possibilité d’identifier leurs citoyens «sur la base de l’échange de données biométriques».
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