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L’Egypte durcit les mesures d’octroi des visas aux touristes algériens
Par R. Mahmoudi
L’ambassade de Tunisie au Caire a annoncé samedi, dans une correspondance adressée au ministère tunisien des Affaires étrangères et révélée par la presse arabe, que le ministère du Tourisme égyptien a subitement décidé d’imposer des mesures de durcissement des conditions d’octroi des visas aux ressortissants de trois pays maghrébins, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, et, notamment, à ceux venant en Egypte dans le cadre de voyages organisés.
Parmi ces nouvelles mesures introduites par les autorités égyptiennes, l’obligation pour tout demandeur de visa de ces trois pays d’avoir dans son compte bancaire pas moins de 2 000 dollars, en plus de la présentation d’une attestation de travail. Les ressortissants maghrébins sont également tenus de confirmer la réservation du vol ainsi que l’hébergement dans un hôtel, outre la présentation du registre de commerce de l’agence de voyage et son agent égyptien. Ce dernier est tenu, selon ces nouvelles mesures, de prouver aux autorités locales le départ de l’ensemble des touristes dont il a la charge, immédiatement après l’expiration de leur titre de séjour.
Ces nouvelles mesures ont été prises suite au constat fait par le ministère égyptien de l’Intérieur au sujet de la présence irrégulière sur le territoire égyptien d’un certain nombre de ressortissants tunisiens soupçonnés d’être des «éléments potentiellement dangereux».
Pourquoi les autorités égyptiennes traitent-elles les ressortissants algériens au même titre que ceux de Tunisie si le cas concerne uniquement les Tunisiens ? Quelles que soient leurs motivations, ce traitement réservé aux Algériens par les Egyptiens reflète une attitude sectaire et des préjugés graves qui appellent une réponse ferme de la part du gouvernement algérien.
En Tunisie, ces mesures ont suscité une vague d’indignation et des voix se sont élevées pour réclamer l’application de la réciprocité.
R. M.
presse-algerie
Par R. Mahmoudi
L’ambassade de Tunisie au Caire a annoncé samedi, dans une correspondance adressée au ministère tunisien des Affaires étrangères et révélée par la presse arabe, que le ministère du Tourisme égyptien a subitement décidé d’imposer des mesures de durcissement des conditions d’octroi des visas aux ressortissants de trois pays maghrébins, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, et, notamment, à ceux venant en Egypte dans le cadre de voyages organisés.
Parmi ces nouvelles mesures introduites par les autorités égyptiennes, l’obligation pour tout demandeur de visa de ces trois pays d’avoir dans son compte bancaire pas moins de 2 000 dollars, en plus de la présentation d’une attestation de travail. Les ressortissants maghrébins sont également tenus de confirmer la réservation du vol ainsi que l’hébergement dans un hôtel, outre la présentation du registre de commerce de l’agence de voyage et son agent égyptien. Ce dernier est tenu, selon ces nouvelles mesures, de prouver aux autorités locales le départ de l’ensemble des touristes dont il a la charge, immédiatement après l’expiration de leur titre de séjour.
Ces nouvelles mesures ont été prises suite au constat fait par le ministère égyptien de l’Intérieur au sujet de la présence irrégulière sur le territoire égyptien d’un certain nombre de ressortissants tunisiens soupçonnés d’être des «éléments potentiellement dangereux».
Pourquoi les autorités égyptiennes traitent-elles les ressortissants algériens au même titre que ceux de Tunisie si le cas concerne uniquement les Tunisiens ? Quelles que soient leurs motivations, ce traitement réservé aux Algériens par les Egyptiens reflète une attitude sectaire et des préjugés graves qui appellent une réponse ferme de la part du gouvernement algérien.
En Tunisie, ces mesures ont suscité une vague d’indignation et des voix se sont élevées pour réclamer l’application de la réciprocité.
R. M.
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