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Des attentats causent la mort de 82 pèlerins chiites en Irak
Reuters
Des attaques menées un peu partout en Irak contre des pèlerins chiites se rendant dans la ville sainte de Kerbala ont fait mardi 82 morts et 237 blessés, annonce la police.
A Hilla, au sud de Bagdad, deux kamikazes se sont fait exploser dans une tente dressée au bord de la route pour permettre aux pèlerins de se restaurer et de se reposer. Le bilan est de 47 morts et 117 blessés, a dit la police.
Des pèlerins ont aussi été victimes d'attentats à Bagdad et aux alentours. Une voiture piégée a ainsi tué 12 pèlerins chiites à Doura, un quartier du sud de la capitale.
Les chiites se rendent en grand nombre à Kerbala à l'occasion de l'Arbaïn, qui marque la fin de l'Achoura, une période de 40 jours de deuil commémorant la mort, en 680, de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet.
L'armée américaine, qui a eu à déplorer lundi la perte de neuf hommes, son plus lourd bilan depuis le lancement, il y a trois semaines à Bagdad, de l'opération "Imposing Law" (Imposer la loi), a averti que les insurgés pourraient lancer des attaques en dehors de la capitale.
Une explosion près d'un véhicule militaire américain a fait six morts et trois blessés, lundi dans la province de Saladin, un bastion de l'insurrection sunnite, au nord de Bagdad.
Une explosion similaire a fait trois morts et un blessé dans les rangs américains dans la province de Diyala, au nord-est de la capitale.
L'armée américaine n'a pas précisé si ces explosions avaient été causées par des bombes placées au bord de la route ou par une voiture piégée.
OPERATIONS A SADR CITY
Les militaires américains s'inquiètent du recours de plus en plus fréquent par les insurgés à des bombes capables de percer les blindages et qui, selon les autorités américaines, sont fabriquées en Iran.
Ces bombes ont tué plus de 170 militaires américains en Irak depuis 2004 alors que plus de 3.185 soldats américains ont été tués dans ce pays depuis le début de l'invasion américaine, en mars 2003.
En dépit des opérations à Bagdad impliquant plus de 90.000 militaires irakiens et américains, les violences se poursuivent dans la capitale.
Une bombe prenant pour cible un poste de contrôle de l'armée irakienne a tué quatre militaires et blessé un civil à Oubaïdi, un quartier de l'est de Bagdad, a rapporté la police.
Les forces américaines et irakiennes ont continué mardi de procéder à des fouilles systématiques, de maison en maison, et d'installer des postes de contrôle à Sadr City, bastion de l'armée du Mehdi, une milice chiite.
Les soldats ne se sont heurtés à aucune résistance au cours de leurs perquisitions à la recherche d'armes, ont rapporté des témoins.
Ces opérations étaient attendues depuis que les commandants militaires américains et irakiens ont rencontré la semaine dernière des responsables de la communauté chiite pour tenter d'obtenir leur soutien. Elles constituent néanmoins un test de la détermination des Irakiens et des Américains à mener à bien leur campagne de rétablissement de la sécurité.
L'armée du Mehdi est commandée par Moktada Sadr, un religieux chiite anti-américain allié du Premier ministre irakien, Nouri al Maliki. Il a critiqué cette campagne en prédisant qu'elle échouerait tant que les forces américaines y participeraient.
l'express.fr
Reuters
Des attaques menées un peu partout en Irak contre des pèlerins chiites se rendant dans la ville sainte de Kerbala ont fait mardi 82 morts et 237 blessés, annonce la police.
A Hilla, au sud de Bagdad, deux kamikazes se sont fait exploser dans une tente dressée au bord de la route pour permettre aux pèlerins de se restaurer et de se reposer. Le bilan est de 47 morts et 117 blessés, a dit la police.
Des pèlerins ont aussi été victimes d'attentats à Bagdad et aux alentours. Une voiture piégée a ainsi tué 12 pèlerins chiites à Doura, un quartier du sud de la capitale.
Les chiites se rendent en grand nombre à Kerbala à l'occasion de l'Arbaïn, qui marque la fin de l'Achoura, une période de 40 jours de deuil commémorant la mort, en 680, de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet.
L'armée américaine, qui a eu à déplorer lundi la perte de neuf hommes, son plus lourd bilan depuis le lancement, il y a trois semaines à Bagdad, de l'opération "Imposing Law" (Imposer la loi), a averti que les insurgés pourraient lancer des attaques en dehors de la capitale.
Une explosion près d'un véhicule militaire américain a fait six morts et trois blessés, lundi dans la province de Saladin, un bastion de l'insurrection sunnite, au nord de Bagdad.
Une explosion similaire a fait trois morts et un blessé dans les rangs américains dans la province de Diyala, au nord-est de la capitale.
L'armée américaine n'a pas précisé si ces explosions avaient été causées par des bombes placées au bord de la route ou par une voiture piégée.
OPERATIONS A SADR CITY
Les militaires américains s'inquiètent du recours de plus en plus fréquent par les insurgés à des bombes capables de percer les blindages et qui, selon les autorités américaines, sont fabriquées en Iran.
Ces bombes ont tué plus de 170 militaires américains en Irak depuis 2004 alors que plus de 3.185 soldats américains ont été tués dans ce pays depuis le début de l'invasion américaine, en mars 2003.
En dépit des opérations à Bagdad impliquant plus de 90.000 militaires irakiens et américains, les violences se poursuivent dans la capitale.
Une bombe prenant pour cible un poste de contrôle de l'armée irakienne a tué quatre militaires et blessé un civil à Oubaïdi, un quartier de l'est de Bagdad, a rapporté la police.
Les forces américaines et irakiennes ont continué mardi de procéder à des fouilles systématiques, de maison en maison, et d'installer des postes de contrôle à Sadr City, bastion de l'armée du Mehdi, une milice chiite.
Les soldats ne se sont heurtés à aucune résistance au cours de leurs perquisitions à la recherche d'armes, ont rapporté des témoins.
Ces opérations étaient attendues depuis que les commandants militaires américains et irakiens ont rencontré la semaine dernière des responsables de la communauté chiite pour tenter d'obtenir leur soutien. Elles constituent néanmoins un test de la détermination des Irakiens et des Américains à mener à bien leur campagne de rétablissement de la sécurité.
L'armée du Mehdi est commandée par Moktada Sadr, un religieux chiite anti-américain allié du Premier ministre irakien, Nouri al Maliki. Il a critiqué cette campagne en prédisant qu'elle échouerait tant que les forces américaines y participeraient.
l'express.fr