Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Interpellation d’un de ses journalistes par les « renseignements »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Interpellation d’un de ses journalistes par les « renseignements »

    Interpellation d’un de ses journalistes par les « renseignements » : la folle matinée d’Ennahar TSA - 11:15

    Smaïl Djerbal, journaliste du groupe Ennahar travaillant pour le site francophone **********, a été relâché sur ordre du procureur de la République, deux heures après son interpellation par « les services du renseignement », a annoncé la chaîne. La même source ajoute que le parquet s’est saisi de l’affaire après la diffusion des images de l’interpellation qui a eu lieu tôt ce matin devant les locaux de la chaîne de télévision à Alger.


    Avant ce dénouement, Ennahar TV avait diffusé une conversation téléphonique entre son directeur général, Anis Rahmani, et le directeur du centre Antar de Ben Aknoun, relevant de la Direction des services de sécurité (DSS). Au cours de la conversation, enregistrée vraisemblablement la nuit dernière, le DG d’Ennahar évoque avec son interlocuteur, qu’il appelle « Smaïl », l’affaire de l’article du journaliste Smaïl Djerbal.


    « Envoyez-lui une convocation et signifiez-lui l’infraction à travers la justice (…) Je suis choqué. Ils ont insulté Saïd (Bouteflika), personne n’a bougé, ils ont insulté le président de la République personne n’a bougé, on fait la comparaison entre Toufik et Bachir, c’est la fin du monde », dit Anis Rahmani en haussant le ton. Et lorsque son interlocuteur lui demande de retirer l’article controversé du site Alg24, Rahmani répond sèchement qu’il ne le fera pas.

    « Je ne le retire pas. Il demande trop celui-là. Je confirme maintenant qu’il a un problème avec Ennahar », dit-il à propos de Bachir Tartag, avant d’ajouter, sûr de lui : « Je ne permettrai plus à personne de s’approcher de moi ». « Ce Bachir est allé trop loin. S’il te plait Smaïl, dis-lui d’arrêter ses provocations », demande Rahmani, en faisant allusion au général Tartag. Et quand son interlocuteur réitère sa demande de retirer l’article, il lâche : « Plutôt mourir ! Cite-moi une seule chose qui touche le service dans cet article et je le retire. Mais le retirer juste pour flatter Bachir, jamais. Je préfère mourir ». Une discussion surréaliste, avec parfois un vocabulaire cru que nous jugeons inconvenant de reproduire ici.

    L’article en question a été diffusé sur le site d’information en ligne Alg24 et traitait de la crise à l’Assemblée populaire nationale. Intitulé « Où est passé le département de Tratag ? », l’article relevait que du temps du général Toufik, le DRS menait des médiations pour régler ce genre de conflits. « Interrogés par ALG24, des députés ayant accompli plusieurs mandats dénoncent cette absence d’une médiation à laquelle l’ex-département du général de Corps d’Armée Mohamed Mediène les y a habitués. Ils s’interrogent ainsi sur « où est passé le département de Bachir Tartag. »

    Le journaliste Smaïl Djebbal a été interpellé vers huit heures du matin ce mardi devant le siège d’Ennahar TV à Saïd Hamdine, sur les hauteurs d’Alger. Immédiatement après, la chaîne a suspendu tous ses programmes pour diffuser en boucle l’information et les images des caméras de surveillance qui ont filmé la scène. Elle a fait notamment intervenir des juristes pour insister sur le caractère illégal de l’interpellation.

    Vers neuf heures, c’est la conversation surréaliste entre le DG Anis Rahmani et le directeur du centre Antar qui est diffusée. Immédiatement après, elle a cessé de diffuser toute information relative au sujet, avant d’annoncer que le journaliste a été relâché après l’intervention de la justice.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Vivement le grand nettoyage... voici ce qui arrive quand on confie à des scribouillards l'information institutionnelle. On en arrive à que le scribouillard demande l'intervention, la médiation de Tartag pour regler le probleme entre le president de l'APN et la majorite... au nom bien évidemment de la liberté de la presse et de la démocratie. Ces odeurs deviennent insupportables...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Ce n'est qu'un coupe de Théâtre !!!!!

      Commentaire


      • #4
        Commandé pour tester la réaction des uns et des autres, parlante, et ça sent bien mauvais...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          Ce n'est qu'un coupe de Théâtre !!!!!
          tout est normal chez la republique du khorti


          guallek mediation du DRS pour trouver une issue a la crise !

          ou quand le berger demande ou loup de lui garder les chevres.


          et ce anouche (anis), vous imaginer vraiment qu'un kawad de premiere categorie comme lui oserait affronter la DRS.

          Commentaire


          • #6
            « Interrogés par ALG24, des députés ayant accompli plusieurs mandats dénoncent cette absence d’une médiation à laquelle l’ex-département du général de Corps d’Armée Mohamed Mediène les y a habitués. Ils s’interrogent ainsi sur « où est passé le département de Bachir Tartag. »
            Bande de charognards !!

            Pour des raisons obscures, vous créez la "m***" au parlement et vous vous mettez à reprochez à l'armée que son service de renseignement ne fasse pas une médiation. Deux jours plus tard, vous dénocerez le fait que l'armée se mêle de politique.

            Pantins, va !!!

            Commentaire


            • #7
              Pour des raisons obscures, vous créez la "m***" au parlement et vous vous mettez à reprochez à l'armée que son service de renseignement ne fasse pas une médiation. Deux jours plus tard, vous dénocerez le fait que l'armée se mêle de politique.
              bouhadja est un contre-feu pour stopper les plans avril 2019 de el moradia.

              tant qu'il y a blocage au parlement, il y a blocage pour d'autres changements dans l'armée, (état major, DSS, garde républicaine) et pour le changment/remaniement du gouvernement.

              ça se voit que bouhadja gagne du temps... je suppose qu'il veut négocier. mais pour qui ?

              Commentaire


              • #8
                Le Groupe Ennahar dépose une plainte contre des responsables des services de renseignement

                Algérie – Le Groupe médiatique Ennahar a déposé aujourd’hui, mardi 09 octobre 2018, une plainte contre des responsables des services de renseignements.

                Le Groupe Ennahar a, en effet, déposé une plainte contre les responsables des services de renseignements, qui ont ordonné l’arrestation musclée du journaliste d’Ennahar, Smail Djerbal, sans ordre judiciaire préalable, à cause d’un article publié sur le responsable des services de renseignement.

                « Ennahar a déposé une plainte devant la justice contre les responsables des services de renseignements qui ont donné les ordres de violer la loi. L’acceptation de la plainte pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie est la preuve que la loi est au dessus de tout le monde. A mon nom et au nom de tous les collègues d’Ennahar on remercie ceux qui se sont solidarisés avec nous… », a publié le Directeur général du Groupe Ennahar, Anis Rahmani,
                Par : Sidali Souiki

                ALG 24
                dz(0000/1111)dz

                Commentaire


                • #9
                  Quels guignols ces députés!!!
                  Et ce chiyett d'Anis Rahmani !!! Il exécute surement des ordres de ses maitres. L'Algérie ne sera jamais un Etat de droit, et ces manigances le prouvent.

                  Commentaire


                  • #10
                    bouhadja est un contre-feu pour stopper les plans avril 2019 de el moradia.
                    Fais nous l'économie des "comme il a dit lui" !

                    Commentaire


                    • #11
                      Toufik qui veut se venger de Tartag(et de said boutef)?

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X