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Maroc - Automobile: Les leçons de productivité de Somaca

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  • Maroc - Automobile: Les leçons de productivité de Somaca

    75.800 véhicules sortis de l'usine en 2017
    73 destinations à l'export, notamment France, Espagne, Turquie, Egypte...
    Objectif: être dans le top 5 mondial de la performance industrielle

    Plus de 75.000 véhicules produits par l'usine Somaca à Casablanca.
    Un record historique de production pour le premier site d'assemblage marocain fondé en 1959.
    Turquie, France, Egypte... sont les premières destinations à l'export de l’usine.
    Entre le site de Casablanca (75.808 unités) et celui de Tanger (300.000 véhicules), Renault Maroc produit 375.000 voitures. Soit 10% des ventes mondiales du constructeur français.
    Objectif 2018: dépasser le cap des 400.000 unités avec une croissance prévisionnelle de 5 à 10%.

    Ce qui préfigure un nouveau record industriel du made in Maroc.
    L'essentiel de la production est destiné à l'export (deux tiers: 66% pour Somaca) vers 73 pays! France, Espagne, Italie, Turquie, Egypte... Autant de marchés extérieurs mâtures et exigeants qui font confiance au made in Maroc.
    Ce qui renseigne sur les enjeux en termes de standards qualité, productivité, industrialisation, compétitivité, logistique... «Nous avons prouvé notre capacité à être appréciés par des marchés européens.
    Ce sont de nouveaux enjeux qui vendent le made in Maroc. Nous sommes en quelque sorte la locomotive de la filière automobile», fait valoir Mohamed Bachiri, DG de Somaca.

    Selon le patron du site: «Toutes les conditions sont aujourd'hui réunies à Somaca pour produire des véhicules aux standards internationaux de qualité, au meilleur coût et dans des délais assez courts».
    L'usine produit essentiellement des Dacia Logan et Sandero.
    A elle seule, Somaca emploie 2.000 salariés avec un passage des effectifs au 3x8 en 2015.
    Au total, le constructeur Renault emploie 11.000 salariés au Maroc.

    Donner du sens

    Le record de production de cette année (sites de Tanger et Casablanca) vient confirmer le rang du Maroc en tant que 1er constructeur automobile en Afrique, loin devant l'Afrique du Sud.
    A ce rythme-là, et avec le démarrage de PSA Kénitra et la sortie de ses premiers véhicules, le Maroc pourrait bientôt se rapprocher des niveaux de production de l'Italie, publie un prestigieux magazine américain.
    Les nouveaux challenges consistent à amplifier, voire massifier et accélérer l'export à l'échelle du continent africain.
    Tout le défi consiste à trouver des relais de croissance à l'export.

    Fort de cette performance, le constructeur Renault devient le 1er exportateur du Maroc et le numéro 1 en tant que source de revenus en devises. «La phase industrialisation est vraiment l'avenir du Maroc.
    Pour l'automobile, chaque emploi direct génère au moins 5 autres postes indirects», tient à préciser Bachiri.
    Il fait allusion aux gisements d'emplois que l'activité recèle dans ses écosystèmes, auprès des différents fournisseurs et prestataires.
    En tout et pour tout, chaque véhicule incorpore entre 2.000 et 3.000 pièces. «Tout le défi est dans la logistique, car il faut ramener les pièces de toutes parts et les placer dans les véhicules», explique le patron de Somaca.

    Autre défi pour mobiliser les équipes: «donner du sens à l'action, au geste, à la dextérité, la précision... tout en expliquant la valeur ajoutée et la contribution de chacun».
    Le management fédère aussi ses équipes en donnant un cap à l'usine avec des objectifs chiffrés, et des indicateurs par an, voire fixer de nouveaux caps tous les 2 à 3 ans.
    La compétitivité du site réside, selon le management, dans le souci permanent de la qualité et l'exemplarité du management et de la hiérarchie.
    Cela va du chef d'équipe au patron de l'usine. «Il faut constamment montrer l'exemple. Chez nous, le vrai patron c'est l'opérateur», affirme Bachiri.

    Il en veut pour preuve que l'absence d'un opérateur peut arrêter la chaîne de montage.
    C'est dire que le modèle de management chez Somaca «tourne autour de l'opérateur».
    Il va sans dire que l'exemplarité est tributaire d'un certain nombre de conditions. «Il faut offrir l'environnement adéquat pour que le salarié fasse bien son travail».
    Ce qui passe par la sécurité, les moyens/rémunération, la formation, l'environnement du travail, le climat social ou encore le dialogue social.
    Bien entendu, dans une industrie aussi sensible et complexe que l'automobile, tout l'enjeu réside dans la mise en place d'un système qualité efficient pour s'assurer que l'ensemble des équipes font bien leur travail du premier coup.

    Résultat: «des standards qualité de classe mondiale!» Pour preuve, Somaca assure «la meilleure progression technique des usines du groupe», fait valoir le DG.
    Mieux encore, l'usine assure une progression remarquable sur la qualité des véhicules produits.
    Ce qui la hisse au rang des premiers producteurs en termes de qualité à l'échelle internationale.
    Seul bémol, «l'ingénieur marocain est très intelligent, mais individuellement». Autrement dit, sur le collectif, il y a encore des gisements d'amélioration.

    Pour remédier à cela, le management utilise des techniques assez spécifiques: «Je ne recours pas à la formation classique. Je fais en sorte à m'arrêter sur le rendu de façon à permettre un regard différend sur le travail qui n'est pas bien fait. L'enjeu est de tirer des enseignements, voire revenir sur ce qui ne fonctionne pas bien pour faire progresser les équipes ensemble.
    Le collectif est très important», soutient Bachiri qui a déjà fait ses preuves en tant que DRH de Renault Maroc.
    L’Économiste



    Le site de production de Casablanca: Un cas d'école marocain en termes de productivité, de progression technique et de montée en compétences des équipes.
    De nouveaux challenges seront bientôt annoncés (Ph. L'Economiste)

  • #2
    Une belle performance pour la Somaca !

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    • #3
      Par Sputniknews

      Industrie automobile: le Maroc met un pied dans la cour des grands

      Les usines de Renault au Maroc représentent 10% du chiffre d’affaires du groupe et exportent vers 73 pays dont certains de l’Union européenne, a indiqué le 8 octobre le site marocain L’Économiste en affirmant que le groupe avait produit un total de 375.000 véhicules en 2017.
      Le groupe Renault a produit 10% de ses ventes mondiales dans ses usines implantées au Maroc, a indiqué le 8 octobre le site marocain d'information économique L'Économiste.
      Tout en rappelant que le site de production de Renault à Casablanca, Somaca, avait réalisé un record historique de production de plus de 75.000 véhicules, pour l'année 2017, le média a indiqué qu'entre le site de Casablanca (75.808 unités) et celui de Tanger (300.000 véhicules), Renault Maroc produit 375.000 voitures. Soit 10% des ventes mondiales du constructeur français.

      Évoquant l'objectif 2018 du constructeur, L'Économiste a indiqué que Renault tablait sur une production de 400.000 unités avec une croissance prévisionnelle de 5 à 10%, tout en précisant que l'essentiel de la production est destiné à l'export vers 73 pays! France, Espagne, Italie, Turquie, Égypte… Autant de marchés extérieurs mâtures et exigeants qui font confiance au Made in Maroc.
      Dans le même cadre, le 30 septembre, The Wall Street Journal a indiqué que le Maroc avait surpassé l'Afrique du Sud en tant que plate-forme de construction automobile sur le continent africain et devrait bientôt produire plus de voitures par an que l'Italie.
      Évoquant le rôle des équipementiers automobiles marocains dans cette dynamique industrielle, le quotidien américain a souligné que le royaume chérifien était de plus en plus en train de devenir un fournisseur majeur pour les usines automobiles européennes, notamment l'usine high-tech de Ford à Valence, en Espagne, qui importe des usines marocaines des sièges, des accessoires d'intérieur, du câblage et d'autres composants automobiles.
      Sputnik . Natalia Seliverstova


      Le géant russe Gazprom pourrait s’enraciner au Maroc

      Dans le même sens, le journal a rappelé que le constructeur Peugeot, qui table sur un important projet d'expansion, était en train de construire une usine au Maroc, dont le début de la production est prévue pour d'ici à la fin de l'année. Nous avons l'ambition de propulser le Maroc au rang des grands producteurs automobiles dans le monde, a affirmé le 25 avril 2018 Tajeddine Bennis, le PDG au Maroc de l'entreprise française Snop, filiale du Groupe FSD, lors de l'inauguration d'une deuxième usine dans la zone franche de Tanger, selon Jeune Afrique.
      «Placer le Maroc sur la carte mondiale de l'automobile, c'est le défi qui anime tous les industriels réunis au sein de l'AMICA [Association marocaine pour l'industrie et la construction automobile, ndlr], en étroite coordination avec la politique industrielle des pouvoirs publics», a-t-il déclaré, en tant que principal interlocuteur de l'AMICA avec le ministère marocain de l'Industrie.
      Dernière modification par Raco, 10 octobre 2018, 16h17.

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      • #4
        Industrie automobile: le Maroc met un pied dans la cour des grands
        mabrouk el3oud .

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        • #5
          le géant russe gazprom pourrait s’enraciner au maroc
          dans le même sens, le journal a rappelé que le constructeur peugeot, qui table sur un important projet d'expansion, était en train de construire une usine au maroc, dont le début de la production est prévue pour d'ici à la fin de l'année. Nous avons l'ambition de propulser le maroc au rang des grands producteurs automobiles dans le monde, a affirmé le 25 avril 2018 tajeddine bennis, le pdg au maroc de l'entreprise française snop, filiale du groupe fsd, lors de l'inauguration d'une deuxième usine dans la zone franche de tanger, selon jeune afrique.
          «placer le maroc sur la carte mondiale de l'automobile, c'est le défi qui anime tous les industriels réunis au sein de l'amica [association marocaine pour l'industrie et la construction automobile, ndlr], en étroite coordination avec la politique industrielle des pouvoirs publics», a-t-il déclaré, en tant que principal interlocuteur de l'amica avec le ministère marocain de l'industrie.

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          • #6
            C'est un lien html il faut cliquer dessus:

            https://fr.sputniknews.com/economie/...oc-gaz-russie/

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            • #7
              Résultat: «des standards qualité de classe mondiale!» Pour preuve, Somaca assure «la meilleure progression technique des usines du groupe», fait valoir le DG.
              Mieux encore, l'usine assure une progression remarquable sur la qualité des véhicules produits.
              Ce qui la hisse au rang des premiers producteurs en termes de qualité à l'échelle internationale.
              Seul bémol, «l'ingénieur marocain est très intelligent, mais individuellement». Autrement dit, sur le collectif, il y a encore des gisements d'amélioration.

              l faut faire en sorte que le savoir engrangé reste au Maroc, pour ne pas connaitre ce que le Maroc a vécu en 2000 lors de la fermeture de l'usine de Général Tire et celle de Goodyear en 2006.
              Lorsque ces deux usines ont mis la clé sous la porte l'industrie pneumatique nationale venait de disparaître.
              Donc il faut faire en sorte que cela n'arrive pas dans l'automobile même si demain Renault décide de délocaliser vers des pays à main d’œuvre moins chères.

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              • #8
                Renault trace ses priorités pour le Maroc

                Performance industrielle, qualité du produit, intégration… Cambolive fait le point
                Gérer la croissance, trouver le bon équilibre Dacia-Renault, et prioriser les choix… aussi
                RENAULT Maroc a de grandes ambitions pour le Royaume.

                Le constructeur français reconnaît la performance de sa filière marocaine. «Elle tire globalement notre performance en Afrique», souligne Fabrice Cambolive, vice-président de Renault pour la région Afrique-Moyen-Orient-Inde (AMI).
                En chiffres, les parts de marché de la marque au losange dépassent les 40%. En plus, ce qui est intéressant pour le premier constructeur automobile au Maroc, c’est qu’il fait vivre ses deux marques, Dacia et Renault, en réussissant une progression de part et d’autre.
                Outre ce motif de satisfaction, la filiale marocaine se développe sur des marchés très particuliers comme, tout récemment, celui du véhicule utilitaire (VU). «Nous avons réussi une très bonne performance pour l’utilitaire «Master» de Renault.
                Idem, côté Dacia, avec le Dokker.
                Et c’est un signe de la bonne vitalité de notre filiale», estime Cambolive.

                Au-delà de la performance, ce qui est appréciable pour le management du groupe, c’est le développement des deux marques, leur capacité d’aller sur des marchés où elles n’étaient pas leaders, et la capacité à développer leur image de marque.
                En ce sens, le Maroc est un pays où le Kadjar, à titre d’exemple, a le meilleur score en termes d’image et de notoriété. «Plus avantageux pour la filiale marocaine, c’est qu’elle a battu, cette année, un record de parts de marché et un record de production industrielle.
                Ce qui veut dire que nos véhicules sont non seulement appréciés au Maroc, mais ont aussi cette capacité à être appréciés en termes de qualité sur les marchés extérieurs et notamment l’Europe», souligne le vice-patron de la zone AMI.
                En d’autres termes, le Royaume est un «pays équilibré et un très bon élève africain qui a encore beaucoup de challenges», aux yeux des responsables du groupe français.

                Maintenant que le développement de Renault Maroc sur le marché local est très bon, celui à l’export l’est aussi, «mais peut encore être plus accéléré et amplifié vers le reste du continent africain».
                Pour y arriver, il faut continuer à bien maîtriser sa qualité de travail industriellement et commercialement.
                Il ne faut pas non plus déraper sur la qualité du service ni sur celle du produit.
                «L’essentiel est de pouvoir gérer sa croissance en étant modeste et sans rentrer dans des compétitions inutiles».
                «Tout le défi de la marque est de pouvoir trouver les débouchés de demain, continuer à maintenir son leadership au Maroc, et surtout utiliser le Royaume comme un levier et un pont vers le reste de l’Afrique», insiste Cambolive.
                Pour lui, «gérer la croissance, c’est garder le meilleur niveau de qualité du produit et trouver des relais de croissance et d’autres pays d’exportation avec lesquels Renault pourrait avoir des accords industriels, commerciaux et futurs agréments afin de permettre d’exporter le savoir-faire du Maroc».

                Un autre challenge de la marque française, celui de poursuivre en permanence la volonté d’intégration locale.
                Il s’agit là d’un des fondements du pacte signé entre les responsables de Renault et les autorités marocaines.
                Mais peut-on s’attendre à des moteurs produits au Maroc? «Il y aura de plus en plus d’intégration sur la question des moteurs.
                Ce n’est pas encore décidé. En revanche, dans les mois à venir, il y aura des actions communicatives pour plus d’intégration», répond le management de la région AMI.
                Ce dernier ne nie pas que l’arrivée du constructeur PSA au Maroc, dans quelques mois, constituera un accélérateur d’intégration.
                Surtout avec de nouveaux équipementiers qui pourront fournir également l’usine Renault de Tanger.

                Toutefois, sur la partie des moteurs, le groupe Renault veut rester très attentif.
                Sa priorité reste l’augmentation des capacités de production et la réalisation de sa stratégie d’intégration déjà définie.
                La firme entend tester l’élasticité du consommateur marocain à switcher vers les motorisations «essence».
                A ce titre, le modèle Clio-essence avait connu un franc succès.
                Mais pas au point d’abandonner le diesel qui constitue le gros de la commande Renault au Maroc.
                Notons enfin que la chute du diesel est en train de s’accélérer en Europe. Grâce à une prise de conscience environnementale chez les clients, ces derniers reviennent de plus en plus à des motorisations essence moins consommatrices. Et c’est aux constructeurs de suivre.

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                • #9
                  Renault a encore de belles marges de progressions au Maroc !

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                  • #10
                    Tanger Automotive City: Une plateforme logistique pour l’industrie automobile

                    67.000 m2 prévus à terme dont une première tranche vient d’être lancée
                    Assurer l’alimentation des chaînes de Renault, PSA et de leurs fournisseurs

                    Le secteur automobile peaufine sa logistique.
                    La Tanger Automotive City vient de démarrer la construction de la première phase de sa plateforme logistique automobile.
                    Elle vise à améliorer la performance des différents équipementiers et répondre à leurs besoins croissants en termes de prestations logistiques. L’idée de ce projet avait été présentée en 2015.
                    Le futur bâtiment s’étendra sur plus de 67.000 m2 à terme.
                    Cette première partie aura une superficie de 20.000 m2, selon le groupe TangerMed.
                    Sa principale mission sera de traiter les flux intrants, essentiellement des pièces et des éléments de structure, ainsi que des flux sortants vers les usines européennes de constructeurs comme Renault, PSA et autres.
                    Les volumes actuels, (conteneurs ou camions TIR d’import-export ayant un lien avec l’automobile) seront multipliés par deux d’ici 2020 pour atteindre les 150.000.

                    Les flux propres à Renault seront pour leur part multipliés par trois pour atteindre en 2020 les 108.000 unités.
                    Ces prévisions ont montré la nécessité de mettre en place une infrastructure capable de gérer cette augmentation de trafic.
                    Cette envolée est le résultat de l’augmentation des volumes de fabrication automobile.
                    Ils ont frôlé en 2017 les 380.000 véhicules et pourraient atteindre les 400.000 en 2018.
                    Ces chiffres seront ramenés largement à la hausse avec l’entrée en service du site de PSA à Kénitra dès l’année prochaine.
                    A noter que la filière automobile au sein de TangerMed repose en grande partie sur Renault Tanger avec une capacité annuelle installée de 340.000 véhicules.
                    En 2014, le volume de véhicules fabriqués a atteint les 227.000 unités.

                    Parallèlement, la filière des équipementiers représente à ce jour plus de 100 entreprises et un chiffre d’affaires en constante évolution.
                    Ce tissu industriel dispose d’une capacité de développement certain qui s’appuie sur un potentiel considérable avec près de 27 sites d’assemblage en Europe à moins de 48 heures de route de Tanger, soit un potentiel de plus de 5 millions de véhicules.
                    A noter que d’ici 2020, le secteur automobile prévoit de doubler ses exportations, passant de 40 à 110 milliards de DH.



                    La future plateforme logistique aura à centraliser les flux entrants et sortants et à offrir un meilleur
                    service logistique aux industriels du secteur automobile dont Renault et PSA (Ph. Adam)

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