Principales nouveautés du dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation au Sahara Occidental soumis au Conseil de sécurité le 3 octobre et mis en ligne le 10 octobre dans sa mouture finale : depuis mars 2018, la Minurso a constaté plusieurs violations de l’accord militaire n°1 imposant le cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario et le dialogue de sourd entre l’ONU et Tindouf.
Mis en ligne ce mercredi, le rapport d’António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, concernant la situation au Sahara occidental, a été soumis au Conseil de sécurité le 3 octobre. Une vingtaine de pages qui rendent compte des différents développements de la situation dans le territoire contesté, depuis la publication du rapport précédent en mars dernier.
Après avoir passé en revue les différentes rencontres et visites de l’Envoyé spécial de l’ONU, Horst Köhler, le Secrétaire général revient sur les différentes violations de l’accord militaire n°1 autant par le Maroc que par le Polisario, prévenant que "dans tous les cas, la Mission a pris contact avec les parties pour prévenir les violations ou y remédier et est parvenue à plusieurs reprises à persuader les parties de rétablir au moins en partie le statu quo ou de renoncer à des actions qui auraient constitué une violation de l’accord militaire ", précise le rapport.
Plusieurs violations de l’accord militaire relevées par la MINURSO
Parmi ces violations, pour la seule période de fin mars 2018 à nos jours, la MINURSO a constaté " six violations de l’accord militaire n°1 par l’Armée royale marocaine, qui viennent s’ajouter à 10 violations persistantes. Parmi ces violations, deux avaient un caractère général, trois consistaient en ce que l’accord militaire n°1 définit comme des « renforcements tactiques » et la dernière était une violation de la liberté de mouvement ", affirme le rapport relayant les observations de la mission onusienne. Du côté de Front Polisario, "ce sont 13 violations générales de l’accord militaire n°1 », précisant que le nombre de violations de « la liberté de mouvement a considérablement augmenté depuis la parution " du précédent rapport-.
Le Desk (extraits).
Mis en ligne ce mercredi, le rapport d’António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, concernant la situation au Sahara occidental, a été soumis au Conseil de sécurité le 3 octobre. Une vingtaine de pages qui rendent compte des différents développements de la situation dans le territoire contesté, depuis la publication du rapport précédent en mars dernier.
Après avoir passé en revue les différentes rencontres et visites de l’Envoyé spécial de l’ONU, Horst Köhler, le Secrétaire général revient sur les différentes violations de l’accord militaire n°1 autant par le Maroc que par le Polisario, prévenant que "dans tous les cas, la Mission a pris contact avec les parties pour prévenir les violations ou y remédier et est parvenue à plusieurs reprises à persuader les parties de rétablir au moins en partie le statu quo ou de renoncer à des actions qui auraient constitué une violation de l’accord militaire ", précise le rapport.
Plusieurs violations de l’accord militaire relevées par la MINURSO
Parmi ces violations, pour la seule période de fin mars 2018 à nos jours, la MINURSO a constaté " six violations de l’accord militaire n°1 par l’Armée royale marocaine, qui viennent s’ajouter à 10 violations persistantes. Parmi ces violations, deux avaient un caractère général, trois consistaient en ce que l’accord militaire n°1 définit comme des « renforcements tactiques » et la dernière était une violation de la liberté de mouvement ", affirme le rapport relayant les observations de la mission onusienne. Du côté de Front Polisario, "ce sont 13 violations générales de l’accord militaire n°1 », précisant que le nombre de violations de « la liberté de mouvement a considérablement augmenté depuis la parution " du précédent rapport-.
Le Desk (extraits).
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