Dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, rendu public mercredi 10 octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a accablé le Maroc sur la question des droits de l’homme, notamment l’usage de la torture dans les territoires sahraouis occupés.
Le rapport cite le cas de cet étudiant sahraoui, de l’Université Ibn Zohr à Agadir (Maroc) "assassiné le 19 mai par suite de la politique menée par le Maroc contre la population sahraouie", et signale "qu’une campagne avait été menée contre des Sahraouis qui manifestaient pacifiquement à Laayoune et à Smara, lors de la visite de mon envoyé personnel dans le territoire".
" Au cours de la période considérée, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a reçu diverses informations selon lesquelles des manifestants avaient été dispersés par la force, au cours de manifestations relatives au droit à l’autodétermination, à la disposition des richesses et des ressources naturelles et aux droits des détenus", déplore le SG de l’ONU, qui dénonce aussi l’usage de la torture.
" Le Haut-Commissariat continue de recevoir des informations faisant état du non-respect du principe de responsabilité s’agissant de violations des droits de l’homme perpétrées contre des Sahraouis, notamment d’arrestations arbitraires, d’actes de torture et de mauvais traitements. Au 15 août 2018, la mise en place d’un mécanisme national de prévention conformément au Protocole facultatif se rapportant à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ratifiée en 2014, n’avait pas encore eu lieu."
Aussi, il préconise «"une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de la personne pour veiller à assurer la protection de tous les habitants du Sahara occidental". Cela signifie-t-il que des organismes comme le Conseil des Droits de l’Homme ne sont pas crédibles pour assurer une surveillance "impartiale"?
TSA
Le rapport cite le cas de cet étudiant sahraoui, de l’Université Ibn Zohr à Agadir (Maroc) "assassiné le 19 mai par suite de la politique menée par le Maroc contre la population sahraouie", et signale "qu’une campagne avait été menée contre des Sahraouis qui manifestaient pacifiquement à Laayoune et à Smara, lors de la visite de mon envoyé personnel dans le territoire".
" Au cours de la période considérée, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a reçu diverses informations selon lesquelles des manifestants avaient été dispersés par la force, au cours de manifestations relatives au droit à l’autodétermination, à la disposition des richesses et des ressources naturelles et aux droits des détenus", déplore le SG de l’ONU, qui dénonce aussi l’usage de la torture.
" Le Haut-Commissariat continue de recevoir des informations faisant état du non-respect du principe de responsabilité s’agissant de violations des droits de l’homme perpétrées contre des Sahraouis, notamment d’arrestations arbitraires, d’actes de torture et de mauvais traitements. Au 15 août 2018, la mise en place d’un mécanisme national de prévention conformément au Protocole facultatif se rapportant à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ratifiée en 2014, n’avait pas encore eu lieu."
Aussi, il préconise «"une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de la personne pour veiller à assurer la protection de tous les habitants du Sahara occidental". Cela signifie-t-il que des organismes comme le Conseil des Droits de l’Homme ne sont pas crédibles pour assurer une surveillance "impartiale"?
TSA
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