Bonsoir
Paris - Ségolène Royal déclare un patrimoine sept fois inférieur à celui du prix du marché, affirme Le Canard Enchaîné à paraître mercredi.
«L'évaluation qui a été faite de la déclaration de notre patrimoine commun a été faite par un expert-comptable. Il n'y a pas de fraude à la déclaration d'ISF, je crois que ça au moins c'est reconnu», s'est vivement défendue la candidate socialiste sur France-3 mardi soir. «Je fais confiance à l'administration fiscale. Si elle estime que cette déclaration n'était pas conforme à la valeur des biens, elle aurait procédé à un redressement», a-t-elle encore observé. «Les services fiscaux, je leur fais confiance, diront ce qu'ils en pensent».
Propriétaire avec François Hollande de deux maisons et d'un appartement, Ségolène Royal avait indiqué le 16 janvier dernier qu'ils acquittaient l'impôt de solidarité sur la fortune «pour la deuxième année consécutive» à hauteur de 862 euros.
Or d'après le «Canard Enchaîné» qui cite des statistiques notariales et plusieurs agents immobiliers rencontrés par ses journalistes, la maison de 120m2 à Mougins (Alpes-Maritimes) vaudrait trois fois plus que la déclaration ISF de la candidate.
Le 16 janvier dernier, elle indiquait posséder une part «pour un montant de 108 000 euros en valeur actuelle» dans une «maison» à Mougins, «achetée avec un Plan épargne logement en 1986» et qui a donné lieu à un emprunt «remboursé». Cette part correspond à 40% de la propriété, la villa est donc estimé par le couple, dans sa déclaration d'ISF à 270 000 euros.
En mai 2006, la chambre des notaires des Alpes-Maritimes, contactée par l'hebdomadaire satirique, estime le terrain et la maison à quelque 615 000 euros. De sympathiques commodités jouxtent la maison située dans une forêt de pinèdes, la propriété serait située dans un ***-de-sac privatif. «Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, la villa de Mme Royal ne vaudra jamais moins de 850 000 euros», répètent de leur côté les experts immobiliers de Mougins interrogés par Le Canard Enchaîné.
Par ailleurs, selon la déclaration d'ISF du couple, l'appartement de Boulogne (Hauts-de-Seine), dont ils possèdent les deux tiers à travers une SCI (société civile immobilière) ne vaudrait que 750 000 euros, le reste appartenant aux parents de François Hollande. «Nettement moins, même, que sa valeur d'achat en 1990 (5 750 000 francs soit 876 000 euros)», selon l'hebdomadaire satirique.
En ajoutant la permanence de Ségolène Royal à Melle (160 000 euros), 30 000 euros de meubles et 45 000 euros en banque, le couple déclare donc un patrimoine brut de 1,121 million d'euros. Qui, diminué de 188 000 euros d'emprunts divers et d'impôts à régler, est ramené à 933 000 euros net imposables.
Selon les experts immobiliers et les différentes chambres de notaires, le patrimoine du couple s'élèverait alors à 1,813 million d'euros, presque le double de ce qu'il a déclaré au fisc.
D'après les calculs du «Canard», la candidate socialiste et son compagnon auraient ainsi été contraints de régler l'année dernière plus de 6000 euros au titre de l'ISF, soit sept fois plus que ce qu'ils ont effectivement payé (862 euros).
Paris - Ségolène Royal déclare un patrimoine sept fois inférieur à celui du prix du marché, affirme Le Canard Enchaîné à paraître mercredi.
«L'évaluation qui a été faite de la déclaration de notre patrimoine commun a été faite par un expert-comptable. Il n'y a pas de fraude à la déclaration d'ISF, je crois que ça au moins c'est reconnu», s'est vivement défendue la candidate socialiste sur France-3 mardi soir. «Je fais confiance à l'administration fiscale. Si elle estime que cette déclaration n'était pas conforme à la valeur des biens, elle aurait procédé à un redressement», a-t-elle encore observé. «Les services fiscaux, je leur fais confiance, diront ce qu'ils en pensent».
Propriétaire avec François Hollande de deux maisons et d'un appartement, Ségolène Royal avait indiqué le 16 janvier dernier qu'ils acquittaient l'impôt de solidarité sur la fortune «pour la deuxième année consécutive» à hauteur de 862 euros.
Or d'après le «Canard Enchaîné» qui cite des statistiques notariales et plusieurs agents immobiliers rencontrés par ses journalistes, la maison de 120m2 à Mougins (Alpes-Maritimes) vaudrait trois fois plus que la déclaration ISF de la candidate.
Le 16 janvier dernier, elle indiquait posséder une part «pour un montant de 108 000 euros en valeur actuelle» dans une «maison» à Mougins, «achetée avec un Plan épargne logement en 1986» et qui a donné lieu à un emprunt «remboursé». Cette part correspond à 40% de la propriété, la villa est donc estimé par le couple, dans sa déclaration d'ISF à 270 000 euros.
En mai 2006, la chambre des notaires des Alpes-Maritimes, contactée par l'hebdomadaire satirique, estime le terrain et la maison à quelque 615 000 euros. De sympathiques commodités jouxtent la maison située dans une forêt de pinèdes, la propriété serait située dans un ***-de-sac privatif. «Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, la villa de Mme Royal ne vaudra jamais moins de 850 000 euros», répètent de leur côté les experts immobiliers de Mougins interrogés par Le Canard Enchaîné.
Par ailleurs, selon la déclaration d'ISF du couple, l'appartement de Boulogne (Hauts-de-Seine), dont ils possèdent les deux tiers à travers une SCI (société civile immobilière) ne vaudrait que 750 000 euros, le reste appartenant aux parents de François Hollande. «Nettement moins, même, que sa valeur d'achat en 1990 (5 750 000 francs soit 876 000 euros)», selon l'hebdomadaire satirique.
En ajoutant la permanence de Ségolène Royal à Melle (160 000 euros), 30 000 euros de meubles et 45 000 euros en banque, le couple déclare donc un patrimoine brut de 1,121 million d'euros. Qui, diminué de 188 000 euros d'emprunts divers et d'impôts à régler, est ramené à 933 000 euros net imposables.
Selon les experts immobiliers et les différentes chambres de notaires, le patrimoine du couple s'élèverait alors à 1,813 million d'euros, presque le double de ce qu'il a déclaré au fisc.
D'après les calculs du «Canard», la candidate socialiste et son compagnon auraient ainsi été contraints de régler l'année dernière plus de 6000 euros au titre de l'ISF, soit sept fois plus que ce qu'ils ont effectivement payé (862 euros).
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