Bonsoir
LONDRES – Recrutée par une banque, Polly Courtney, 21 ans, a failli y laisser sa peau. Elle en a fait un roman.
Polly Courtney rêvait de devenir ingénieur en mécanique. Mais l’étudiante de Cambridge a été repérée par les recruteurs d’une banque américaine de la City, à Londres, l’un des poumons financiers de la planète. L’établissement lui sort le grand jeu: un stage de sept semaines à 10 400 euros (16 700 fr.). Elle se retrouve dans des locaux grandioses: gymnase, teinturier, distributeur de chemises, de rasoirs, de collants, cantine avec repas gratuits. Soirées bien arrosées dans des lieux insolites.
A la fin de ses études, Polly accepte le job d’analyste que la banque lui propose et qui débute par une formation à New York, tous frais payés. Avec la prime de bienvenue, 11 100 euros (17 700 fr.), elle peut rembourser son prêt étudiant. Puis elle découvre l’envers du décor: bureau minuscule, travail ennuyeux, horaires impossibles. Elle peut s’estimer heureuse quand elle rentre à minuit. Une nuit, un taxi vient la prendre chez elle à 2 h du matin pour aider son chef à vérifier quelques chiffres. Au bout d’un an, Polly, éteinte, a perdu le contact avec ses amis. Elle quitte la banque comme les 33 collègues sur 37 qui ont commencé en même temps qu’elle. Elle relate son expérience dans un roman, «Golden Handcuffs» (menottes dorées), et elle planche déjà sur un second. «J’avais vendu mon âme à la City, mais, Dieu merci! j’ai réussi à remettre la main dessus», confie-t-elle au magazine Glamour.
(gim)
LONDRES – Recrutée par une banque, Polly Courtney, 21 ans, a failli y laisser sa peau. Elle en a fait un roman.
Polly Courtney rêvait de devenir ingénieur en mécanique. Mais l’étudiante de Cambridge a été repérée par les recruteurs d’une banque américaine de la City, à Londres, l’un des poumons financiers de la planète. L’établissement lui sort le grand jeu: un stage de sept semaines à 10 400 euros (16 700 fr.). Elle se retrouve dans des locaux grandioses: gymnase, teinturier, distributeur de chemises, de rasoirs, de collants, cantine avec repas gratuits. Soirées bien arrosées dans des lieux insolites.
A la fin de ses études, Polly accepte le job d’analyste que la banque lui propose et qui débute par une formation à New York, tous frais payés. Avec la prime de bienvenue, 11 100 euros (17 700 fr.), elle peut rembourser son prêt étudiant. Puis elle découvre l’envers du décor: bureau minuscule, travail ennuyeux, horaires impossibles. Elle peut s’estimer heureuse quand elle rentre à minuit. Une nuit, un taxi vient la prendre chez elle à 2 h du matin pour aider son chef à vérifier quelques chiffres. Au bout d’un an, Polly, éteinte, a perdu le contact avec ses amis. Elle quitte la banque comme les 33 collègues sur 37 qui ont commencé en même temps qu’elle. Elle relate son expérience dans un roman, «Golden Handcuffs» (menottes dorées), et elle planche déjà sur un second. «J’avais vendu mon âme à la City, mais, Dieu merci! j’ai réussi à remettre la main dessus», confie-t-elle au magazine Glamour.
(gim)
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