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France:les étudiants refusent de lire le roman d'un Algérien

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  • France:les étudiants refusent de lire le roman d'un Algérien

    "Le porteur de cartable" de Akli Tadjer
    « Il y a du vocabulaire en arabe » : des lycéens refusent de lire le roman d’un Franco-Algérien

    Dans la commune de Péronne, dans la Somme, des lycéens ont refusé de lire les extraits du livre Le Porteur de cartable, écrit par le franco-algérien Akli Tadjer. Ce sont l’origine de l’auteur et le thème de l’ouvrage qui ont déclenché la colère des étudiants.

    Le 16 novembre, l’écrivain Akli Tadjer doit rencontrer des lycéens originaires de la Somme pour leur parler de son livre, Le porteur de cartable. Un livre qui évoque notamment la Guerre d’Algérie et le Front National de Libération. Mais comme le raconte Le Parisien, la rencontre risque d’être beaucoup plus tendue que prévue.

    Lors de la lecture d’extraits en classe, la professeure à l’origine de l’initiative affirme qu’il y a eu des problèmes. « Il y a eu une levée de boucliers de certains élèves car l’auteur n’est pas Français, l’histoire ne concerne pas la France et il y a du vocabulaire en Arabe » écrit-elle dans un mail adressé à Akli Tadjer. « Un élève a refusé de lire pour ne pas prononcer 'Messaoud'. J’ai dû l’exclure ».
    ouest-france

    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    C'est dans la Somme et DES étudiants d'un lycée public, élèves sûrement proches de l'extrême droite. La professeure évoque "certains élèves" et non tous. Ces quelques élèves ouvertement fachos en principe sont exclus du lycée.
    Elections présidentielles 2017 dans la Somme, Lepen 30 % au premier tour, 46% au second tour.
    Sur l'ancienne ligne de front de la guerre 14-18 qui avait fait appel pour la France à des centaines de milliers de soldats originaires des colonies, le fhaine a pourtant frôlé les 50%.

    "A Péronne, l'auteur franco-algérien boycotté par des lycéens parce qu'il n'était soi-disant « pas français » va bel et bien les rencontrer.
    A Péronne, l'auteur franco-algérien boycotté par des lycéens parce qu'il n'était soi-disant « pas français » va bel et bien les rencontrer. L'enseignante de l'établissement Pierre Mendès-France, choquée par la réaction de ses élèves de première avait contacté Akli Tadjer, l'écrivain en question. La rencontre se déroulera le 16 novembre prochain dans l'enceinte du lycée. Certains élèves avaient protesté notamment suite à la présence d'expressions en langue arabe." evasion.fr
    Dernière modification par panshir, 16 octobre 2018, 17h24.

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    • #3
      Des débiles profonds...

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      • #4
        . L'enseignante de l'établissement Pierre Mendès-France, choquée par la réaction de ses élèves de première avait contacté Akli Tadjer, l'écrivain en question. La rencontre se déroulera le 16 novembre prochain dans l'enceinte du lycée.

        Tres belle reponse du lycèe aux fachos racistes, chapeau
        Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

        La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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        • #5
          On va bien sûr avoir une intervention de Zemmour qui va prendre leur défense.

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          • #6
            L excuse de fainéants qui ne veulent pas travailler
            La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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            • #7
              C monté en épingle. Ce qui est visé c la visite officielle de Macron en Algérie

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              • #8
                Le communautarisme, l'exclusion sociale est la marginalisation, la mise à l'écart d'une personne ou d'un groupe d'individus en raison d'un trop grand éloignement avec le mode de vie dominant dans la société est un phénomene, voire un fléau qui s'impose de plus en plus suite à la monté de l’extrémisme de tout bords ... Ce processus peut être volontaire ou subi, alors que la logique voudrait que le pays se construit avec des citoyens et non pas avec des identités ! ...
                Dernière modification par infinite1, 16 octobre 2018, 19h48.

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                • #9
                  La haine est toujours là , et les nostalgiques de l'Algérie française aussi, faut rien espérer de ce côté là
                  Dernière modification par ACAPULCO, 16 octobre 2018, 20h07.
                  Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                  (Paul Eluard)

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                  • #10
                    Le communautarisme, l'exclusion sociale est la marginalisation, la mise à l'écart d'une personne ou d'un groupe d'individus en raison d'un trop grand éloignement avec le mode de vie dominant dans la société est un phénomene, voire un fléau qui s'impose de plus en plus suite à la monté de l’extrémisme de tout bords ... Ce processus peut être volontaire ou subi, alors que la logique voudrait que le pays se construit avec des citoyens et non pas avec des identités ! ...
                    Ceci est valable pour tous les pays, y compris l'Algérie, n'est-ce pas?
                    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                    • #11
                      les étudiants refusent de lire le roman d'un Algérien
                      Je n'aime pas ce titre qui une fois de plus fait une généralité ce qui est habituel chez "Oujda"
                      J'aurais préféré "un groupuscule d'étudiants" car il ne sagit que de quelques écervelés proches du FN qui ont eut cette attitude!
                      On ne doit jamais généraliser, seuls les coupables sont à dénoncer.
                      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                      • #12
                        Envoyé par joyna
                        L excuse de fainéants qui ne veulent pas travailler
                        En effet, puisqu'ils aiment les auteurs français de souche, je leur aurais fait lire toute La Comédie humaine avant janvier en invitant toute la classe à "les remercier".
                        Mais cette prof est plus sympa.

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                        • #13
                          Paris, mars 1962. Omar, dix ans, porteur de cartable du FLN, fait la collecte auprès des militants. Tout est clair dans sa tête, jusqu'au jour où "l'ennemi", Raphaël, même âge, rapatrié d'Algérie, débarque sur son palier. Roman grave, tendre et cocasse sur la guerre, l'amitié, l'enfance
                          Ce sujet est à éviter dans les écoles, de plus certains textes sont en Arabe.
                          Je ne comprends pas le prof, c'est de la provoc afin de faire réagir les nazes du FN ce qui ne fait dire qu'il est aussi bête qu'eux!
                          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                          • #14
                            Chouan,

                            aucune provoc, bien au contraire, il ne faut pas abdiquer face aux fachos.
                            C'est comme le "journal d'Anne Franck", le nazisme ou l'occupation allemande en France, ça fait fait toujours réagir quelques nazes du fhaine à voix basse, c'est génétique.

                            C'est pas parce que des fachos en France sont en plus hostiles à la langue ou l'écriture arabe au collège lycée, qu'il faut se taire. Comme pour l'allemand, la langue arabe fait partie des langues étrangères bien apprises en France, en privée ou pas, que cela plaise ou pas aux fachos. Ces derniers pourront toujours aboyer à voix basse comme il le font si bien pour leur antisémitisme primaire.

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                            • #15

                              «À Péronne, ville marquée par la Première Guerre mondiale, j'ai envie de leur rappeler à quel point leur terre est gorgée du sang de Mohamed et de Messaoud. Ils sont venus mourir dans ces champs de betteraves, et on ne veut même plus prononcer leurs prénoms aujourd'hui. Je trouve ça très grave»." Akli Tadjer

                              "Fin septembre, l'écrivain franco-algérien Akli Tadjer a publié sur sa page Facebook le mail d'une enseignante qui racontait que ses élèves avaient refusé de lire des extraits d'un ouvrage de l'auteur. Une rencontre entre Akli Tadjer et ces lycéens est prévue en novembre.
                              «Il y a eu une levée de boucliers de certains élèves car l'auteur n'est pas Français (j'aimerais qu'ils écrivent le français comme vous...), l'histoire ne concerne pas la France (ils ne savaient pas que l'Algérie avait été française) et il y a du vocabulaire en arabe.» Le 24 septembre dernier, une professeur de Lettres-Histoire envoie ce mail à l'écrivain franco-algérien Akli Tadjer. Né à Paris en 1954, ce dernier est l'auteur d'une dizaine de romans dont Le Porteur de cartable, publié en 2002 aux éditions JC Lattès. L'ouvrage raconte la rencontre en 1962 à Paris de deux enfants, Raphaël, pied-noir, et Omar, fils d'immigré qui n'a jamais connu l'Algérie et soutien du FLN.
                              Dans son message, cette enseignante du lycée professionnel Pierre Mendès-France de Péronne (Somme) raconte les incidents qui ont eu lieu lorsqu'elle a décidé de faire lire des extraits du Porteur de cartable à ses élèves de première dans le cadre de la préparation d'une rencontre prévue le 16 novembre avec Akli Tadjer. Elle déplore «des réflexions vraiment racistes» et explique avoir dû «exclure» un élève parce qu'il avait refusé de prononcer le prénom «Messaoud». Trois jours plus tard, le 27 septembre, Akli Tadjer décide de publier ce mail sur sa page Facebook. «Pauvres profs de l'Éducation nationale», commente alors le romancier.
                              L'affaire suscite rapidement un important débat et Akli Tadjer reçoit de nombreux messages de soutien. «Que des élèves d'un lycée de la Somme refusent de lire un auteur au prétexte qu'il ne serait pas totalement français relève pour moi de la plus dangereuse des dérives. Honte à eux, à leurs parents, à tous ceux qui inoculent ce poison de l'intolérance débile», écrit l'écrivain Grégoire Delacourt dans un billet intitulé "Les loups sont entrés dans les écoles". «Quelle tristesse ce refus de lire Le Porteur de cartable. Ce boycott de l'écrivain [...] à cause de son nom et de ceux de ses personnages est insupportable!» tweete le maire de Nice Christian Estrosi.

                              «On verra s'ils osent me lancer des insultes racistes»

                              Contacté par Le Figaro, le directeur académique des services de l'Éducation nationale de la Somme, Jean Hubac, reconnaît des «propos déplacés et condamnables» mais juge «prématuré» de parler de «racisme» tant que les «quelques lycéens concernés» n'ont pas encore donné leur version des faits. Partis en stage depuis l'incident, ces derniers seront entendus après les vacances de la Toussaint. Quant à l'élève «qui s'est exprimé de la manière la plus répréhensible», il a «déjà été sanctionné en étant exclu du cours» et devrait écoper à son retour d'une sanction plus lourde, que Jean Hubac voudrait «éducative, pour le faire réfléchir».
                              «Une chose est sûre: certains élèves ont manqué à leurs devoirs de respect et de tolérance. Je comprends que l'enseignante ait été choquée, même s'il aurait mieux valu passer par la direction pour envisager ensemble des solutions plutôt qu'envoyer ce mail», affirme le directeur académique. Maintenue, la rencontre du 16 novembre avec Akli Tadjer se tiendra dans l'enceinte de l'établissement. Une cellule de l'académie d'Amiens a été «mobilisée» pour préparer ce rendez-vous et sera présente le jour J, annonce Jean Hubac, qui considère que l'incident de septembre a rendu cette rencontre «d'autant plus légitime».
                              De son côté, Akli Tadjer, que Le Figaro n'a pour l'instant pas réussi à joindre, s'est dit «consterné» par l'attitude des lycéens. «C'est la toute première fois que je vis une telle chose aussi violente en vingt ans d'écriture et de rencontres en milieu scolaire», a-t-il déclaré au Courrier Picard. L'auteur semble en tout cas attendre avec impatience le mois de novembre. «On verra s'ils osent me lancer des insultes racistes», a-t-il lancé au Parisien sur un ton de défi. «À Péronne, ville marquée par la Première Guerre mondiale, j'ai envie de leur rappeler à quel point leur terre est gorgée du sang de Mohamed et de Messaoud. Ils sont venus mourir dans ces champs de betteraves, et on ne veut même plus prononcer leurs prénoms aujourd'hui. Je trouve ça très grave»."


                              lefigaro.fr 16-10-2018




                              Dernière modification par panshir, 17 octobre 2018, 19h02.

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