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Tanger : Détenus depuis plus d’un mois au commissariat de police, des migrants dénoncent

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  • Tanger : Détenus depuis plus d’un mois au commissariat de police, des migrants dénoncent

    C'est là la définition étymologique de séquestrés :22:

    - Une centaine de migrants sont enfermés depuis plus d’un mois dans le parking souterrain du commissariat de police de Tanger. Un traitement dénonçé par plusieurs associations.
    (…).
    «Détention arbitraire et violence policière»

    Témoignant pour «Les observateurs» de la chaîne France 24, Stéphane, migrant camerounais arrivé au Maroc en 2014, dénonce des procédures arbitraires et la violence policière. Détenteur d’une carte de séjour qui devait être renouvelée, Stéphane ainsi que sa femme ont été arrêtés à leur sortie de l’hôpital Mohamed V de Tanger, après une visite de contrôle suite à son accouchement quelques mois plus tôt.

    «C’est vrai que nos attestations du HCR étaient périmées depuis le mois d’août, mais j’avais mon contrat de travail sur moi. Je l’ai montré à la police, ainsi que le document du HCR, j’ai tenté de leur expliquer que je n’avais juste pas eu le temps de le renouveler, mais les agents n’ont rien voulu savoir. Ils nous ont embarqués, chacun de son côté.»
    Stéphane, migrant camerounais

    «Violations flagrantes des droits de l’Homme»

    Le vrai problème pour Omar Naji est que «la plupart d’entre eux dispose de carte de séjour, que leur octroi le ministère de l’Intérieur. De ce fait, ces gens ne devraient même pas être arrêtés, encore moins expulsés». De plus, «leur arrestation depuis plus d’un mois n’est pas légale. Même une garde à vue ne peut durer un mois», s’exclame-t-il.

    Avis partagé par le GADEM qui évoque «des agissements des autorités marocaines qui contreviennent aux engagements internationaux du royaume». Parmi ces derniers, «la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, signée et ratifiée par le Maroc le 21 juin 1993, repris par la loi marocaine à l’article 231-1 du code pénal», ainsi que «la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leur famille, ratifiée par le Maroc le 21 juin 1993 interdisant notamment l’arrestation ou la détention arbitraire des travailleurs migrants (article 16) ou garantissant le droit de faire appel des décisions d’expulsion (article 22)»-.

    Ya..bi (extraits)


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