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La Moudjahida Louisette Ighilahriz démissionne du sénat pour protester contre le 5ème MANDAT

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  • La Moudjahida Louisette Ighilahriz démissionne du sénat pour protester contre le 5ème MANDAT

    La Moudjahida Louisette Ighilahriz démissionne du sénat

    pour protester CONTRE le 5ème mandat

    La Moudjahida Louisette Ighilahriz a déposé aujourd’hui samedi sa démission du Conseil de la nation en signe de protestation contre un éventuel 5e mandat du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, mais aussi pour dénoncer le climat délétère qui pèse sur de nombreuses institutions algériennes à l’image du Sénat et de l’APN.

    Née à Oujda, tout comme un bon nombre de dirigeants algériens, cette Moudjahida de la première heure refuse de se laisser guider par un quelconque régionalisme ou tribalisme mal placés.

    Elle refuse de cautionner un autre mandat qui semble, selon elle inéluctable, même si le premier concerné n’a pas exprimé sa volonté de se présenter ou non à sa propre succession. Mais les nombreux appels des politiciens de l’alliance présidentielle tendent à prouver. L’une des icônes de la Révolution algérienne quitte la chambre haute du parlement pour éviter d’être mêlée à un futur soutien de ses pairs à un 5e mandat du Président de la République.

    Elle affiche ouvertement sa position, en affirmant œuvrer selon les principes qui l’ont guidé dans ses actes et ses prises de position depuis la Révolution algérienne.

    Nommée en 2016 au tiers présidentiel, la Moudjahida affirme que cette option trotte dans sa tête depuis des mois et qu’elle ne savait où elle devait déposer sa démission. «Au bureau du président du conseil de la nation ou à celui qui l’a nommé, à savoir le Président de la République», s’interroge-t-elle dans une déclaration faite à nos confrères du journal en ligne Tariqnews.
    La Moudjahida affirme qu’elle n’est pas convaincue pour un cinquième mandat. «Je ne peux pas offrir ma voix à une personne que je n’ai pas vue depuis 6 ans.


    Depuis que je suis sénatrice, je n’ai pas vu le Président de la République», affirme-t-elle. La Moudjahida est également persuadée que des personnes “tentent de parler tous les jours en lieu et place de mon ami le moudjahid Si Abdelkader et uniquement du 5eme mandat. Et là je ne peux plus me taire”, dénonce-t-elle vigoureuement.


    Interrogée sur la crise à la chambre basse du parlement, Mme Ighilahriz, affirme que ce qui se passe à l’APN va à l’encontre des lois de la République. «Ce qui se passe est anticonstitutionnel. Ce qui se passe à l’APN est risible, même. Nous sommes devenus la risée du monde entier à cause de cela. Bouhadja est un véritable Moudjahid, qui a combattu le colonialisme français. Il y a deux mois à peine ces personnages le glorifiaient et les voilà maintenant qui n’hésitent pas à le traiter de tous les noms. Je suis avec les Moudjahidine libres, ceux qui ont véritablement combattu pour que l’Algérie soit libre et indépendante. Je suis contre les faux combattants. Je suis avec Bouhadja. C’est nous qui avons libéré l’Algérie du joug du colonialisme, et maintenant ils se permettent de le traduire devant la commission disciplinaire», s’indigne Mme Ighil Ahriz.
    Cette grande Moudjahida vient de porter (doublement) un coup dur à Djamel Ould Abbès et ses «sbires» en prenant position contre le cinquième mandat tout en soutenant Saïd Bouhadja.

    Mustapha Bendjema

    AP
    Dernière modification par Pomaria, 21 octobre 2018, 17h16.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Mais quand on a bouffé dans la paume du régime, peut-on être crédible?

    - SANS MOI!

    Louisette Ighil Ahriz claque la porte du sénat et s'oppose
    à un 5e mandat

    "Le Président est pris en otage (...) Ce n'est pas lui c'est un groupe qui parle en ce nom" affirme la moudjahida Luisette Ighi Ahriz

    Membre du tiers présidentiel, la moudjahida Louisette Ighil Ahriz claque l porte du sénat. Comme sa prédécessrice à ce poste, la moudjahida Zohra Drif Bitat qui a fait partie du groupe des 19, Louisette Ighil Ahriz doute de qui gouverne l’Algérie aujourd’hui.

    “Ce n’est pas le Président qui parle, c’est un groupe qui parle en ce nom”, confie-t-elle au journal El Watan dans son édition du 21 octobre. Aussi Ighil Ahriz décide de quitter le sénat. Elle ne peut cautionner un 5e mandat. “Je ne peux pas voter pour quelqu’un d’invisible”, dit-elle et de poursuivre “le Président est pris en otage”!

    A ceux qu vantent les “réalisations” des mandats présidentiels, Ighil Ahriz répond: “Vous ne nous dites pas tout. Certes il y a eu quelques réalisations. Mais nous savons que l’argent est parti à l’étranger, à Paris, en Espagne, à Abou Dhabi, dans des banques en Italie”.

    Mme Ighil Ahriz explique le 4e mandat “finit très mal”: l’affaire de la cocaïne, la chkara, la mise sous mandats de dépôt des généraux-majors et la présence à nos portes du FMI après la fonte de nos réserves de change.

    Celle qui a dénoncé le viol des combattantes algériennes dans les centres de torture par les militaires français, ne peut pas fermer les yeux aujourd’hui sur un tel désastre. “Je ne suis pas convaincue de ce mandat et donc je suis contre. Une chose est claire: ce n’est pas le Président qui parle”, soutient-elle encore. “Je ne peux pas me mentir. et je ne peux pas défendre ce mensonge. Au moins qu’il sorte et qu’il nous dise: “votez pour moi”!”

    Sur le coup de force de l’APN, Ighil Ahriz dit clairement qu’il s’agit “d’opération illégale et anticonstitutionnelle”. M. Bouhadja, témoigne-t-elle, est “un vrai moudjahid. C’est lui qui a placé tous ces individus qui s’en prennent aujourd’hui à lui”. Lui apportant son franc soutien, elle appelle à stopper cette “mascarade”.

    All Maghreb

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    • #3
      Qu'ils se cassent, tous !
      Elle n'est pas mieux qu'eux, la Louisette

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      • #4
        Mais quand on a bouffé dans la paume du régime, peut-on être crédible?
        Sérieux, c'est ce même rago qui défend bec et ongle Ouyahia qui a reçu dernièrement cette grande dame comme faire valoir, alors qu'il lui dénis de ta bouche toute crédibilité !!! BLAD ELAJAIB...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          @ott: " Sérieux, c'est ce même rago qui défend bec et ongle Ouyahia qui a reçu dernièrement cette grande dame comme faire valoir, alors qu'il lui dénis de ta bouche toute crédibilité !!!".

          Vous devez faire confusion de personne. Exceptée à une mesure moindre, j'avais des espoirs envers Saïd Sadi, mais nullement "du Maurice Papon" algérien qu'est Ouyahia pour qui " L'Algérie vaut 1 milliard de dollars".

          Sur ce forum, mes compatriotes m'ont fait rectifié-à juste raison sans doute- un idéal alloué aux arouch.

          -Dans un premier temps, le pouvoir joue le pourrissement. «Au fil des mois et des semaines, nous avons vu la situation se dégrader, l'insécurité grandir. Ce qui était au début une sorte de Mai 68 est devenu une jacquerie sans perspectives», commente Hocine Zahouane. «Les arouch ont fait rêver jusqu'en 2002», estime pour sa part Mourad Hachid, qui dirige à Tizi Ouzou le bureau du quotidien El Watan).
          (…).
          La première fracture intervient en octobre 2002. Le FFS choisit de participer aux élections locales, en dépit du «pacte d'honneur» imposé par les arouch, qui exigent le boycott de toutes les consultations. Au lendemain du scrutin, les principaux animateurs du «mouvement citoyen» sont mis sous les verrous, y compris celui qui passe pour être leur porte-parole, un jeune enseignant de sciences économiques aux cheveux longs venu de l'extrême gauche, Belaïd Abrika.
          (…).
          C'est alors que le pouvoir décide de reprendre la main. Le 11 juin 2003, du haut de la tribune de l'Assemblée nationale, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, lui-même kabyle, s'adresse, en tamazight, la langue berbère, aux arouch, qu'il invite à la table des négociations, en leur promettant de libérer leurs camarades emprisonnés. L'initiative va provoquer une scission au sein du mouvement. Seule une partie des militants, emmenée par Belaïd Abrika, accepte le dialogue avec les autorités-.

          L'Express.fr

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          • #6
            Ighilahriz démissionne du sénat et s’oppose à la candidature de Bouteflika à la présidentielle de 2019 : «Le 4e mandat finit très mal»

            Louisette Ighilahriz, la grande icône de la Guerre de Libération nationale, claque la porte du Conseil de la nation. Cette grande moudjahida, qui a subi les affres de la torture de la puissance coloniale, démissionne du tiers présidentiel du Sénat.


            Dans sa lettre de démission, cette psychologue de formation exprime clairement sa colère quant à la situation dans laquelle se trouve cette institution où elle siégeait depuis février 2016, mais aussi quant à ce qui se trame dans l’ombre contre le pays. «Je suis dans l’obligation et le regret de vous présenter ma démission du tiers présidentiel.

            Les causes de celle-ci sont, entre autres :

            - je ne suis pas convaincue pour ma participation à un 5e mandat. Donc, je suis contre.

            - Deuxièmement : un climat anxiogène règne dans l’enceinte de la structure, qui m’étouffe et me désoriente à toute nouvelle initiative»,

            écrit Louisette Ighilahriz dans sa lettre de démission, déposée hier au bureau du Conseil de la nation. Cette grande révolutionnaire refuse ainsi de perdre sa «dignité» et ses «principes» pour lesquels elle s’est toujours battue.

            On se rappelle encore de sa déclaration lors de son installation au tiers présidentiel du Sénat en affirmant qu’elle était «un électron libre» et qu’elle n’avait aucunement troqué sa liberté ni ses principes contre un siège au Sénat. Elle le confirme aujourd’hui. Connue pour son verbe acéré notamment quand il s’agit de rappeler à l’opinion publique des vérités historiques des plus explosives, Louisette Ighilahriz ne manque pas de discernement.

            Du haut de ses 82 ans, elle continue à scruter et à analyser les faits politiques qui dominent la scène nationale. Sans prendre de gants, elle parle de la gouvernance du président Bouteflika. «Le 4e mandat finit très mal avec l’affaire de la cocaïne, la chkara, la mise sous mandat de dépôt de généraux-majors et la présence à nos portes du FMI parce que nos réserves de change ont fondu.


            L’argent est à l’étranger. Il y a eu des réalisations certes, mais très peu», affirme-t-elle dans un entretien accordé à El Watan. Louisette Ighilahriz ira encore plus loin en considérant que «le Président est pris en otage par un groupe qui parle en son nom. Je ne peux pas voter pour un candidat invisible. Au moins qu’il sorte et nous dise : ‘‘Votez pour moi.’’ Il ne fait qu’une ou deux apparitions par an de trois minutes


            Sa démission du Sénat ne peut que constituer un coup dur aux partisans du 5e mandat, dont Djamel Ould Abbès, qui siège, lui aussi, au tiers présidentiel du Sénat. Etant un symbole de la Guerre de Libération nationale, Louisette Ighilahriz sait pertinemment que sa présence au tiers présidentiel du Sénat pourrait être exploitée comme caution à d’éventuels événements politiques futurs.


            Elle refuse donc de cautionner une éventuelle option politique mortifère pour le pays. Pour garder sa dignité, elle décide d’anticiper sur les événements, avant qu’elle soit mise devant le fait accompli.


            C’est aussi sa manière d’exprimer son mécontentement quant à l’état général du pays. Elle dénonce l’absence de facilitations pour l’investissement. «Qu’ils nous disent pourquoi ils refusent qu’Issad Rebrab s’installe en Algérie. On lui ferme toutes les portes. Est-il un harki ? A-t-il volé ?» lâche-t-elle.


            Son retrait bruyant du Sénat est aussi lié au dernier «coup de force» opéré à la Chambre basse du Parlement. Louisette Ighilahriz qualifie ainsi l’opération de destitution de Said Bouhadja d’«illégale et anticonstitutionnelle». «Bouhadja est un vrai moudjahid. Je lui accorde tout mon soutien», affirme-t-elle.


            Par ses déclarations tonitruantes, Louisette Ighilahriz rejoint indirectement le groupe des «14 personnalités politiques et historiques» qui voulaient s’assurer, à travers une audience, que le président Bouteflika n’était pas «pris en otage» par des lobbies.


            El watan
            Dernière modification par Pomaria, 21 octobre 2018, 17h23.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              C'est ce que je dis, qui a été envoyé par le pouvoir pour faire des arouch des représentants, dont certains étaient noyautés par les services. Souvenons nous, n'était ce pas encore Ouyahia qui en fait un espoir, voyons rago...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                @ ott: " C'est ce que je dis, qui a été envoyé par le pouvoir pour faire des arouch des représentants, dont certains étaient noyautés par les services. Souvenons nous, n'était ce pas encore Ouyahia qui en fait un espoir, voyons rago... "

                Vous déviez le sujet relatif à mon intervention suite à votre calembredaine de ma "complicité" vouée à Ahmed Ouyahia. A la vérité, c'est tout contraire puisque je suis un fervent opposant au régime algérien.

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                • #9
                  Cher rago,

                  Je ne vous connais pas puisqu'il, certains préfèrent l'anonymat. Et je m'excuse si mes soupçons sont infondées. Cependant, permettez moi d'être perplexe quand je lis :

                  http://www.algerie-dz.com/forums/sho...77&postcount=5

                  Mea culpa...
                  Othmane BENZAGHOU

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