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Algérie: opportunités et rentabilité

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  • Algérie: opportunités et rentabilité

    Pour ceux qui ne connaissent pas l'Algérie, il est difficile de se représenter l'étendue de son territoire et des richesses naturelles qu'elle recèle. Ces richesses qui ne demandent qu'à être exploiter, moyennant quelques études technico-économiques peu coûteuses, tant la rentabilité n'est plus à démontrer.

    Déjà, dans un passé lointain, des missions scientifiques pluridisciplinaires engagées par les expéditions coloniales ont eu à rendre compte de façon irréfutable de l'importance et de la diversité de ces trésors qui, s'ils venaient aujourd'hui à être exploités rationnellement, rendraient des services inestimables à la nation et à l'humanité entière. En fait, c'est de l'ensemble du Maghreb qui s'étend d'est en ouest qu'il s'agit, non seulement au plan économique mais qui ne cesse d'attirer toutes les convoitises y compris militaires pour sa position géostratégique.

    Mais ! Arrêtons-nous à la chose économique et faisons que les visions apocalyptiques soient éloignées de ce paradis africain. Que ses 80 millions d'âmes soient regardées comme des acteurs dans cet élan de développement socio-économique et des consommateurs aspirant à un mode de vie moderne. Malgré les longues périodes de colonisation, les richesses sont presque intactes aujourd'hui.

    A l'exception de quelques minerais exploités, du pétrole et du gaz dont les réserves couvrent tout de même les besoins de ces pays mais aussi de l'Europe pour des décennies entières.

    En premier lieu là où il y a beaucoup à gagner, c'est dans le domaine de l'agriculture. Car l'Afrique du Nord a, dans son passé lointain, non seulement nourri ses propres habitants mais a fourni les motifs à des invasions d'autres peuples en quête de nourriture, de travail et de bien-être.

    Les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Espagnols, les Turcs et enfin les Français qui s'y sont succédé n'avaient d'autres objectifs que le pillage des richesses. Questionnez à ce propos Behaghel, Jacquot, Carette, Carthy, Dureau, Bourde, Pelissier et biens d'autres pour vous rendre compte que la conquête coloniale, c'est aussi cela même dans l'esprit des colonisateurs.

    C'est d'abord l'agriculture qui commença à polariser l'attention des scientifiques engagés dans cette conquête des territoires indigènes. Les céréales, les fruits, les légumes, les eaux, le climat, les animaux, la nature, rien n'est laissé au hasard. L'Afrique du Nord pourrait retrouver sa place d'antan, avec un plan de développement qui allie recherche et action. Avec le développement agricole en général, c'est les secteurs de l'agro-industrie, de l'élevage qui doivent suivre et dont la région a grand besoin.

    Voilà, sans avoir à démontrer plus, un secteur très porteur pour les investisseurs locaux ou étrangers. Certains l'ont déjà bien compris et Danone Algérie en premier, pour être un vieux routier de la transformation du lait.

    Le tourisme n'a pas connu le développement qui sied à la nature géographique de la contrée qui se particularise par son relief, son climat, ses ressources thermo-minérales largement vantées et éprouvées pour ses cures thérapeutiques incomparables par les scientifiques. Les infrastructures d'accueil, voilà l'axe sur lequel les investisseurs pourraient diriger leur action. En Algérie, malgré quelques réalisations de haut standing, l'hôtellerie n'a pas connu un essor véritablement important. Les plus grandes villes d'Algérie comme Alger, Oran, Constantine et Annaba connaissent un déficit énorme et les villes moyennes en souffrent de façon drastique.

    La grande distribution avec la disparition des grandes surfaces étatiques dites EDG et SEF n'a pas été suivie d'investissements privés. A l'exception de quelques tentatives de promoteurs algériens et magasins tests étrangers, rien ne permet de dire aujourd'hui que la formule est trouvée pour répondre aux besoins multiples de la population.

    Les superettes qui prolifèrent dans presque toutes les villes d'Algérie ne risquent pas de répondre à la demande du consommateur car elles ont tendance à être orientées vers l'alimentaire. On est donc loin des grands magasins européens ou même tunisiens où le consommateur peut satisfaire tous les besoins. L'implantation du magasin test Carrefour n'a servi en fait qu'aux fins d'études du marché par le promoteur pour les informations qu'il a permis de fournir.

    La restauration, la prolifération des gargotes et pizzerias et autres fast-food n'a pas été de nature à améliorer la disponibilité des produits variés et de qualité, malgré une demande de plus en plus croissante. Au niveau consommations intermédiaires tout reste à faire. Le secteur des services est mal approché par les investisseurs, on voit se proliférer le téléphone mobile.

    Le conditionnement de certains produits alimentaires selon les normes internationales aurait pour effet immédiat de booster les exportations dans le secteur de l'huile d'olive et produits de l'agriculture, de l'apiculture. Les prestations d'analyse et de contrôle de qualité sont à l'état embryonnaire.

    Ce ne sont là que quelques grands axes que nous développons pour l'investisseur local ou étranger, mais il existe bien d'autres qu'il faille bien cerner et qui peuvent fournir aux promoteurs des filons d'or pour des générations entières.

    Pa Abdenour Si Hadj Mohand, le Quotidien d'Oran

  • #2
    Ce ne sont là que quelques grands axes que nous développons pour l'investisseur local ou étranger, mais il existe bien d'autres qu'il faille bien cerner et qui peuvent fournir aux promoteurs des filons d'or pour des générations entières.
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    Lesquelles ?

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