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La femme, initiatrice spirituelle de l’homme .

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  • La femme, initiatrice spirituelle de l’homme .

    La femme, initiatrice spirituelle de l’homme .


    Propos de Jacqueline Kelen recueillis par Anik Doussau.


    Les femmes ont une chance inouïe, certifie Jacqueline Kelen, passionnée par les mythes et les symboles : elles sont porteuses d’amour ; de cet amour sacré capable de révéler les hommes à eux-mêmes et de transfigurer le monde.
    – Être femme est une chance pour vous ou vous arrive-t-il de le regretter ?
    J’ai toujours trouvé qu’il était magnifique d’être une femme. Non pas que ce soit une catastrophe d’être un homme, ni une infériorité... [...] Selon que l’on est homme ou femme, notre mission diffère et il m’apparaît de plus en plus que celle de la femme est d’être la gardienne de l’Éternel par la voie de l’amour. La femme est une passeuse d’amour et elle incarne, ou du moins peut, au mieux d’elle-même, incarner cette verticalité qui relie l’être humain à Dieu.
    – Qu’est-ce qui vous fait dire que c’est là sa mission ?
    Cela ne s’explique ni rationnellement ni biologiquement, ni même psychologiquement. C’est une question d’intuition et d’expérience. Il est troublant, pourtant, de voir que tous les grands mythes légués par les traditions les plus anciennes, ceux de la civilisation égyptienne et avant elle, il y a 6000 ans, de la civilisation sumérienne ou de la Chine antique, se rejoignent pour décrire la femme comme la « Porte du ciel » ou l’intermédiaire entre le ciel et la terre. C’est elle qui est la dépositaire des secrets célestes, par elle que l’être humain peut retrouver la trace de la divinité…
    – D’où lui viendrait cette mission, selon vous ?
    De sa nature même. Aujourd’hui, beaucoup de femmes se sentent en éclat, morcelées. Elles se demandent comment concilier leur vie de mère, d’épouse et de femme qui travaille mais il me semble que ce malaise vient d’une confusion entre les rôles sociaux, familiaux et professionnels et le moi profond de la femme. À force de s’éparpiller à travers toutes ses fonctions, la femme a un peu perdu contact avec elle-même, avec sa nature féminine. Les féministes de la première heure
    contesteraient violemment cette notion de nature féminine... Mais, pour moi, ce qui fait le fondement même de l’éternel féminin, c’est la capacité qu’a la femme à aimer, sa faculté de transfigurer le monde visible et de montrer qu’il peut prendre une autre dimension grâce à l’amour qu’elle incarne.
    – Manifestement, vous donnez au mot amour un sens très fort qui n’est pas forcément celui que tout le monde reconnaît…
    Nous réduisons trop souvent l’amour à sa dimension psychologique. Si notre époque est malheureuse c’est peut-être, justement, parce qu’elle se fourvoie en rabaissant sans cesse l’amour au niveau de la psychologie. Le sentiment amoureux est de cet ordre, tout comme la jalousie, la possession ou cette forme d’amour que l’on oppose à la haine... Chacun de ces sentiments relève du mental et de la psyché, un domaine obscur, compliqué, toujours en proie à des remous et des tourments... Mais l’amour dont je parle est synonyme de sacré et quand on le vit, on entre dans une dimension d’éternité, de pure offrande et de pure louange. Il ne s’agit pas là d’une formule, mais d’une expérience dont témoignent tous les mystiques et que l’homme et la femme peuvent connaître dans l’acte amoureux: dans les moments de ravissement de l’amour, nous prenons conscience que notre véritable nature est la joie et que nous sommes, par essence, des êtres d’allégresse.
    – Ne craignez-vous pas de choquer en mettant sur le même plan la relation physique entre un
    homme et une femme, et la spiritualité ou l’expérience mystique ?
    Si j’en choque certains, c’est parce que nous voyons tout en termes antinomiques: on a voulu séparer le corps et l’esprit comme si la spiritualité était d’ordre mental. Comme si elle impliquait de renoncer aux sensations, aux émotions et à la plus belle chose qui soit en ce monde: le désir. Ce serait une spiritualité d’eunuque. Si nous sommes vivants, nous sommes dans ce corps qui nous a été donné et l’amour, alors, passe par lui. Or, peut-être parce que la femme a la possibilité d’héberger en elle un enfant, elle est moins portée que l’homme à dissocier le corps et l’âme. Elle a gardé plus que lui le souvenir que le corps est sacré et qu’il est infiniment précieux. Elle reste la mémoire de ce lieu de plénitude et de lumière qu’est le paradis…
    – Mais n’est-ce pas une femme, Eve, au contraire, qui a fait chasser l’homme du paradis ?
    On a beaucoup calomnié Eve et on lui a fait un fort mauvais procès car Eve, en réalité, signifie la vivante. Or, s’il est une caractéristique féminine par excellence, c’est bien cette qualité de vivante. C’est à elle que la Femme, dans les femmes que nous sommes, doit sa dimension d’initiatrice auprès de l’homme. Une initiation qui n’a rien à voir avec le kamasutra ou les jeux sexuels... C’est la Shakti qui danse sur le corps de Shiva dans la tradition hindoue, la femme qui danse sur le corps de l’homme dans les traditions antiques... Dans l’acte amoureux, la femme fait cadeau à l’homme de son corps à lui, elle lui donne le sens de son corps à lui. Il est rare, en effet, que l’homme ait un contact juste et amical avec son corps. Même un sportif ou un homme très actif n’est pas vraiment dans son corps. Il n’éprouve aucune reconnaissance à son égard. Mais dans l’étreinte, l’homme prend conscience que son corps est infiniment plus qu’un corps. Il s’éveille à cette dimension d’éternité où tout se rejoint, le corps, l’esprit et l’âme, le ciel et la terre, ici et là- bas…
    – Face à cette femme éternelle que vous évoquez, capable d’éveiller l’homme à la vie et à lui-même, comment voyez-vous les femmes d’aujourd’hui ?
    La plupart n’ont pas conscience de la puissance d’amour dont elles sont porteuses. Elles cherchent à être désirées, aimées, chouchoutées, toutes choses qui sont très agréables et extrêmement importantes sur le plan humain mais qui n’engagent pas leur nature profonde... Elles devraient retrouver le rôle que jouait au XIIème siècle la dame courtoise vis-à- vis du troubadour, celui qu’incarne la dame à la licorne que nous voyons au musée de Cluny à Paris:
    ce n’est pas la femme qui demande à l’homme de rester auprès d’elle, de faire couple, et d’avoir des enfants avec lui. C’est celle qui tend à l’homme un miroir et qui l’invite à se hisser jusqu’au plus beau, au plus rare de lui-même; celle qui lui murmure qu’il doit se mettre au monde et découvrir en lui cet être de lumière qu’il est fondamentalement. C’est un rôle à la fois douloureux et exaltant: il lui faut sans cesse rappeler à l’homme qu’il ne doit pas se contenter d’être un bon père, un bon époux et un homme d’affaires -ce qui va de soi au demeurant- mais qu’il est aussi un pèlerin de la sagesse et qu’il ne doit pas oublier son âme…
    – Pensez-vous que les femmes renoueront un jour avec leur mission spirituelle ?
    Oui, parce qu’elles continuent malgré tout d’incarner l’amour. Encore aujourd’hui, celui-ci reste l’enjeu de leur vie comme il l’a été de tout temps et dans toutes les sociétés. Au nom de l’amour, la femme est prête à brûler tous ses vaisseaux et à prendre tous les risques, alors que l’homme se réserve. Les hommes sont très forts pour débattre d’idées, de politique, d’économie ou de technique mais ils ont des réticences à s’impliquer. Ils ont un mal fou à parler de leurs émotions et s’accrochent à des concepts. L’homme moderne, efficace, rentable, matérialiste se réfugie dans un monde cérébral auquel beaucoup de femmes se laissent prendre aussi, du reste. Pourtant, même si elles ne voient pas toujours son caractère sacré, vous remarquerez que c’est toujours les femmes qui parlent d’amour, comme c’est toujours elles, d’ailleurs, qui témoignent du corps. Moi je m’en aperçois constamment dans les conférences et les colloques: même sur des sujets scientifiques, les femmes ont une parole beaucoup plus incarnée. Elles parlent du lieu de leur corps et de leur cœur. Leurs propos sont à la fois sensuels, charnels, violents aussi peut-être mais toujours vibrants d’émotion et de vie.
    – Voyez-vous dans le fait que l’on valorise davantage aujourd’hui les valeurs féminines un espoir pour notre société ?
    L’espoir, je le vois plutôt dans cette puissance capable de tout transfigurer qu’est l’amour. Les mystiques n’ont cessé de le dire : l’amour est tout. C’est lui qui crée les mondes. Lui qui nous a suscité et nous a fait émerger. Sans lui, nous tombons en poussière. Ce n’est pas une relation entre deux êtres, entre un homme et une femme ou une femme et un enfant; c’est ce qui permet toute relation. L’amour est la finalité même de l’univers. Et si nous avions davantage conscience que l’amour circule en nous comme le sang dans nos veines, je pense que nous serions infiniment plus respectueux de nous- même, de notre corps et des autres. Nous aurions aussi davantage de gratitude envers la vie, car la vie est un cadeau de l’amour.




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  • #2
    elles sont porteuses d’amour
    Cher Abcelhamid,
    C'est pour cela justement que la nature a laissé seulement à la femme le soin d'enfanter. Elle seule à la force et l’endurance de subir les douleur de l'accouchement. L'enfantement est tellement lié a l'amour et aux sentiments dans la procréation que seule la femme peut en supporter toute la teneur. N'étant pas seulement de la souffrance physique, la procréation est plutôt l'expression matérielle des débordements émotionnels due à un amour excessif. Le mystère de la femme est tellement grand dans ce domaine que dans la civilisation judéo-chrétienne, les anges mauvais trébuchèrent et péchèrent, ne supportant pas cette disposition naturelle à l'humilité et à l'amour que donne la féminité a la "Femme". Ce n'est qu'ainsi que l'on comprend pourquoi ce soin d'enfanter malgré toute la souffrance qui lui est attenante n'a été en définitive légué qu'a la femme. Le paradis est aux pieds des mères a dit le valeureux prophète de l'Islam.
    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

    Commentaire


    • #3
      Et les religions, que disent-elles ?

      1 - Le judaïsme contre la femme

      Et je trouve plus amère que la mort la femme, parce qu’elle est un traquenard, que son cœur est un piège et que ses bras sont des liens (Ecclésiaste, VII, 26).Les religions traitent systématiquement les femmes comme des êtres inférieurs. Les exceptions sont rares. Cela vaut tout spécialement pour les trois monothéismes, l’islam étant indéniablement, aujourd’hui, en tête du palmarès.Le Livre sacré du judaïsme est la Bible hébraïque parfois appelée Tora (écrit aussi Thora ou Torah). L’ensemble des commentaires de ce texte sacré fait par des rabbins au cours des siècles constitue le Talmud. Les tenants de cette religion (dite aussi religion hébraïque par référence au peuple hébreu dont elle émane) sont les juifs (sans majuscule) ou les israélites. Le mot Tora peut ne désigner que les cinq premiers livres de la Bible (Pentateuque) ou l’ensemble de la Bible juive ou encore l’ensemble constitué par cette Bible et les commentaires qui ont suivi, c’est-à-dire le Talmud.Le judaïsme n’est pas spécialement favorable aux femmes. Les interventions des juifs libéraux pour prouver le contraire montrent que si une modeste évolution se constate, elle est récente et qu’il reste encore beaucoup à faire.La démonstration sur le caractère peu féministe de cette religion pourrait se contenter de citer la prière du matin. L’homme dit : « Béni soit Dieu notre Seigneur et le Seigneur de tous les mondes qu’il ne m’ait pas fait femme. » Dans une autre traduction, cela donne : « Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l’Univers, qui ne m’a pas fait femme. » Et la pauvre femme, qui n’a pas le bonheur d’être du bon sexe, que peut-elle bien dire ? : « Béni soit le Seigneur qu’il m’ait créé selon sa volonté. » Voici ce que dit un traité du Talmud (Menakhoth, Sacrifice des farines) : « Tout individu de sexe masculin est tenu de prononcer trois bénédictions : pour remercier Dieu d’avoir fait de lui un Israélite, de ne pas l’avoir fait naître femme, de ne pas avoir fait de lui un rustre. » A. Cohen, qui cite ce texte, dit que dans la recension suivie par le rituel des prières, la bénédiction prend une autre forme : « Qui n’a fait de moi ni un païen, ni un esclave, ni une femme. » Dans la Torah, livre sacré des juifs, la femme, responsable de tous les malheurs de l’humanité, souvent impure, passant après l’homme, jamais traitée sur un pied d’égalité, avant tout destinée à faire des enfants pour permettre à son peuple de se perpétuer, écartée de toutes les grandes questions, ne figurant même pas dans de nombreuses généalogies, n’ayant aucun droit dans le code de Solon, comptabilisée avec le bétail, n’est jamais considérée pour elle-même, en tant que personne.Les choses ont mal commencé dans le Jardin d’Eden. Le serpent s’adresse à Ève pour lui faire manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Elle cède et conduit Adam à faire de même. Dieu la punit : « À la femme il dit : “Je vais multiplier tes souffrances et tes grossesses : c’est dans les souffrances que tu enfanteras des fils. Ton élan sera vers ton mari et, lui, il te dominera” » (Genèse, III, 16). L’Ecclésisatique, qui se trouve à la fin de la Bible, rappelle ce qui est dit au début : c’est de la femme que vient tout le mal : « C’est par la femme qu’a commencé le péché. C’est à cause d’elle que nous mourrons tous » (XXV, 24). Il faut, en particulier, se méfier des jolies femmes :
      « Détourne les yeux de la jolie femme,
      Ne fixe pas ton regard sur la beauté étrangère.
      Par la beauté des femmes beaucoup ont été perdus,
      Auprès d’elles, l’amour s’enflamme comme un feu »
      (Ecclésiastique, IX, 8).
      Il est d’autres endroits où la beauté féminine est vantée, mais à la maison, et seulement pour le bonheur du mari. La femme qui ne donne pas satisfaction peut être répudiée (XXV, 26) : « Si elle ne marche pas selon ta direction, de ta chair retranche-la ! » Toujours, dans l’Ecclésiastique, se rencontrent des textes assez durs comme celui-ci : « Au milieu des femmes ne t’assieds pas. Car des vêtements sort la teigne, De la femme sort la méchanceté féminine » (XLII, 12-13).

      2 - Le christianisme contre la femme

      « Mais comme l’Église est soumise au Christ, ainsi les femmes doivent l’être en tout à leur mari. »
      Éphésiens, V, 24. Le Nouveau Testament traduit un incontestable progrès dans la manière d’envisager la condition féminine, avec certaines limites cependant. Un passage célèbre de l’épître Aux Galates (III, 28) lui accorde ce qui peut apparaître comme une égalité en droit : « Il n’y a pas de Juifs ni de Grecs ; il n’y a pas d’esclave ni d’homme libre ; il n’y a pas de mâle ni de femelle ; car vous êtes un dans le Christ Jésus. » Au moins à l’intérieur du christianisme (« vous êtes un dans le Christ Jésus »), l’égalité est affirmée sans ambages. Le Nouveau Testament, cependant, contient des éléments multiples. l’ensemble des textes résonne d’une façon beaucoup moins « moderne ».
      Jésus est nettement moins macho que Paul. De temps à autre, ses frères juifs lui posent des questions, qui sont autant de pièges. « A-t-on le droit de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? », la réponse est non, sauf en cas de prostitution : « Je vous dis que quiconque renvoie sa femme, sauf cas de prostitution, et se marie avec une autre est adultère. ». Ses interlocuteurs lui faisant remarquer que, dans ce cas, il vaut mieux ne pas se marier, Jésus leur répond d’une manière qui laisse perplexe : Il leur dit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais à ceux à qui c’est donné. Car il est des eunuques qui sont nés tels du ventre de leur mère, il est des eunuques qui ont été faits tels par les hommes, et il est des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du règne des Cieux. Comprenne qui peut comprendre (Matthieu, XIX, 11-12). À un autre moment, Jésus est interrogé sur l’adultère. Doit-on, comme dans les temps anciens lapider la femme adultère ? Il leur fait cette belle réponse « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre », ce qui est une manière de condamner les anciens principes.
      Les choses sont très différentes avec Paul :
      […] et soumis les uns et les autres dans la crainte du Christ. Que les femmes le soient à leur mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l’Église, lui le sauveur du corps. Mais comme l’Église est soumise au Christ, qu’ainsi les femmes le soient aussi en tout à leur mari (Éphésiens, V, 21-24). mais il est demandé aux hommes d’aimer leurs femmes et de ne pas être amers avec elles. L’épître Aux Corinthiens n’est pas mal dans son genre :
      « Je veux que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme, et l’homme le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ. Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait honte à son chef. Toute femme qui prie ou prophétise le chef non voilé fait honte à son chef, elle est comme une femme rasée. Si une femme ne se voile pas, qu’on la tonde aussi et, s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se voile. Car l’homme ne doit pas se couvrir le chef puisqu’il est l’image de la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l’homme, Car l’homme ne vient pas de la femme, mais la femme de l’homme, car l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme » (Corinthiens, XI, 3-9) Dans les assemblées, la femme n’a qu’un droit, celui de se taire : « Que les femmes se taisent dans les assemblées. Il ne leur est pas permis de parler, mais qu’elles soient soumises comme dit la Loi. Si elles veulent apprendre quelque chose qu’elles questionnent leurs maris à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans une assemblée » (Corinthiens, XIV, 34-35).
      Les propos sont du même ordre en d’autres endroits :
      « Que la femme apprenne en silence, en toute soumission ; et je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme, mais de garder le silence. Car Adam a été fait le premier, et Ève ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, mais la femme qui, une fois séduite, en est venue à transgresser. Mais elles seront sauvées par la maternité, si elles demeurent dans la foi, la charité et la sanctification, avec du bon sens » (Timothée, II, 12-15).

      3- L’islam ?????

      Ô vous, les croyants !
      Vos épouses et vos enfants sont vos ennemis !
      Prenez garde !
      Coran, LXIV, 14.
      Tout est dans le Coran.
      La vérité pour le musulman est dans le Coran. Tout doit sortir du Livre. En conséquence, pour savoir de quelle façon l’islam considère la femme, il suffit de le lire. La supériorité de l’homme et le fait qu’il a autorité sur la femme sont affirmés avec netteté :
      « Les hommes ont autorité sur les femmes,
      en vertu de la préférence
      que Dieu leur a accordée sur elle,
      et à cause des dépenses qu’ils font
      pour assurer leur entretien » (IV, 34).

      Cette subordination de la femme s’explique, en particulier, par le fait que, si l’homme a été créé par Dieu, la femme est issue de l’homme. L’idée revient souvent (IV, 1 : XXX, 21 ; XLII, 11, etc.).
      Dieu souhaite que le mariage demeure sous le signe de l’amour et de la bonté. Cette autorité dont l’homme dispose l’autorise cependant à frapper sa compagne en cas de faute grave.
      « Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité ;
      reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez pas querelle, si elles vous obéissent. Dieu est élevé et grand » (IV, 34).


      Bon , ben y a pas mal de choses à méditer dans tout ça !...

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      • #4
        Cette subordination de la femme s’explique, en particulier, par le fait que, si l’homme a été créé par Dieu, la femme est issue de l’homme.
        Cher Abdelhamid,
        Il ne peut y avoir absolument aucune subordination en ce sens du fait meme que l’être adamique premier comportait en son sein Adam et son épouse Eve. « C’est Allah qui, de l’eau, a créé un mortel, et a tiré de celui-ci une descendance des 2 sexes. » .. Ève symbolise, en vérité, seulement la partie féminine et réceptive qui se trouve dans l'être humain. En Islam le nom d’Ève est Hawa. “Hawa’a” provient tu terme arabe “Haï” qui veut dire “vivant”. On l' a appelé vivante car elle a été créée d’un vivant, à savoir la côte d’Adam premier, d’où provient son nom. On peut enfin saisir donc la grandeur de la femme et de la forme de sa création dans le Coran vénéré. Adam et Ève figurent tous deux dans l’être adamique initial et ont tout les deux commis l’erreur de manger des fruits de l’arbre interdit et ils en portent tous deux la responsabilité, aucune subordination n'est a signaler.
        A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
        Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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        • #5
          Mon ami said,
          Nous avons tous les deux des convergences sur biens des approches religieuses et humaines mais cependant je constate aussi, ce qui me semble etre, quelques incompréhensions de ta part et que je mettrais sur le compte d'une réserve personnelle que tu met en œuvre, réserves somme toutes biens légitimes dans le cadre d'une discussion dans un forum.
          Tu dis :
          C'est pour cela justement que la nature a laissé seulement à la femme le soin d'enfanter. Elle seule à la force et l’endurance de subir les douleur de l'accouchement.
          Ici , tu met en exergue le rôle naturel de la femme sur ses fonctions physiologiques naturelles , mais tu n'as , me semble t-il , pas saisi le but de mon post car je voulais développer l'aspect spirituel et divin de la féminité. Je n'entrerais pas dans des démonstrations scripturaires , qui ont fait l'objet de nombreuses critiques dans la littérature contemporaines et de l'antiquité. Rappelons nous seulement de ces nombreuses déesses, détentrices de pouvoirs absolus , exerçants des rôles autres que la procréation . Insidieusement, les religions monothéistes laissent apparaître en toile de fond l'aspect semi divin de la femme en lui attribuant le rôle , qui doit etre exclusivement émanant de Dieu, de la création. Souvenons nous que la création procède d'un ordre: soit ! ( Koun ) et la chose est ! Certes , la femme n'a pas cette prérogative de créer à partir d'un ordre , mais elle en est le réceptacle. En quelque sorte, Dieu a délégué à la femme le pouvoir divin de la création . C'est en méditant sur cet aspect spirituel que je voulais développer une suite de discussions avec les participants à ce forum . Cette façon de voir relègue les hommes au second rang après la femme, qui se voit ainsi dans le rôle d'une simple contribution génitale.
          Aie ! ça fait mal aux oreilles des machos que nous sommes ! Et pourtant ...c'est bien une réalité !
          A suivre ?...

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          • #6
            Il ne peut y avoir absolument aucune subordination en ce sens du fait meme que l’être adamique premier comportait en son sein Adam et son épouse Eve. « C’est Allah qui, de l’eau, a créé un mortel, et a tiré de celui-ci une descendance des 2 sexes. » .. Ève symbolise, en vérité, seulement la partie féminine et réceptive qui se trouve dans l'être humain. En Islam le nom d’Ève est Hawa. “Hawa’a” provient tu terme arabe “Haï” qui veut dire “vivant”. On l' a appelé vivante car elle a été créée d’un vivant, à savoir la côte d’Adam premier, d’où provient son nom. On peut enfin saisir donc la grandeur de la femme et de la forme de sa création dans le Coran vénéré. Adam et Ève figurent tous deux dans l’être adamique initial et ont tout les deux commis l’erreur de manger des fruits de l’arbre interdit et ils en portent tous deux la responsabilité, aucune subordination n'est a signaler.
            Certes, c'est vrai ce que tu dis , mais c'est un peu basic et je ne pense pas, en toutes sincérités, que tu sois encore à l'école primaire des sciences religieuses. Appelons un chat un chat ! et décortiquons le ...!
            Souviens toi de l'un de mes précédents posts mettant en avant les " pièges de Dieu ", tu m'avais répondus en affichant une certaine hostilité à cela .Maintenant je te cite un verset du Coran : " Dieu vous met en garde contre lui même " et je rajouterais aussi cette invocation de l'émir Abdelkader :" Je me réfugie en Toi contre Toi ".
            Et je rappelle ici une parole de Ibn Al Arabi : " Il est le roi (Dieu ) des contraires " . ces contraires sont , entres autres , les différentes contradictions ( apparentes ) observées dans le Coran.

            aucune subordination n'est a signaler.
            Il n'est plus questions maintenant, de subordination, tout ce qui se fait dans ce bas monde est la volonté de Dieu !
            Dernière modification par abdelhamid31, 31 octobre 2018, 14h45.

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            • #7
              Ici , tu met en exergue le rôle naturel de la femme sur ses fonctions physiologiques naturelles , mais tu n'as , me semble t-il , pas saisi le but de mon post car je voulais développer l'aspect spirituel et divin de la féminité.
              Cher Abdelhamid,
              Dans mon précédent post, il ne s'agissait pas seulement du role naturel de la femme dans la procréation. J'ai meme expliqué que l'enfantement est tellement lié a l'amour et aux sentiments que seule la femme peut en supporter toute la teneur. C'est en fait le reflet meme de l'amour qu'elle supporte et qu'elle communique a l'humanité. Je vous répète donc que la procréation est plutôt l'expression matérielle des débordements émotionnels due à un amour excessif. Les anges envieux ne supportèrent pas en ce ens cette disposition naturelle à l'humilité et à l'amour que donne la féminité a la "Femme". Il ne vous faut me comprendre qu'en ce sens. C'est donc une véritable métaphore de l'amour divin. Les connaissant nous avisent que celui qui aime les femmes de cette manière, les aime par amour divin; mais celui qui ne les aime qu'en vertu de l'attraction naturelle; se prive lui-même de la connaissance inhérente à la contemplation. Je pense que c'est un sujet très difficile pour les petites cervelles qui sont promptes a mêler le divin avec le naturel. Vous m'avez compris, être contemplatif au milieu du monde consiste clairement à jouir du regard de Dieu loin de toute autre vision animale. Celui qui sait que Dieu l'accompagne en son for intérieur et qui vit clairement dans cet état d’âme, voit ses activités d'un autre point de vue.
              A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
              Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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              • #8
                C'est donc une véritable métaphore de l'amour divin.

                La dessus je suis entièrement d'accord avec toi .

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                • #9
                  Dans ce qui a été dit précédemment, la femme est-elle vraiment consciente de sa nature spirituelle ? À mon avis non ! Ce n’est pas ce que l’on observe dans les sociétés contemporaines. Bien au contraire , la femme est devenue la reine des créatures stupides. Le monde actuel propose aux femmes tout un artifice de beauté et oriente les forces des femmes dans une recherche extérieure faite d’apparence et de mode, De réussites professionnelles, nous les voyons se disputer âprement les places qui conviennent aux Hommes exclusivement, des mouvements féministes sont nés de par le monde pour la libération des femmes et l’on assiste à une réelle confrontation déguisée entre sexe ! La lutte est réelle mais insidieuse, elle ne dit pas son nom . L’enjeu est le pouvoir ! Pouvoir au sein de la société, pouvoir au sein du ménage familial etc. Nous connaissons tous ce véritable mot d’ordre , bien de chez nous : « Mange le avant qu’il ne te mange ! » et bien d’autres aussi qui montrent le malaise dans les sociétés de consommation , dont nous n’échappons nullement. Quel en est la cause ? Le monde actuel propose des modèles de la femme qui vont à l’encontre de sa dignité, faisant d’elle une poupée et une marionnette aux mains d’une intelligence qui a peur de l’éveil de la femme. La femme parvient assez bien à détourner la force du féminisme vers un machisme féminin qui détruit l’essence de la femme. Les hommes également sont asservis par cette intelligence artificielle, perdant leur repère énergétique et leur force, tendant à se féminiser.
                  Imaginons un monde spirituellement parfait au niveau humain ; il serait tel ceci :"L’amour signifie une qualité d’amitié pure, où vous ne voulez rien de l’autre, où vous êtes simplement heureux, parce que l’autre existe, la simple présence de... l’autre vous donne de la joie. Ce n’est pas qu’il vous fasse quelque chose ou qu’il vous soutienne -financièrement, physiquement – où qu’il soit d’une façon ou d’une autre un support à la joie, non ; sa seule présence suffit. » L’état de conscience qui se situe au-delà de la matérialité, dans les plans spirituels de l’être, peut-il se concevoir comme ayant une qualité de genre, c’est-à-dire manifestant une dominance d’attributs dits masculins ou féminins, ou autres?
                  Ce que devrait être la spiritualité féminine :
                  ceci!


                  « Salut à toi, Reine du Cosmos, Éternel féminin »…
                  « Votre devoir, à vous Femmes, est de vous libérer et cultiver votre esprit.
                  Soyez maître de votre corps, de vos sens, de votre âme!
                  Que votre esprit éclairé par l’intuition vous élève à la véritable grandeur de votre âme. Telles sont les paroles de vérité, dédiées à toutes les femmes de la Terre! »


                  « La femme est la mère qui donne sa propre vie pour que la vie se renouvelle et croisse dans la beauté et la douceur. Elle apporte une nouvelle vision des valeurs, appuyée sur le concept du cœur. Elle rétablit l’équilibre entre le cerveau et le cœur (justice/paix) »


                  Le message de la vie est un message d’amour, le message de Dieu est un message d’amour pour toute l’humanité, Vous êtes libres d’en faire ce que vous voudrez : l’ignorer, le critiquer, le censurer ou bien l’appliquer à votre propre vie, comme j’ai fait moi-même après avoir passé par quelques unes des étapes essentielles.




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                  • #10
                    la femme est-elle vraiment consciente de sa nature spirituelle ? À mon avis non ! Ce n’est pas ce que l’on observe dans les sociétés contemporaines. Bien au contraire , la femme est devenue la reine des créatures stupides
                    Cher Abdelhamid,
                    En effet il faut vraiment vivre l'Amour de la femme pour en comprendre la profondeur et le vrai sens. Le signe d'amour est que le cœur de l’amoureux est libéré des bas désirs et qu’il doit chercher le Bien-Aimé pour le Bien-Aimé et non pour autre chose. C'est malheureusement l'orientation utilitaire erronée de la femme qui limite actuellement la perception humaine et empêche d'avoir une connaissance profonde dans ce domaine. C'est en ce sens que les femmes ressentent que les systèmes sociaux actuels qui singent l'occident leurs causent énormément de tort. Les scientifiques sont pourtant tranchants sur le point qu'où que se dirige la passion féminine, les contraintes de la vérité la poursuivront pour l'enjoindre et l’assujettir a réintégrer sa réelle position en toute dignité qui n’est ni un idéal, ni un objectif à atteindre mais tout simplement a un simple humble retour a soi forcé qui malheureusement n’est point négociable.
                    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                    • #11
                      A la recherche de l'amour mystique, les termes et les sens seront compris par ceux qui ont atteint un haut degrés de spiritualité. J’emprunte des je me base sur des textes bibliques car il est dit dans le Coran que nous devons croire à ce qui a été révélé au prophète saws ainsi que ce qui a été révélé précédemment, le Coran en étant un rappel et une explication .



                      Les degrés de l'échelle d'amour, que l'âme gravit successivement pour s'élever à Dieu.


                      Le premier degré rend l'âme très heureusement malade,. L'épouse se trouvait à ce degré d'amour lorsqu'elle disait : Je vous conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon Bien-Aimé, de lui déclarer que je languis d'amour (Ct 5,8).
                      Cette maladie ne va pas à la mort, mais à la gloire de Dieu (Jn 11,4), car l'âme y défaille au péché et à tout ce qui n'est pas Dieu ou n'est pas ordonné à Dieu. David nous l'atteste en disant : Mon âme est tombée en défaillance -à l'égard de toutes choses- pour Dieu son salut (Ps 142, 7). De même que le malade perd l'appétit et le goût des aliments, et qu'il voit pâlir la couleur de son teint, de même, en ce degré d'amour, l'âme perd le goût et l'appétit de toutes choses ; elle change de couleur comme celui qui aime, elle oublie tout ce qui est de sa vie passée. Une telle maladie ne survient à l'âme que s'il lui arrive d'en haut un excès de chaleur, comme nous le donne à entendre ce verset de David : Tu as fait tomber, ô Dieu, sur l'âme qui est ton héritage une pluie abondante ; elle est devenue malade, mais c'est alors que tu l'as perfectionnée, etc. (Ps 67, 10).
                      Cette maladie, cette défaillance à l'égard de toutes choses est le premier pas à faire pour aller à Dieu. Nous l'avons fait comprendre plus haut, quand nous avons parlé de cet anéantissement qu'expérimente une âme qui commence à gravir l'échelle de la perfection contemplative, alors qu'elle ne trouve nulle par goût, consolation, appui ou soutien.
                      Aussi passe-t-elle immédiatement de ce degré au second.
                      Au second degré, l'âme est dans une continuelle recherche de son Dieu. Quand l'épouse l'eut cherché durant la nuit dans son lit -c'était le premier degré d'amour, celui de la défaillance-, et qu'elle ne l'eut pas trouvé, elle s'écria : Je me lèverai et je chercherai celui qu'aime mon âme (Ct 3,2). cette recherche de l'âme, nous venons de le dire, est continuelle, selon ce conseil de David : Cherchez Dieu, cherchez sa face sans cesse (Ps 104, 4). C'est-à-dire, cherchez-le en toutes choses, et ne vous arrêtez à aucune, que vous ne l'ayez trouvé. L'épouse s'étant informée auprès des gardes s'ils avaient vu son Bien-Aimé, passa outre et les laissa (Ct 3, 3-4). Marie-Madeleine ne prit pas garde même aux anges du sépulcre (Jn 20,12). En ce degré en effet, l'âme n'est occupée que de son amour. Si elle pense, elle pense à son Bien-Aimé, si elle parle, quelle que soit l'affaire qu'elle traite, elle parle de son Bien-Aimé, elle est en peine de son Bien-Aimé. Qu'elle mange, qu'elle dorme, qu'elle veille, qu'elle fasse toute autre chose, elle est préoccupée de son Bien-Aimé. C'est ce que nous avons vu déjà en traitant des angoisses d'amour.
                      Le troisième degré lui donne pour l'action une ardeur infatigable. Bienheureux l'homme qui craint le Seigneur. Il est dévoré du désir d'observer ses commandements (Ps 111,1). Si la crainte, fille de l'amour, communique un si ardent désir, que ne fera pas l'amour lui-même ? En ce degré, les plus grandes choses accomplies pour le Bien-Aimé, quel qu'en soit le nombre, sont regardées comme à peu près rien ; un long espace de temps consacré à son service paraît court, ce qui provient de l'incendie d'amour qui consume. La même chose advint à Jacob ( yacoub ). Obligé d'ajouter sept années aux sept qu'il avait déjà servi, elles lui parurent comme rien, à cause de l'amour qui le transportait (Gn 29,20). Si l'amour de Jacob pour une créature fut si puissant, que ne fera pas l'amour du Créateur, lorsqu'il s'est emparé d'une âme en ce troisième degré ?
                      Ici, par suite du grand amour qu'elle a pour Dieu, l'âme s'afflige amèrement de faire si peu pour lui. S'il lui était permis, elle se mettrait mille fois en pièces pour son service et en serait ravie de joie. Mais elle a beau faire, elle se regarde comme une servante inutile et croît avoir reçu en vain l'existence. De là un autre effet admirable : elle se croît sincèrement la plus mauvaise de toutes les créatures. D'abord, l'amour lui enseigne ce que Dieu mérite qu'on fasse pour lui ; ensuite, regardant comme défectueux et imparfaits les nombreux services qu'elle lui rend, elle les estime indignes d'un Seigneur si grand, ce qui lui fournit un sujet toujours nouveau de confusion et de douleur. L'âme, en ce troisièrme degré, est donc bien éloignée de la vaine gloire et de la présomption ; elle ne songe guère à condamner autrui. Tels sont, avec beaucoup d'autres du même genre, les effets que ce degré produit dans l'âme. Ils lui communiquent la force de monter au quatrième.
                      Au quatrième degré de cette échelle d'amour, l'âme endure continuellement et sans se lasser pour l'amour du Bien-Aimé. En effet, au témoignage de saint Augustin, « les oeuvres les plus considérables, les plus difficiles, les plus pénibles, sont réalisées par l'amour, comme s'il s'agissait de choses de rien ». L'épouse avait atteint ce degré quand, désirant parvenir au dernier, elle disait à l'Epoux : "Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras, parce que l'amour est fort comme la mort et la jalousie dure comme l'enfer" (Ct 8,6).
                      Ici l'esprit se trouve revêtu d'une énergie si puissante qu'il tient la chair captive et n'en fait pas plus de cas qu'un arbre n'en fait d'une de ses feuilles. L'âme ne recherche plus aucunement sa jouissante et sa consolation ni en Dieu ni hors de Dieu ; elle ne désire ni ne demande les faveurs de Dieu, parce qu'elle sait en avoir reçu un grand nombre, et que son unique préoccupation est de plaire à Dieu, de lui rendre quelque service en retour de ce qu'elle tient de lui et de ce qu'il mérite, quand bien même il devrait lui en coûter toutes sortes de peines. Elle dit à Dieu en son coeur : Hélas ! mon Seigneur et mon Dieu ! Nombreux parmi les mortels sont ceux qui cherchent en toi leur jouissance et leur consolaion, qui te demandent des dons et des faveurs. Mais qu'ils sont rares, ceux qui aspirent à te plaire et à te servir à leurs dépens et dans l'oubli de leur intérêt propre !






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                      • #12
                        A la recherche de l'amour mystique, les termes et les sens seront compris par ceux qui ont atteint un haut degrés de spiritualité
                        Cher Abdelhamid,
                        Cela pose malheureusement beaucoup de problèmes aux radicaux qui n'en voient qu'une déviation des vrais sens de la religion. Pour les savants orthodoxes moins portés sur la spiritualité, toute explication en ce sens ne serait que fantaisie ou pure invention qui ne découlerait point de la profondeur du Coran ou des hadiths du prophète de l'Islam, paix et salut éternels sur lui, et c'est la cause pour laquelle ils sont souvent très réticents sur ce plan. Cet état d’âme est du à l'ignorance et à l'intolérance qu'implique une vision trop rigide de la religion où l'aspect profondément spirituel est regardé avec méfiance, alors on en comprend que l’expérience du divin n'est plus une question de simples paroles. La principale source de l’incompréhension reste toujours ce moi dominant qui constitue cette limite irréelle, mais heureusement, pour l’âme humaine en quête de l'universel, une très légère impulsion émanant de la réalité essentielle peut aisément déclencher une compréhension profonde qui annihile définitivement ce pauvre moi égotique. C'est donc vraiment un exercice périlleux que de définir avec des mots une expérience spirituelle ayant trait a la réalité de la femme suite a notre manque de dépouillement intérieur et d'effacement de soi.
                        A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                        Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                        Commentaire


                        • #13
                          ...

                          Pour le moment, la seule chose que l'on a effectivement réussi, c'est bien de mettre un tissus sur la tête des femmes et les reléguer au 36e dessous...

                          Alors les beaux discours, vous savez....

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                          • #14
                            Pour le moment, la seule chose que l'on a effectivement réussi, c'est bien de mettre un tissus sur la tête des femmes et les reléguer au 36e dessous...

                            Et toi , que fais tu pour tenter de le leur enlever ? Propose donc quelque chose de tangible .

                            Commentaire


                            • #15
                              ...

                              Moi ?? ...En ce moment précis ?

                              J'observe l'écart entre le discours élogieux et les atteintes inédites à l'endroit des femmes...

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