Verdict absolument pertinent.
-L’atteinte au prophète Mohammed ne s’inscrit pas dans le cadre de la liberté d’expression, a statué hier la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Une décision prise à l’unanimité.
La Cour donne ainsi raison à la justice autrichienne ayant condamné, en 2011, une Viennoise à payer une amende de 480 euros pour «atteinte aux convictions religieuses» des musulmans. La dame avait accusé le prophète de «pédophile» à l’occasion de deux séminaires qu’elle avait organisés en 2009 sur les fondements de l’islam.
Après le rejet, en 2013, de sa demande de révision de la procédure pénale, elle a porté l’affaire devant la CEDH arguant que sa condamnation violerait l’article 10 de la Convention des droits de l’Homme. «Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière», annonce le texte dans son alinéa 1.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a affirmé, par ailleurs, que les déclarations controversées de la citoyenne autrichienne doivent être considérées comme de «simples jugements de valeur» empêchant un «débat sérieux» sur l’islam. La CDEH a salué la décision de la justice autrichienne d’avoir évalué avec sagesse le droit à la liberté d’expression et le droit d’autrui de protéger leurs sentiments religieux-.
Ya...bi
-L’atteinte au prophète Mohammed ne s’inscrit pas dans le cadre de la liberté d’expression, a statué hier la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Une décision prise à l’unanimité.
La Cour donne ainsi raison à la justice autrichienne ayant condamné, en 2011, une Viennoise à payer une amende de 480 euros pour «atteinte aux convictions religieuses» des musulmans. La dame avait accusé le prophète de «pédophile» à l’occasion de deux séminaires qu’elle avait organisés en 2009 sur les fondements de l’islam.
Après le rejet, en 2013, de sa demande de révision de la procédure pénale, elle a porté l’affaire devant la CEDH arguant que sa condamnation violerait l’article 10 de la Convention des droits de l’Homme. «Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière», annonce le texte dans son alinéa 1.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a affirmé, par ailleurs, que les déclarations controversées de la citoyenne autrichienne doivent être considérées comme de «simples jugements de valeur» empêchant un «débat sérieux» sur l’islam. La CDEH a salué la décision de la justice autrichienne d’avoir évalué avec sagesse le droit à la liberté d’expression et le droit d’autrui de protéger leurs sentiments religieux-.
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