De derrière les barreaux...de Tariq Ramadan . 21 octobre
Neuf mois…si mon cœur est libre
Neuf mois. Neuf mois de solitude et d’exil. Le temps d’une naissance. Une renaissance.
Neuf mois pour revenir à ce « signe » et redécouvrir, au cœur de la Fatiha tant répétée, le quatrième des sept versets : « c’est Toi (seul) que nous adorons ; c’est Toi (seul) dont nous implorons le secours ».
Revenir à soi, revenir à Lui seul. Lui, le Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Lui, Seigneur de la Grâce et du Pardon.
Le corps en prison, seul, à l’isolement, Il m’a donné la clef : le cœur de la Fatiha me rappelle que la clef de ma liberté est mon cœur : si mon cœur est libre, qu’il n’espère qu’en Lui, alors je suis libre, et qu’importent leurs prisons.
Mes larmes, là, maintenant, dans le silence.
De la douleur, de la paix, du contentement et des remerciements. Pour Lui, de Lui, en Lui, seul à Seul.
Et si le monde entier juge, condamne, se détourne et salit par arrogance, par peur, par lâcheté ou par jalousie, qu’importe…
Si mon cœur est libre, je ne crains aucune prison. S’Il me pardonne, qu’importe le jugement des Hommes.
Neuf mois…si mon cœur est libre
Neuf mois. Neuf mois de solitude et d’exil. Le temps d’une naissance. Une renaissance.
Neuf mois pour revenir à ce « signe » et redécouvrir, au cœur de la Fatiha tant répétée, le quatrième des sept versets : « c’est Toi (seul) que nous adorons ; c’est Toi (seul) dont nous implorons le secours ».
Revenir à soi, revenir à Lui seul. Lui, le Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Lui, Seigneur de la Grâce et du Pardon.
Le corps en prison, seul, à l’isolement, Il m’a donné la clef : le cœur de la Fatiha me rappelle que la clef de ma liberté est mon cœur : si mon cœur est libre, qu’il n’espère qu’en Lui, alors je suis libre, et qu’importent leurs prisons.
Mes larmes, là, maintenant, dans le silence.
De la douleur, de la paix, du contentement et des remerciements. Pour Lui, de Lui, en Lui, seul à Seul.
Et si le monde entier juge, condamne, se détourne et salit par arrogance, par peur, par lâcheté ou par jalousie, qu’importe…
Si mon cœur est libre, je ne crains aucune prison. S’Il me pardonne, qu’importe le jugement des Hommes.
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