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Arrêté pour radicalisation en 2014, un jeune homme a témoigné pour le quotidien espagnol ABC, racontant comment la police voulait faire de lui un informateur.
Fnideq au marché de fruits et légumes, le journaliste Pablo Muñoz du quotidien espagnol ABC relate sa rencontre avec un vendeur de légumes, de 35 ans et qui quatre ans auparavant avait été arrêté et accusé de radicalisation, menace à la sécurité d’Etat et corruption. L’homme barbu est revenu sur son arrestation, qui a eu lieu en décembre 2014.
«Il était trois heures du matin et c'était une opération au cours de laquelle onze personnes ont été arrêtées, dont trois de Martil, quatre de Tétouan et cinq d'ici (Fnideq).»
Durant les interrogatoires qui se sont poursuivis jusqu'à minuit le lendemain, «ils m’ont posé beaucoup de question sur moi, d'où je venais, quelles chaînes de télévision je regardais, avec qui j’entretenais des relations… Ils connaissaient les réponses, mais ils s'en fichaient», raconte-t-il. Les onze personnes faisaient toutes partie de la «Commission de soutien des prisonniers djihadistes de Fnideq». «Les autorités pensaient que nous étions radicaux, mais ce n'était pas vrai, même si nous faisions partie de cette association», précise-il.
Relâchés pour fournir des informations
Après de «nombreuses heures dans le cachot… Ils nous ont emmenés et nous ont dit qu'ils nous laisseraient partir à une condition : que nous devenions leurs informateurs». En fait, ce qui leur aurait été demandé était «d’organiser des rencontres avec les personnes qui faisaient partie de la commission ou en relation avec elle, puis divulguer les noms de ceux qui avaient une pensée plus radicale afin de les arrêter». Libérés, les hommes auraient accepté l’offre et «on même reçu de l’argent pour rentrer chez eux en taxi». Cependant, «nous ne les avons jamais informés», précise-t-il.
Ya-biladi
Fnideq au marché de fruits et légumes, le journaliste Pablo Muñoz du quotidien espagnol ABC relate sa rencontre avec un vendeur de légumes, de 35 ans et qui quatre ans auparavant avait été arrêté et accusé de radicalisation, menace à la sécurité d’Etat et corruption. L’homme barbu est revenu sur son arrestation, qui a eu lieu en décembre 2014.
«Il était trois heures du matin et c'était une opération au cours de laquelle onze personnes ont été arrêtées, dont trois de Martil, quatre de Tétouan et cinq d'ici (Fnideq).»
Durant les interrogatoires qui se sont poursuivis jusqu'à minuit le lendemain, «ils m’ont posé beaucoup de question sur moi, d'où je venais, quelles chaînes de télévision je regardais, avec qui j’entretenais des relations… Ils connaissaient les réponses, mais ils s'en fichaient», raconte-t-il. Les onze personnes faisaient toutes partie de la «Commission de soutien des prisonniers djihadistes de Fnideq». «Les autorités pensaient que nous étions radicaux, mais ce n'était pas vrai, même si nous faisions partie de cette association», précise-il.
Relâchés pour fournir des informations
Après de «nombreuses heures dans le cachot… Ils nous ont emmenés et nous ont dit qu'ils nous laisseraient partir à une condition : que nous devenions leurs informateurs». En fait, ce qui leur aurait été demandé était «d’organiser des rencontres avec les personnes qui faisaient partie de la commission ou en relation avec elle, puis divulguer les noms de ceux qui avaient une pensée plus radicale afin de les arrêter». Libérés, les hommes auraient accepté l’offre et «on même reçu de l’argent pour rentrer chez eux en taxi». Cependant, «nous ne les avons jamais informés», précise-t-il.
Ya-biladi
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