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ONU : L’Algérie est-elle désormais considérée comme partie prenante au conflit du Sahara ?
La résolution 2440 n’a pas consacré le rôle déterminant de l’Algérie dans la genèse du conflit au Sahara occidental. Elle occupe encore le rang de «pays voisin». Une fois de plus, la diplomatie marocaine n’a pas pu convaincre les puissances internationales d’adhérer à sa position.
Le Maroc salue l’approbation, hier soir, par les Quinze de la résolution 2440. Son «adoption (…) constitue un développement majeur dans la gestion de la question du Sahara Marocain par le Conseil de Sécurité. Elle a introduit des nouveautés, confirmé des réalités et réaffirmé des paramètres fondamentaux»,», s’est félicité l’ambassadeur du royaume à l’ONU, Omar Hilale, dans des déclarations à la presse.
Le nouveau texte «consacre, pour la première fois, l’Algérie comme partie principale dans le processus politique», soulignant que le pays voisin «participera à cette réunion (Genève les 5 et 6 décembre), avec la même qualité que le Maroc et la Mauritanie».
Plongée dans le texte de la résolution 2440
Néanmoins, la résolution publiée au terme de la réunion du CS du mercredi 31 octobre apporte un autre son de cloche. Elle insiste à séparer les «parties» des «pays voisins». En voici quelques exemples : «Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution» et «encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique».
Le passage suivant enfonce le clou : «demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus intensément avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de participer davantage au processus en cours pour progresser sur la voie d’une solution politique».
Quand la résolution n’utilise pas le terme «Etats voisins» pour qualifier l’Algérie et la Mauritanie, c’est pour lui préférer «Etats de la région».
«Exhorte les parties et les États de la région à s’employer de manière productive, aux côtés de la MINURSO.»
La seule fois où les «parties» et les «pays voisins» sont cités sans distinction c'est lorsque le Conseil se félicite «des décisions prises par le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie d’accepter l’invitation adressée par l’Envoyé personnel de participer à une table ronde à Genève les 5 et 6 décembre 2018».
C’est justement ce paragraphe qui a servi à l’ambassadeur Omar Hilale de «preuve» pour appuyer ses déclarations d’hier soir.
Malgré une forte campagne diplomatique, le Maroc n’est pas encore parvenu à persuader les puissances internationales du rôle clé et déterminant de l’Algérie dans le conflit du Sahara. Elle est toujours considérée comme «pays voisin» au même titre que la Mauritanie. Et c’est d’ailleurs à ce titre que les Algériens prennent part à tous les pourparlers sur cette question depuis des années.
ya biladi
.
La résolution 2440 n’a pas consacré le rôle déterminant de l’Algérie dans la genèse du conflit au Sahara occidental. Elle occupe encore le rang de «pays voisin». Une fois de plus, la diplomatie marocaine n’a pas pu convaincre les puissances internationales d’adhérer à sa position.
Le Maroc salue l’approbation, hier soir, par les Quinze de la résolution 2440. Son «adoption (…) constitue un développement majeur dans la gestion de la question du Sahara Marocain par le Conseil de Sécurité. Elle a introduit des nouveautés, confirmé des réalités et réaffirmé des paramètres fondamentaux»,», s’est félicité l’ambassadeur du royaume à l’ONU, Omar Hilale, dans des déclarations à la presse.
Le nouveau texte «consacre, pour la première fois, l’Algérie comme partie principale dans le processus politique», soulignant que le pays voisin «participera à cette réunion (Genève les 5 et 6 décembre), avec la même qualité que le Maroc et la Mauritanie».
Plongée dans le texte de la résolution 2440
Néanmoins, la résolution publiée au terme de la réunion du CS du mercredi 31 octobre apporte un autre son de cloche. Elle insiste à séparer les «parties» des «pays voisins». En voici quelques exemples : «Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution» et «encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique».
Le passage suivant enfonce le clou : «demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus intensément avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de participer davantage au processus en cours pour progresser sur la voie d’une solution politique».
Quand la résolution n’utilise pas le terme «Etats voisins» pour qualifier l’Algérie et la Mauritanie, c’est pour lui préférer «Etats de la région».
«Exhorte les parties et les États de la région à s’employer de manière productive, aux côtés de la MINURSO.»
La seule fois où les «parties» et les «pays voisins» sont cités sans distinction c'est lorsque le Conseil se félicite «des décisions prises par le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie d’accepter l’invitation adressée par l’Envoyé personnel de participer à une table ronde à Genève les 5 et 6 décembre 2018».
C’est justement ce paragraphe qui a servi à l’ambassadeur Omar Hilale de «preuve» pour appuyer ses déclarations d’hier soir.
Malgré une forte campagne diplomatique, le Maroc n’est pas encore parvenu à persuader les puissances internationales du rôle clé et déterminant de l’Algérie dans le conflit du Sahara. Elle est toujours considérée comme «pays voisin» au même titre que la Mauritanie. Et c’est d’ailleurs à ce titre que les Algériens prennent part à tous les pourparlers sur cette question depuis des années.
ya biladi
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