Tweet
Le journal américain The Washington Post révèle, ce jeudi 1er novembre, une conversation entre Mohammed ben Salmane et des proches conseillers de Donald Trump datée quelques jours après la disparition soudaine du journaliste saoudien en Turquie.
Il y a d’un côté le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, de l’autre deux très proches de Donald Trump : son gendre et haut conseiller Jared Kushner, ainsi que son conseiller à la Sécurité nationale John Bolton. Le journal américain The Washington Post révèle, ce jeudi, une conversation téléphonique confidentielle dans laquelle ces trois-là évoquent Jamal Khashoggi, le journaliste saoudien critique du pouvoir et assassiné au consulat d’Arabie saoudite en Turquie.
Cet appel est intervenu entre la disparition de Jamal Khashoggi, le 2 octobre dernier, et la reconnaissance officielle de son décès par les autorités saoudiennes, dix-huit jours plus tard. Au cours de l’échange, Mohammed ben Salmane a décrit le journaliste de 59 ans comme « un dangereux islamiste », d’après les termes rapportés par The Washington Post, qui cite des sources proches de cette discussion. « MBS » a ajouté que Jamal Khashoggi était membre de l’orgnisation islamique Frères musulmans.
La famille monte au créneau
La famille du défunt, également citée par le The Washington Post : « Jamal Khashoggi n’était pas un membre des Frères musulmans. Il a nié ces affirmations à plusieurs reprises au cours des dernières années. Ce n’était en aucun cas une personne dangereuse. Affirmer le contraire est ridicule. »
D’après le média américain, le conseiller John Bolton « n’a pas signalé qu’il avait approuvé les caractérisations du prince à propos de Jamal Khashoggi » durant cet appel. Ces propos relayés ont d'ailleurs été démentis par une source officielle saoudienne, reconnaissant des échanges mais pas « de tels commentaires ».
Tué par « strangulation » et « démembré »
Le journaliste saoudien a été tué par « strangulation » et son corps « démembré » au consulat de son pays à Istanbul d’une manière préméditée, a affirmé le parquet turc, ce mercredi, même si son cadavre n’a toujours pas été retrouvé. La justice turque a dit regretter un manque de coopération de Ryad dans l’enquête. Parallèlement, le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, a estimé que le meurtre n’aurait pu être mené sans instructions de « haut niveau » de Ryad, qui a cherché à se dédouaner en affirmant que Jamal Khashoggi avait été tué lors d’une opération « non autorisée ».
La justice turque a aussi dit regretter un manque de coopération des autorités saoudiennes dans l’enquête. Dix-huit suspects ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête menée de son côté par Ryad, mais leur extradition vers la Turquie a, pour l’heure, été rejetée.
i24NEWS
Il y a d’un côté le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, de l’autre deux très proches de Donald Trump : son gendre et haut conseiller Jared Kushner, ainsi que son conseiller à la Sécurité nationale John Bolton. Le journal américain The Washington Post révèle, ce jeudi, une conversation téléphonique confidentielle dans laquelle ces trois-là évoquent Jamal Khashoggi, le journaliste saoudien critique du pouvoir et assassiné au consulat d’Arabie saoudite en Turquie.
Cet appel est intervenu entre la disparition de Jamal Khashoggi, le 2 octobre dernier, et la reconnaissance officielle de son décès par les autorités saoudiennes, dix-huit jours plus tard. Au cours de l’échange, Mohammed ben Salmane a décrit le journaliste de 59 ans comme « un dangereux islamiste », d’après les termes rapportés par The Washington Post, qui cite des sources proches de cette discussion. « MBS » a ajouté que Jamal Khashoggi était membre de l’orgnisation islamique Frères musulmans.
La famille monte au créneau
La famille du défunt, également citée par le The Washington Post : « Jamal Khashoggi n’était pas un membre des Frères musulmans. Il a nié ces affirmations à plusieurs reprises au cours des dernières années. Ce n’était en aucun cas une personne dangereuse. Affirmer le contraire est ridicule. »
D’après le média américain, le conseiller John Bolton « n’a pas signalé qu’il avait approuvé les caractérisations du prince à propos de Jamal Khashoggi » durant cet appel. Ces propos relayés ont d'ailleurs été démentis par une source officielle saoudienne, reconnaissant des échanges mais pas « de tels commentaires ».
Tué par « strangulation » et « démembré »
Le journaliste saoudien a été tué par « strangulation » et son corps « démembré » au consulat de son pays à Istanbul d’une manière préméditée, a affirmé le parquet turc, ce mercredi, même si son cadavre n’a toujours pas été retrouvé. La justice turque a dit regretter un manque de coopération de Ryad dans l’enquête. Parallèlement, le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, a estimé que le meurtre n’aurait pu être mené sans instructions de « haut niveau » de Ryad, qui a cherché à se dédouaner en affirmant que Jamal Khashoggi avait été tué lors d’une opération « non autorisée ».
La justice turque a aussi dit regretter un manque de coopération des autorités saoudiennes dans l’enquête. Dix-huit suspects ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête menée de son côté par Ryad, mais leur extradition vers la Turquie a, pour l’heure, été rejetée.
i24NEWS