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Médecins résidents et service civil: Jusqu'à 60.000 dinars de prime

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  • Médecins résidents et service civil: Jusqu'à 60.000 dinars de prime

    Moncef Wafi


    Le décret exécutif, n°18-256, du 11 octobre 2018, signé par le Premier ministre, vient de fixer les modalités d'accomplissement du Service civil, pour les praticiens médicaux. Ce texte précise la durée du service civil pour les médecins spécialistes, à compter du 1er septembre 2018, suivant quatre zones définies géographiquement. Ainsi, pour la zone 1, qui comprend 12 wilayas du Sud dont Ouargla, Tamanrasset ou encore El Bayadh et Touggourt, la durée du service civile est d'une année.

    Les médecins spécialistes devront passer deux ans, dans la zone 2 qui comprend 34 wilayas dont Sétif, Constantine, Mila, Djelfa et Mascara. La zone 3 qui englobe 13 chefs-lieux de wilaya dont Batna, Bejaïa, Tizi-Ouzou et Tlemcen, et le Service civil est de trois ans et quatre pour Oran et Alger. Ahmed Ouyahia a signé un autre décret exécutif concernant l'instauration d'une prime mensuelle de service civil au profit des praticiens médicaux spécialistes de santé publique, assujettie à la zone d'exercice. Le même texte stipule que «la prime de service civil vise à renforcer la couverture sanitaire spécialisée de la population et à améliorer la qualité et l'efficacité des activités de soins, assurées par les établissements publics de santé, notamment dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux».

    Le décret indique, également, que «le montant mensuel de la prime de service civil est fixé entre 20 et 60 mille dinars (…). La prime de service civil n'est pas intégrée dans le salaire du bénéficiaire». Dans la zone 1, elle varie entre 20 et 60 mille dinars que l'on soit dans un chef-lieu de wilaya ou hors. Dans la zone 2, elle oscille entre 20 et 40 mille, selon le même principe. Elle est fixée à 20 mille dinars pour les wilayas de la zone 3 et 4. Pour le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), ce décret constitue «des avancées réelles» qui restent, toutefois, «insuffisantes». Interrogé par TSA, le Dr Sofiane Bensebâa, membre du bureau national du CAMRA, s'est réjoui de gagner une année de service civil dans certaines régions mais s'interroge sur la prime «à prendre avec des pincettes puisqu'il est stipulé dans le décret qu'elle est soumise à impôt». En effet, l'article 6 du décret précise que «la prime de service civil est soumise à l'impôt». Pour lui, ces deux mesures restent «insuffisantes, notamment en ce qui concerne les conditions de vie des résidents encore en formation et des nouveaux assistants qui font, actuellement, leur service civil». Il expose, aussi, le problème de l'attribution de logements aux médecins du Service civil qui n'est toujours pas réglé, d'après lui. «Certains établissements attribuent des logements aux assistants et d'autres non. Même chose pour la prime de location qui était prévue dans les accords et que les directeurs d'hôpitaux qui n'arrivent pas à fournir des logements, sont tenus de verser aux médecins», explique encore le Dr Bensebâa.

    L'officialisation de la prime de logement, la déduction de la durée du Service national de celle du Service civil, la révision du statut du résident, sont des mesures promises par le ministre de la Santé mais qui n'ont pas encore été actées, affirme le délégué du CAMRA.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Le pouvoir n'a pas d'alternatives sinon la saignée vers la France ne s'arrêtera pas. Finalement, on voit bien que les études supérieures en lagnue Française s'avère dangereuse dans la mesure qu'on forme pour la France.
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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    • #3
      Envoyé par sekrouf
      on voit bien que les études supérieures en lagnue Française s'avère dangereuse dans la mesure qu'on forme pour la France.
      Le fait que les études soient en Français ne fait que conditionner la destination mais pas la motivation de partir, donc ça n'a pas de rapport.
      A moins que tu ne préconises que les médecins étudient dans une langue de pays encore moins attirant que l'Algérie pour la pratique professionnelle, pour leur couper l'envie d'escapade. Dans ce cas, quelle stratégie ambitieuse !

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      • #4
        comme pour les pilotes et autres élites algériennes sont formés dans les meilleurs écoles université du monde avec des fortunes colossales 1 fois leurs brevets ou diplôme obtenu il disparaissent sous des autres cieux !!!

        soit les payés comme ils se doit , soit leurs faire signés un contrat pour qu'il exerce en Algérie

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        • #5
          nico : Le fait que les études soient en Français ne fait que conditionner la destination mais pas la motivation de partir, donc ça n'a pas de rapport.
          Le jour où il ne restera aucun médecin en Algérie, ou d'au moins que les médiocres, tu t'en rendras compte du mal qui en découle.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Je ne dis pas que la fuite des médecins Algériens n'est pas un problème pour le pays, je dis juste que c'est pas parce qu'ils étudient en français qu'ils quittent, mais parce que les conditions, la situation, ne sont pas bonnes. Comme pas mal d'Algériens, ils ont des envies d'ailleurs, et pour eux, les médecins, il y a cet avantage qu'ils sont courtisés.

            soit les payés comme ils se doit , soit leurs faire signés un contrat pour qu'il exerce en Algérie
            C'est comme retenir des salariés dans une entreprises pour pas qu'ils filent dans celle d'en face, la recette est universelle : un bon salaire, un lieu de travail motivant.

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            • #7
              que l'enseignement soit dans n'importe quelle langue et même en arabe, les médecins algériens vont aller ailleurs car fichtrement mieux payés et travaillant dans de meilleures conditions.
              Y a personne ici qui a un meilleur salaire qu'un médecin, encore plus si c'est un spécialiste.
              hormis quelques PDG d'entreprises privées.

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              • #8
                Bachi : que l'enseignement soit dans n'importe quelle langue et même en arabe, les médecins algériens vont aller ailleurs car fichtrement mieux payés et travaillant dans de meilleures conditions.
                Je vois mal un médecin arabisant réussir en France ou au Canada. 99% des médecins algériens partent en France ou au Québec, et pourtant ce n'est pas dans ces pays qu'on paie le mieux, loin de là.
                La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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