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Le nombre de migrants marocains qui partent de la côte atlantique pour se rendre aux îles Canaries a augmenté de 400% par rapport à 2017, indique le journal espagnol El Diario.
Une explosion de sorties clandestines que le président de l’Observatoire du nord pour les droits de l’Homme (ONDH), Mohamed Benaïssa, explique par plusieurs facteurs : «Premièrement, les parrains de la drogue veulent se venger des opérations menées par le gouvernement marocain contre le trafic de drogue, et font ainsi transiter des citoyens qui veulent tenter une nouvelle vie en Europe ; deuxièmement, le mécontentement des jeunes face au chômage, qui vient s’ajouter à une nouvelle loi les obligeant à effectuer le service militaire.»
Les réseaux sociaux jouent également un rôle dans cette quête vers l’eldorado européen, souligne El Diario. Le journal évoque ainsi une page Facebook encourageant de jeunes marocains à tenter leur chance en Europe, moyennant la somme de 700 euros pour le transport. Il leur est uniquement demandé de communiquer leur numéro de téléphone dans un commentaire afin que les présumés passeurs, qui ne révèlent ni leur identité ni leurs contacts, puissent les joindre.
Dans ce cas, les migrants paient le montant requis après avoir été contactés, même si certains ont affirmé ne jamais avoir été appelés.
Le ministère marocain de l’Intérieur a d’ailleurs mis en garde contre ce type d’annonces. Dans un communiqué, il a indiqué que celles-ci ne servaient qu’à «tromper l’opinion publique», et a annoncé que les autorités compétentes avaient ouvert une enquête pour identifier les responsables et «poursuivre en justice toute personne dont la complicité est prouvée».
Ya.Biladi
Une explosion de sorties clandestines que le président de l’Observatoire du nord pour les droits de l’Homme (ONDH), Mohamed Benaïssa, explique par plusieurs facteurs : «Premièrement, les parrains de la drogue veulent se venger des opérations menées par le gouvernement marocain contre le trafic de drogue, et font ainsi transiter des citoyens qui veulent tenter une nouvelle vie en Europe ; deuxièmement, le mécontentement des jeunes face au chômage, qui vient s’ajouter à une nouvelle loi les obligeant à effectuer le service militaire.»
Les réseaux sociaux jouent également un rôle dans cette quête vers l’eldorado européen, souligne El Diario. Le journal évoque ainsi une page Facebook encourageant de jeunes marocains à tenter leur chance en Europe, moyennant la somme de 700 euros pour le transport. Il leur est uniquement demandé de communiquer leur numéro de téléphone dans un commentaire afin que les présumés passeurs, qui ne révèlent ni leur identité ni leurs contacts, puissent les joindre.
Dans ce cas, les migrants paient le montant requis après avoir été contactés, même si certains ont affirmé ne jamais avoir été appelés.
Le ministère marocain de l’Intérieur a d’ailleurs mis en garde contre ce type d’annonces. Dans un communiqué, il a indiqué que celles-ci ne servaient qu’à «tromper l’opinion publique», et a annoncé que les autorités compétentes avaient ouvert une enquête pour identifier les responsables et «poursuivre en justice toute personne dont la complicité est prouvée».
Ya.Biladi