Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La jeunesse oubliée du Sahara occidenta

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La jeunesse oubliée du Sahara occidenta

    REPORTAGE
    La jeunesse oubliée du Sahara occidental
    Dans les camps de réfugiés sahraouis installés à l’ouest de l’Algérie, les générations se succèdent. Cela fait 43 ans que les habitants du Sahara occidental ont fui ici, 27 ans que le cessez-le-feu a été signé, mais le conflit n’est toujours pas résolu. Si la communauté internationale se félicite des dernières avancées, les jeunes réfugiés, eux, sont désabusés, hésitant entre la reprise de la lutte armée et l’exil. Reportage.

    PEUPLES ET MINORITÉS > CONFLITS > POLITIQUES > MORGANE WIRTZ > 7 NOVEMBRE 2018


    © Morgane Wirtz, 2018
    Photos © Morgane Wirtz (septembre 2018).

    En pleine nuit, un véhicule s’arrête sur la route désertique qui relie la ville algérienne de Tindouf aux camps de réfugiés sahraouis. Le 4X4 passe une barrière, son chauffeur salue cordialement les douaniers, et sort de la voiture pour fumer une cigarette sous les étoiles. L’escorte algérienne qui l’accompagnait fait demi-tour et les voyageurs attendent que la relève soit assurée par les Sahraouis. Ce poste de contrôle marque l’entrée en territoire algérien administrée par la République sahraouie. « L’Algérie nous laisse gérer nous-même ce morceau de territoire », s’exclame Saleh, un jeune Sahraoui. « A-t-on déjà vu une amitié si forte entre deux pays ? » Pour lui, il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’éventuels changements de régime en Algérie. « La position algérienne est une question de principe. Ils nous aident parce qu’ils ont, eux aussi, vécu la colonisation », explique-t-il.

    L’Algérie accueille les réfugiés sahraouis depuis 1975. Cette année-là, le Maroc et la Mauritanie ont profité du retrait de l’Espagne pour envahir le Sahara occidental. Vingt-cinq mille personnes ont été tuées sous les bombes au napalm et au phosphore.

    Le Front Polisario, représentant officiel du peuple sahraoui, a lutté pour reconquérir le Sahara occidental. En 1979, un cessez-le-feu a été signé avec la Mauritanie. Mais ce n’est qu’en 1991 qu’un accord a été trouvé avec le Maroc. Il prévoyait l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination des Sahraouis. Aujourd’hui, 27 ans plus tard, les Sahraouis attendent toujours de voter. Le territoire du Sahara occidental est divisé par un mur de sable. L’ouest constitue le « Sahara marocain ». L’est est qualifié de « territoires libérés ».

    C’est la République sahraouie, reconnue par 84 États, qui administre cette partie du pays, depuis les camps de réfugiés, à Tindouf.

    UN RÊVE D’INDÉPENDANCE
    173 600 personnes vivent dans cet amas de tentes, de maisons en pierres d’adobe et béton. Il y règne un calme surprenant. Quelques bêlements, un moteur au loin, des chuchotements dans les habitations. Les Sahraouis passent la journée à l’ombre. Les jeunes vont à l’école, puis aident leurs parents dans les tâches ménagères. Ils tuent le temps en se rendant visite l’un à l’autre.


    Camp de Smara
    Avec ses 50 000 habitants, le plus grand des six camps de réfugiés sahraouis de la région de Tindouf.
    À la tombée du jour, Saleh pose une natte devant chez lui pour profiter de la fraicheur et faire du thé. Ses cousines ne tardent pas à le rejoindre. « La journée, nous cuisinons, nous nettoyons, nous restons avec nos familles. J’aimerais avoir un travail, être infirmière. Je voudrais faire du shopping, ce genre de choses, comme les filles en Europe », explique Mina, âgée de 25 ans. « Mon rêve, c’est de voir notre drapeau flotter dans le ciel d’un Sahara libre. Je veux me marier, avoir des fils et des filles au Sahara libre », renchérit Leila. Dans un éclat de rire, les jeunes filles, drapées de mehlfa à fleurs roses, se mettent à rêver. « Lorsqu’il sera indépendant, le Sahara occidental sera l’État le plus important du Maghreb parce que c’est un pays plein de ressources et qu’il y a très peu de pollution », assure Mina, les yeux brillants. Ce territoire est riche en phosphate. Le Maroc y a également massivement investi dans l’agriculture et de nombreux bateaux de pêche étrangers se servent allègrement dans les eaux poissonneuses. La vente de ces ressources à des entreprises étrangères frustre les Sahraouis.



    Quand se pose la question de savoir comment obtenir l’indépendance, les regards s’assombrissent. « Ce sont nos hommes qui vont la remporter, à leur manière, par la guerre. Bien sûr, si les hommes vont se battre, nous irons aussi », assure Nassara. « Nous attendons pacifiquement depuis tant d’années et jusqu’à présent cela ne nous a rien apporté », ajoute Mina. Leila n’est pas d’accord. « Un jour viendra où nous résoudrons ce conflit par la paix », affirme-t-elle.

    En décembre 2018, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario devraient participer à une table ronde sur la question du Sahara, à Genève. Ce sera la première rencontre entre autorités marocaines et sahraouies depuis 2012. Mais il n’y a pas là de quoi rassurer Mina. « Ma mère est née ici. Ma grand-mère est ici au cimetière. Je suis née ici et il n’y a jamais rien eu de nouveau », explique la jeune fille.


    L’instituteur du camp de Smara aide ses élèves à hisser le drapeau de la RASD
    Saleh n’attend pas grand-chose non plus de cette table ronde. Mais les nouveaux acteurs le rendent tout de même optimiste. « Lorsqu’António Guterres a été désigné comme secrétaire général des Nations unies, nous étions confiants parce qu’il a déjà travaillé sur le conflit du Sahara occidental, même si c’est davantage sur l’aide humanitaire. Il a visité les camps. Il sait ce qui se passe ici », explique-t-il. « Et puis, c’est lui qui a désigné Horst Köhler comme émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental », ajoute-t-il. L’ancien président allemand, qui a lui-même passé une partie de sa vie en tant que réfugié, a conquis sa confiance. « Köhler nous a dit qu’il est un fils de la guerre. Un fils du refuge. Il a dit qu’il connaissait notre situation et qu’il ne nous laisserait pas tomber », dit encore Saleh. « En plus, il a un plan. Il a décidé d’inclure de nouveaux acteurs dans la résolution du conflit et a multiplié les rencontres en ce sens ».

    EN FINIR AVEC LA MINURSO
    La question du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) met les protagonistes sous pression. Les États-Unis rechignent à continuer de financer cette force de l’ONU, arguant qu’elle ne fait pas son travail. En avril 2018, son mandat n’avait donc été renouvelé que pour six mois. C’est notamment cela qui a permis à la communauté internationale de sortir petit à petit de l’immobilisme. « Parfois dans mes prières, je demande à Allah de tout faire pour que Trump reste au pouvoir aux États-Unis », confie un jeune Sahraoui.

    Nombreux sont ceux qui souhaitent le départ de la Minurso. Ils considèrent que la mission de maintien de la paix coûte trop cher, qu’elle a échoué à organiser un référendum, et déplorent qu’elle n’ait pas d’un mandat de protection des droits humains. Plusieurs ONG ont dénoncé les violations des droits des Sahraouis au Maroc.

    Au marché, de jeunes recrues des forces de l’ordre débattent du sujet. « On peut accepter la Minurso si les manifestations des Sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc sont protégées. Mais si les femmes continuent d’être frappées et que chaque jour, il y a des violences, on préfère qu’ils partent », explique un gendarme de 28 ans. « On est en contact avec les jeunes des territoires occupés. On voit les photos et on s’indigne que personne ne parle d’eux », ajoute son ami, militaire. La majorité des réfugiés ont une partie de leur famille qui vit de l’autre côté du mur. « Eux, ils souffrent chaque jour. Ils n’ont pas le droit de s’exprimer, d’avoir un drapeau », affirme Mohamed, chargé des forces spéciales de gendarmerie.

    À la fin du mois de novembre, le Conseil de sécurité statuera sur le nouveau mandat de la Minurso. Pour de nombreux jeunes, peu importe que le départ de la force de maintien de la paix signifie la reprise des hostilités. « Les Nations unies devraient comprendre que même si on ne le veut pas, c’est la guerre qui sera la solution », explique Mohamed. « Ce qui se perd par la force se récupère par la force », ajoutent ses camarades.


    Comme une envie de guerre
    « Marchons jusqu’au mur de sable pour aller le faire exploser », a crié ce jeune homme avant de poser pour la photo.
    REPRENDRE LES ARMES ?
    Dans les camps de réfugiés, les inscriptions à l’armée sont en hausse. La majorité des jeunes pensent que la guerre est la meilleure solution pour obtenir l’indépendance du Sahara occidental et attirer l’attention du monde sur leur situation. Une grande partie de la population les comprend. Ils n’en peuvent plus d’attendre et se sentent sous-représentés dans les instances dirigeantes. De plus en plus d’emplois importants sont accordés aux jeunes, mais il s’agit rarement de postes assortis d’un pouvoir décisionnel. Cela crée une rupture.

    « Notre gouvernement écoute plus la communauté internationale que notre propre peuple. On se sent abandonnés », lance un jeune dans la rue. « Nous voulons une solution politique, pas seulement du pain et de l’eau », ajoute-t-il.

    À chaque congrès du Front Polisario, les jeunes réclament haut et fort la reprise des armes. « Ils refusent tout ! Même dans leur humeur ils sont agressifs », s’exclame Abda Ckej, membre du secrétariat national du Front Polisario. Le vieil homme se sent dépassé. « Les personnes qui ont fondé le Front Polisario sont maintenant une minorité. La majorité est composée de jeunes qui n’ont pas connu la guerre et qui ne connaissent pas la réalité », explique-t-il. « Ils nous mettent une grande pression. Ils nous demandent des armes, une formation militaire. On essaie de leur dire non et de les calmer, mais combien de temps tiendrons-nous encore ? Les procédés de paix ne donnent rien », ajoute Abda Ckej.

    « On accepte de mourir pour notre cause », affirme Mohamed, le jeune chargé des forces spéciales de la gendarmerie. S’il meurt en combattant pour l’indépendance du Sahara occidental, il sera honoré et considéré comme un martyr. « De toute façon, les gens comme nous, avec aucune ressource, ils sont déjà morts », ajoute-t-il.

    Rejoindre les forces de l’ordre, c’est aussi une manière de tromper l’ennui ou de répondre à des besoins économiques. Dans les camps, l’armée est l’un des seuls secteurs qui recrute.

    S’EXPATRIER POUR EXISTER
    De nombreux Sahraouis font leurs études à l’étranger. Si leurs résultats sont satisfaisants, ils peuvent facilement obtenir des bourses pour étudier à Cuba, en Espagne ou en Algérie. Mais une fois de retour dans les camps, il leur est très difficile de trouver un emploi payé qui réponde à leurs qualifications.

    Salama, un ami de Saleh, fait partie des nombreux jeunes qui ont décidé de s’expatrier. Il passe ses vacances dans les camps de réfugiés pour rendre visite à sa mère. Pendant que la famille s’active pour honorer les règles de l’hospitalité sahraouie, le jeune homme se confie : « Je reçois des critiques parce que je pars à l’étranger. Il y a des gens qui pensent qu’il faut rester ici et faire pression », explique-t-il. Salama se sert de quelques dattes et d’un verre de lait de chamelle avant de préciser : « Mais la majorité d’entre nous pense qu’il vaut mieux partir parce que l’aide humanitaire ne suffit pas. C’est grâce aux gens qui partent en Espagne qu’on a de quoi vivre. Ils permettent à leur famille d’avoir des choses très essentielles ».


    Jeunes travaillant sur des voitures dans le camp de Rabuni
    La majorité des habitants des camps a déjà voyagé hors de l’Afrique. Nombre d’entre eux ont étudié à l’extérieur. Des programmes d’échanges sont aussi organisés pour les plus jeunes. D’après le ministre de la jeunesse et des sports, Ahmed Lehbib, c’est entre autres grâce à cela que peu de jeunes Sahraouis sont cooptés par les groupes terroristes qui sévissent dans la région. « Les djihadistes disent que les Occidentaux tuent les musulmans. Mais nos jeunes connaissent le monde occidental. Ils ne sont pas dupes », explique-t-il. « Nous promouvons aussi la compréhension des droits humains et des droits de la femme. Ces valeurs s’opposent à celles des groupes terroristes », ajoute le ministre.

    La sécurité du Sahel se détériore d’année en année. Les jeunes Sahraouis présentent bien des avantages en tant que recrues pour les groupes qui sévissent dans la région : ils sont inoccupés, pauvres et connaissent le Sahara. Mais jusqu’à présent, peu d’entre eux ont rejoint les terroristes. Ils sont déjà mobilisés pour une cause : la leur.
    Orient XXI
    Dernière modification par Anzoul, 07 novembre 2018, 09h32.

  • #2
    L’Algérie accueille les réfugiés sahraouis depuis 1975. Cette année-là, le Maroc et la Mauritanie ont profité du retrait de l’Espagne pour envahir le Sahara occidental. Vingt-cinq mille personnes ont été tuées sous les bombes au napalm et au phosphore.

    C’est la République sahraouie, reconnue par 84 États, qui administre cette partie du pays, depuis les camps de réfugiés, à Tindouf.



    que de mensonges et de contrevérités, un vrai torchon digne de la propagande stalinienne des années 30..., des pilotes ont été torturés pour les obliger à signer de faux documents sur l'emploi de bombes au napalm afin de compromettre le maroc car l'algérie n'avait que ce moyen immonde pour chasser le maroc du sahara, puisqu'elle avait échoué militairement. Mais nos pilotes ont su tenir bon, quant aux 84 pays qui reconnaissent l'entité fantoche c'est carrément du fantasme...bref à la poubelle...

    Commentaire


    • #3
      @anzoul

      Comme une envie de guerre
      « Marchons jusqu’au mur de sable pour aller le faire exploser », a crié ce jeune homme avant de poser pour

      La jeunesse oubliée du Sahara occidental
      .
      « On accepte de mourir pour notre cause »,


      1/ ( MINURSO ) En avril et en octobre 2018, son mandat n’a donc été renouvelé que pour six mois. C’est notamment cela qui a permis à la communauté internationale de sortir petit à petit de l’immobilisme. « Parfois dans mes prières, je demande à Allah de tout faire pour que Trump reste au pouvoir aux États-Unis », confie un jeune Sahraoui.

      2/De jeunes recrues des forces de l’ordre débattent du sujet. « On peut accepter la Minurso si les manifestations des Sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc sont protégées. Mais si les femmes continuent d’être frappées et que chaque jour, il y a des violences, on préfère qu’ils partent », explique un gendarme de 28 ans. « On est en contact avec les jeunes des territoires occupés. On voit les photos et on s’indigne que personne ne parle d’eux », ajoute son ami, militaire. La majorité des réfugiés ont une partie de leur famille qui vit de l’autre côté du mur. « Eux, ils souffrent chaque jour. Ils n’ont pas le droit de s’exprimer, d’avoir un drapeau », affirme Mohamed, chargé des forces spéciales de gendarmerie.

      3/Pour de nombreux jeunes, peu importe que le départ de la force de maintien de la paix signifie la reprise des hostilités. « Les Nations unies devraient comprendre que même si on ne le veut pas, c’est la guerre qui sera la solution », explique Mohamed.

      « Ce qui se perd par la force se récupère par la force », ajoutent ses camarades.
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire


      • #4
        bref à la poubelle...
        Pas la totalité
        En voulant faire la part belle à la propagande et aux mensonges des harkis traîtres et des chitas qui les soutiennent, l'auteur de l'article en a fait une lame de rasoir dans leurs entrailles, il pointe le désoeuvrement et le dénuement de ceux et celles qui ont fait confiance aux promesses de la junte mafieuse algérienne les poussant à trahir leur propre pays,alors que cette même junte à massacré sans état d'âme des milliers d'algeriens, et continue de les terroriser imposant le black out dans le champ politique.
        Un dicton populaire marocain décrit très bien ce comportement de l'Algérie,
        كون كان الخوخ يداوي كون داوا راسو.

        Commentaire


        • #5
          @anzoul !!!!!

          @ANZOUL

          Merci ! ce que t avait posté :

          « On accepte de mourir pour notre cause »,
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

          Commentaire


          • #6
            De rien,
            Continuer de mourir sous le soleil de tindouf.

            Commentaire


            • #7
              @anzoul !!!!!!

              Merci pour le topic !!!!

              * je demande à Allah de tout faire pour que Trump reste au pouvoir aux États-Unis », confie un jeune Sahraoui.
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                * je demande à Allah de tout faire pour que Trump reste au pouvoir aux États-Unis », confie un jeune Sahraoui.
                bande de renégats traitres a la nation,au palestiniens,aux musulmans....ect
                Transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem: Trump a appliqué un vote vieux de 20 ans



                14/05/2018 à 20h15












                Le secrétaire d'Etat américain du Trésor Steven Mnuchin et la conseillère du président des Etats-Unis Ivanka Trump, le 14 mai 2018 à Jérusalem lors de l'inauguration de l'ambassade. - Menahem Kahana - AFP





                Le déménagement de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem a été décidé par une loi américaine de 1995, dont l'application a sans cesse été repoussée depuis.

                Déplacer l'ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem était une promesse de campagne. De Donald Trump, certes, qui a entériné le déménagement en décembre dernier et de facto reconnu la ville sainte comme capitale de l'Etat d'Israël, mais pas seulement.
                Car la localisation de l'ambassade américaine est un vieux sujet outre-atlantique. La décision de son transfert remonte en réalité à plus de 20 ans, lorsque le Congrès américain adopte en 1995 le "Jerusalem Embassy Act", un texte établissant que "Jérusalem devrait être reconnue capitale de l'État d'Israël", et que l'ambassade américaine devrait être transférée à Jérusalem au plus tard le 31 mai 1999.
                Même si la réunification de Jérusalem-Ouest et Est était un enjeu de campagne de Bill Clinton en 1992, la décision du Congrès était "un coup dur pour la présidence Clinton parce que Bill Clinton avait toujours considéré que la question de Jérusalem ne doit être réglée qu’à la fin des négociations" entre Israéliens et Palestiniens, analysait en décembre dernier l'historien Thomas Snegaroff pour Brut.
                Sélectionné pour vous
                Les gilets jaunes reçoivent le soutien d'un syndicat de policiers





                Une promesse de campagne de Clinton, Bush, Obama...

                Cette promesse d'unité de Jérusalem réapparaîtra dans les campagnes de George W. Bush ou Barack Obama, sans qu'aucun des présidents ne décide d'acter le déménagement de l'ambassade et de reconnaître la ville comme capitale de l'Etat d'Israël. Car le texte comporte une clause dérogatoire: tous les six mois, le président des Etats-Unis a la possibilité de la signer afin de différer l'application. Ce que tous ont fait jusqu'à Donald Trump en décembre dernier.
                Ce lundi, l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem a été inaugurée en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de la fille de Donald Trump et conseillère à la présidence Ivanka Trump et de son mari Jared Kushner.
                BFM.TV




                L'administration Trump ferme les bureaux de l'OLP à Washington

                Par Guillaume Gendron, Correspondant à Tel-Aviv — 10 septembre 2018 à 17:06


                Les bureaux de l'OLP à Washington, en novembre 2017. Photo Saul Loeb. AFP
                La mesure fait suite à une série de décisions radicales visant les Palestiniens, cimentant un peu plus la posture pro-israélienne du président américain.


                • L'administration Trump ferme les bureaux de l'OLP à Washington

                Longtemps, Washington s’est présenté comme un «courtier honnête» au Proche-Orient. Mais sous l’administration Trump, les coups diplomatiques sont à sens unique pendant que les coupes budgétaires redoublent sur les Palestiniens. Lundi, le département d'Etat américain a annoncé la fermeture du bureau de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington. Cette décision s’inscrit dans une longue série de mesures de rétorsion visant à tordre le bras du leadership palestinien, depuis que Mahmoud Abbas a coupé tout contact avec les émissaires trumpistes pour protester contre le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem.
                La position pro-israélienne de Washington s'est durcie ces dernières semaines. Et ce, alors que la présentation du plan de paix américain, «le deal ultime» selon Donald Trump, a été une énième fois repoussée. Fin août, le département d’Etat a décrété l’arrêt de ses versements à l’UNRWA, l’agence aux réfugiés palestiniens, jusqu’à ce que l’organe se «réforme». Autrement dit : qu’il baisse drastiquement le nombre des bénéficiaires pour saper la demande palestinienne de «droit au retour» en cas d’accord de paix.
                A lire aussiAprès Jérusalem, Trump s’attaque aux réfugiés palestiniens
                Ce week-end, six hôpitaux de Jérusalem-Est, jusque-là épargnés par les coupes américaines car liés à plusieurs associations chrétiennes outre-Atlantique, se sont vu refuser les 25 millions de dollars (21,5 millions d'euros) promis par le Congrès. L’Autorité palestinienne a annoncé lundi qu’elle compenserait cette perte pour éviter la fermeture de ces établissements aux services réputés dans le traitement des maladies graves (cancers, malformations cardiaques, chirurgie néonatale, etc.) qui ne peuvent être traitées en Cisjordanie ou à Gaza. Le tout forme une «punition collective» menant à «une escalade dangereuse», a mis en garde lundi Saeb Erekat, l’historique négociateur en chef palestinien. La stratégie américaine, dont la radicalité commence même à inquiéter l’appareil militaire israélien, apparaît de plus en plus incompréhensible aux yeux des dirigeants de l’OLP.
                Si Hanan Ashrawi, membre du cabinet de l’OLP, y voit un «chantage grossier et vicieux», le désormais ex-représentant palestinien à Washington Husam Zomlot considère qu’il s’agit en fait d’appliquer «la liste de courses d’Israël à la lettre, plutôt que de faire pression sur nous». S’exprimant devant la presse depuis Ramallah, en Cisjordanie occupée, le diplomate a considéré que les relations entre Palestiniens et Américains avaient atteint un «point historiquement bas».
                La mission diplomatique de l’OLP, quasi-ambassade au cœur du quartier de Georgetown, avait vu le jour en 1994, dans l’euphorie des accords d’Oslo signés à la Maison Blanche un an plus tôt. Les Palestiniens avaient même obtenu l’autorisation d’y faire flotter leur drapeau. Mais sous Barack Obama, les membres républicains du Congrès avaient mené une virulente campagne appelant à faire fermer ces bureaux, accusant l’OLP de pas condamner suffisamment le terrorisme. Officiellement, cette fermeture est la conséquence du «refus» d'engager des «négociations directes et significatives avec Israël » de la part des émissaires de la Mouqata’a. Washington réfute en outre toutes «condamnations» visant le plan de paix américain, que les Palestiniens «n'ont pas encore vu».
                Sanctions contre la CPI

                Mi-août, John Bolton, le conseiller du Président américain à la sécurité nationale, avait visité Israël pendant trois jours, rencontrant le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et les éminences du renseignement israélien. C'est à cet ultra-faucon que reviendra la tâche d'expliquer cette nouvelle sanction américaine à l'occasion d'un discours devant la Federalist Society, un think-tank ultraconservateur, lundi soir. Selon la presse américaine, il devrait y réaffirmer que «les Etats-Unis se tiendront toujours au côté de notre ami et allié, Israël». Et de menacer de sanctions la Cour pénale internationale (CPI) si jamais cette dernière ouvrait des procédures à l’encontre de Washington ou Tel-Aviv. L’interdiction d’entrer sur le territoire américain pour les juges et procureurs de la CPI serait à l’étude.
                De leur côté, les Palestiniens, membres observateurs de la CPI, entendent déposer une nouvelle plainte contre l’Etat hébreu, à la suite de la décision de la Cour suprême israélienne d'autoriser la destruction du village bédouin de Khan al-Ahmar.
                Guillaume Gendron Correspondant à Tel-Aviv

                liberation.fr

                Commentaire


                • #9
                  * je demande à Allah de tout faire pour que Trump reste au pouvoir aux États-Unis », confie un jeune Sahraoui.
                  bandes de formatés inconscients de leurs malheurs.

                  La Maison Blanche annule 200 millions de dollars d’aide aux Palestiniens

                  Les Etats-Unis avaient déjà drastiquement coupé en janvier leur contribution à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens.
                  LE MONDE | 24.08.2018 à 22h56 • Mis à jour le 25.08.2018 à 14h23
                  Abonnez vous à partir de 1 € Réagir Ajouter Partager (2 886) Tweeter



                  L’administration de Donald Trump a annoncé, vendredi 24 août, l’annulation « à la demande du président » de quelque 200 millions de dollars d’aide aux Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. « Ces fonds iront désormais à des programmes hautement prioritaires ailleurs », a déclaré à la presse un haut responsable du département d’Etat. Aucune précision supplémentaire n’a été donnée sur leur future affectation.

                  Lire aussi : L’aide américaine, essentielle dans le budget de l’agence de l’ONU pour la Palestine
                  « Conformément aux intérêts nationaux américains »

                  Cette décision fait suite à une « analyse de l’assistance américaine à l’Autorité palestinienne (...) pour faire en sorte que les fonds soient dépensés conformément aux intérêts nationaux américains », a-t-il souligné.
                  Le département d’Etat ajoute avoir « pris en compte les défis auxquels est confrontée la communauté internationale pour fournir son assistance à Gaza, où le contrôle du Hamas met en danger la vie des Gazaouis et aggrave une situation humanitaire et économique déjà désastreuse ».
                  Lire aussi : Au chevet de Gaza qui sombre, des efforts diplomatiques et humanitaires en ordre dispersé
                  Contact diplomatique rompu depuis fin 2017

                  L’envoyé de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington, Hossam Zomlot, a jugé vendredi cette décision « anti-paix ».
                  « Cette administration est en train de démanteler des décennies de vision et d’engagement américains en Palestine. Après Jérusalem et l’UNRWA [l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens], ceci ne fait que confirmer l’abandon de la solution à deux Etats et l’adhésion complète à l’agenda anti-paix de Nétanyahou. Faire de l’aide humanitaire et au développement un outil de chantage politique ne fonctionne pas »
                  Une haute responsable de l’OLP, Hanane Achraoui, a dénoncé samedi « le recourt à un chantage minable comme outil politique. Le peuple palestinien ne se laissera pas intimidé et ne cédera pas à la contrainte. Les droits du peuple palestinien ne sont pas à vendre ».
                  Les Etats-Unis avaient déjà drastiquement coupé en janvier leur contribution à l’UNRWA, obligée depuis de licencier plus de 250 employés.
                  Les relations sont gelées entre Washington et l’Autorité palestinienne depuis l’annonce par Donald Trump, à la fin de 2017, de sa reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël.
                  Les Palestiniens refusent depuis tout contact avec l’administration américaine et lui dénient tout rôle de médiateur dans le processus de paix avec l’Etat hébreu.
                  le monde.fr

                  Commentaire


                  • #10
                    bandes de formatés inconscients de leurs malheurs.


                    mais qu'est ce que tu dis là ? ce sont las amis du peuple palestinien, ils ne cessent de se comparer à eux et ils ont été jusqu'à copier leur drapeau quasiment

                    alors quand on voit Mr Hou and co jeter des fleurs à boltone et trumpette qui sont le malheur du peuple palestinien on comprend mieux pourquoi la palestine refuse de reconnaitre leur rejeton et d'être comparé à lui...

                    Commentaire


                    • #11
                      Mais contrairement à la jeunesse marocaine, celle sahraouie ne s'enfuie pas (Cf. Maroc: pourquoi partent-ils tous?). Sacré paradoxe n'est-ce pas?

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X