Un silence équivaut à une fin de non-recevoir. En revanche, la RASD- concernée au premier chef- est plus impliquée par un dégel avec son colonisateur marocain. Et ne serait-il pas adéquat que la dictature marocaine propose des discussions et non négociations directes avec la RASD afin de résoudre leur différend?
Il en fut ainsi lors de la décolonisation de l'Algérie et dont les deux belligérants s'étaient assis à la même table et pourquoi pas reproduire l'identique schéma ?
- Le Polisario critique le discours royal, Alger silencieuse
Alors que l'Algérie n’a toujours pas réagi à l’initiative lancée mardi par le roi Mohammed VI à l'occasion de la Marche verte, pour un mécanisme conjoint de dialogue et de concertation, le Front Polisario saisit l’occasion pour critiquer le discours royal.
Dans son discours prononcé mardi à l'occasion du 43e anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a appelé à l’ouverture des frontières terrestres fermées entre le Maroc et l’Algérie depuis 1994. Le souverain a également proposé de mettre en place un «mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation» entre les deux pays.
En attendant la réaction officielle de l’Algérie voisine, un diplomate algérien sous couvert d’anonymat a confié mercredi au média londonien Al Araby que son pays «ne pourra pas refuser l’invitation du monarque marocain». «Mais il faut d'abord une phase de renforcement de la confiance, puis la mise en place d’une base claire et contraignante pour se mettre d’accord», a-t-il précisé.
«L'Algérie est toujours aux mêmes exigences vis-à-vis du Maroc : Mettre fin à la propagande et aux campagnes médiatiques et diplomatiques entre les deux pays, mettre fin au flux de drogue vers l’Algérie, un bon voisinage et le règlement global par le dialogue et mettre de côté la question du Sahara occidental de façon à ce que son règlement soit entrepris par les Nations unies.» (Diplomate algérien)
Des «demandes» qui doivent être acceptées par les deux pays avant tout dialogue sérieux, estime cette source selon qui «tout dialogue ne peut être engagé dans un contexte de propagande et de guerre diplomatique, au moment où le Maroc considère l'Algérie comme une partie prenante dans le conflit du Sahara».
Le Polisario critique le discours et évite de mentionner l’initiative royale
Face au silence des officiels algériens, le Front Polisario saisit l’occasion pour attaquer le discours royal. Dans un communiqué, le front a affirmé mercredi qu’il «condamne fermement le discours du roi du Maroc, ainsi que l'intransigeance et l'escalade contenue dans le discours». Le mouvement séparatiste appelle aussi «la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre fin au mépris de la Charte et des résolutions des Nations unies et de l'Union» africaine.
Mais alors que les partisans de Brahim Ghali évitent de faire référence à la proposition du roi Mohammed VI, le communiqué se contente de rappeler que «les références à la résolution du conflit du Sahara occidental sont définies dans la Charte et les résolutions des Nations unies et celle l'Union africaine». Le communiqué reprend le discours algérien pour affirmer que «les parties au conflit du Sahara occidental sont le Maroc et le Front Polisario».
«Le langage de la négligence dans le discours du roi du Maroc et la tentative de court-circuiter l’autre partie du conflit traduisent clairement la volonté d’entraver les efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel, à la veille de la réunion de Genève, prévue début décembre», dénonce le Polisario.
Le Front réitère ses accusations à l’égard du Maroc, reprochant au royaume de «violer l’acte constitutif de l'Union africaine et ses principes, de saper son unité et son harmonie et de s'immiscer dans ses travaux et ses programmes».
Ya..bi (extraits).
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Il en fut ainsi lors de la décolonisation de l'Algérie et dont les deux belligérants s'étaient assis à la même table et pourquoi pas reproduire l'identique schéma ?
- Le Polisario critique le discours royal, Alger silencieuse
Alors que l'Algérie n’a toujours pas réagi à l’initiative lancée mardi par le roi Mohammed VI à l'occasion de la Marche verte, pour un mécanisme conjoint de dialogue et de concertation, le Front Polisario saisit l’occasion pour critiquer le discours royal.
Dans son discours prononcé mardi à l'occasion du 43e anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a appelé à l’ouverture des frontières terrestres fermées entre le Maroc et l’Algérie depuis 1994. Le souverain a également proposé de mettre en place un «mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation» entre les deux pays.
En attendant la réaction officielle de l’Algérie voisine, un diplomate algérien sous couvert d’anonymat a confié mercredi au média londonien Al Araby que son pays «ne pourra pas refuser l’invitation du monarque marocain». «Mais il faut d'abord une phase de renforcement de la confiance, puis la mise en place d’une base claire et contraignante pour se mettre d’accord», a-t-il précisé.
«L'Algérie est toujours aux mêmes exigences vis-à-vis du Maroc : Mettre fin à la propagande et aux campagnes médiatiques et diplomatiques entre les deux pays, mettre fin au flux de drogue vers l’Algérie, un bon voisinage et le règlement global par le dialogue et mettre de côté la question du Sahara occidental de façon à ce que son règlement soit entrepris par les Nations unies.» (Diplomate algérien)
Des «demandes» qui doivent être acceptées par les deux pays avant tout dialogue sérieux, estime cette source selon qui «tout dialogue ne peut être engagé dans un contexte de propagande et de guerre diplomatique, au moment où le Maroc considère l'Algérie comme une partie prenante dans le conflit du Sahara».
Le Polisario critique le discours et évite de mentionner l’initiative royale
Face au silence des officiels algériens, le Front Polisario saisit l’occasion pour attaquer le discours royal. Dans un communiqué, le front a affirmé mercredi qu’il «condamne fermement le discours du roi du Maroc, ainsi que l'intransigeance et l'escalade contenue dans le discours». Le mouvement séparatiste appelle aussi «la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre fin au mépris de la Charte et des résolutions des Nations unies et de l'Union» africaine.
Mais alors que les partisans de Brahim Ghali évitent de faire référence à la proposition du roi Mohammed VI, le communiqué se contente de rappeler que «les références à la résolution du conflit du Sahara occidental sont définies dans la Charte et les résolutions des Nations unies et celle l'Union africaine». Le communiqué reprend le discours algérien pour affirmer que «les parties au conflit du Sahara occidental sont le Maroc et le Front Polisario».
«Le langage de la négligence dans le discours du roi du Maroc et la tentative de court-circuiter l’autre partie du conflit traduisent clairement la volonté d’entraver les efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel, à la veille de la réunion de Genève, prévue début décembre», dénonce le Polisario.
Le Front réitère ses accusations à l’égard du Maroc, reprochant au royaume de «violer l’acte constitutif de l'Union africaine et ses principes, de saper son unité et son harmonie et de s'immiscer dans ses travaux et ses programmes».
Ya..bi (extraits).
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