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Maroc: Al Adl Wal Ihsane l'avenir marocain?

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  • Maroc: Al Adl Wal Ihsane l'avenir marocain?

    Lors de sa réhabilitation, le célèbre opposant marocain Moumen Diouri- pupille de Medhi Ben Barka av rejoint Al Adl Wal Ihsane (" [I]vois-tu Moumen, au Maroc il faut être mort pour être célébré" lors de l'inauguration du boulevard dédié à son père à Kénitra. Ironie du sort, condamné à perpétuité par une Cour martiale, Moumen sera amené en véhicule cellulaire à la prison de Kénitra empruntant ce boulevard dédié à son père!:22:

    - Al Adl Wal Ihsane, association politique «tolérée mais non reconnue par l'Etat», revient sur le devant de la scène marocaine sur fond de mouvement social dans la région du Rif. Parmi ses spécificités : la volonté de dissocier le pouvoir religieux du politique-.

    Le 11 juin, les Marocains ont assisté au réveil d’Al Adl Wal Ihsane («justice et bienfaisance»), association politique «tolérée mais non reconnue par l’Etat», selon la formule employée par les autorités marocaines.

    Ce jour-là, à l’appel de l’organisation, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de Rabat en soutien au «Hirak», le mouvement de révolte qui agite la région du Rif depuis la mort de Mohcine Fikri, un vendeur de poisson broyé dans un camion à ordure en octobre dernier. Les manifestations s’étaient intensifiées fin mai alors que le leader de la contestation, Nasser Zefzafi, et une centaine de militants ont été emprisonnés-.

    Libération.fr

  • #2
    Se pose alors la question de savoir si Moumen Diouri ne serait-il pas devenu fou en rejoignant Adl Wal Ihsane?

    - Al Adl Wal Ihsane : «La corruption et le despotisme freinent le changement» au Maroc

    Le mouvement Al Adl Wal Ihsane, interdit mais toléré au Maroc, a rendu public cette semaine son rapport politique. La Jamaâ fondée par Abdeslam Yassine revient sur les faits marquants de la période entre novembre 2017 et octobre 2018. Elle évoque l’annonce de l’échec du modèle de développement au Maroc, les Hirak et la campagne de boycott.

    L’année 2018 est passée dans un climat politique, social et économique «confirmant le pouvoir de la corruption et du despotisme qui ne cessent de freiner le processus de changement au Maroc». C’est ce qu’a estimé, mardi, le Mouvement Al Adl Wal Ihsane dans le rapport annuel de son cercle politique. Un long document qui couvre la période allant de novembre 2017 à octobre 2018.

    Pour la Jamaâ, le pouvoir de la corruption et le despotisme «sabotent [aussi] les aspirations» des Marocains à «une croissance globale incluant la dignité humaine, la liberté réelle et de la justice équitable». Un constat devant lequel le mouvement fondé par Abdeslam Yassine a «choisi de continuer à se ranger du côté du peuple et à confirmer son alignement sur l’option pacifiste, quoique le climat de désespoir régnant présage l’avènement d’une terrible explosion», poursuit le rapport.

    Celui-ci rappelle aussi les «tentatives» d’Al Adl Wal Ihsane de «tisser des relations de dialogue équilibré avec diverses parties et figures politiques» pour «aboutir au processus de changement et de transition vers le Maroc de la dignité, de la liberté et de la justice sociale». Il dénonce aussi que les actions du mouvement «soient très réduites et ses droits à l’accès à l’espace public soient réquisitionnés, sans parler des manœuvres de diversion menées contre lui par les poursuites visant ses membres et ses sympathisants».

    Ya..bi

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