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MAROC - ISRAEL: Les discrètes relations commerciales

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  • MAROC - ISRAEL: Les discrètes relations commerciales

    Telquel.ma: 08 novembre 2018

    Quatrième pays duquel il importe, le Maroc est aux yeux d'Israël un partenaire commercial avec qui il a souvent entretenu des relations discrètes et mouvantes. Middle East Eye revient sur la nature de ces relations, notamment sur l'implantation de Netafim Morocco, filiale d'une entreprise israélienne au Maroc qui constitue l'investissement le plus conséquent d'Israël dans un pays du monde arabe. Explications.

    elonMiddle East Eye, les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël s’élèveraient à 149 millions de dollars entre 2014 et 2017. En s’appuyant sur les archives israéliennes, publiées par le Bureau central des statistiques d’Israël (CBS), le site d’information explique que « les affaires ‘’secrètes’ israélo-marocaines sont de plus en plus visibles, alors que […] le Maroc appelle de plus en plus à la ‘’normalisation économique’ ». C’est ainsi que rien qu’en 2017, les deux pays ont eu des échanges commerciaux à hauteur de 37 millions de dollars. Sur les vingt-deux partenaires commerciaux africains d’Israël, le Maroc se situe parmi « les quatre premiers pays desquels Israël » importe. Au niveau des exportations, le Maroc est le neuvième partenaire africain de l’État du Proche-Orient.

    Netafim Morocco, un exemple révélateur

    Fait le plus marquant : Middle East Eye relève que le Maroc est la cible du premier investissement déclaré d’Israël dans le monde arabe. Le média évoque ainsi le géant israélien de la technologie agricole, Netafim, qui a « crée une filiale de 2,9 millions de dollars au Maroc, créant ainsi 17 emplois ». En avril 2017, ce leader mondial des solutions de gestion de l’eau dans l’agriculture s’était implanté au Maroc, en ouvrant un bureau de représentation basé à Casablanca et dirigé par Marouane Benmouama.
    Régulièrement confronté au manque d’eau, l’état israélien avait très tôt fait le pari de la technologie pour pallier cette préoccupation.

    En 1965, Simcha Blass, un ingénieur israélien en gestion de l’eau, conçoit un tube à base de goûteurs qui approvisionnent lentement et de manière équilibrée le sol en eau menant à la création de l’usine Netafim. Un procédé qu’il a rapidement mis en pratique, dans le kibboutz (une exploitation agricole collective dans l’État d’Israël, ndlr) d’Hatzerim, dans le désert du Néguev. En février 2018, la société est rachetée à hauteur de 80 % par Mexichem, un groupe mexicain de produits pétrochimiques, pour un montant de 1,5 milliard de dollars.

    Netafim emploie ainsi 4.300 personnes dans le monde et fournit ses services et ses équipements à des clients situés dans plus de 110 pays, d’après son site internet. Un problème d’irrigation qui trouve aussi sa place dans le royaume. L’article explique que Netafim Morocco est le fruit d’un « investissement Greenfield », autrement dit lorsqu’une société transnationale investit des capitaux dans un pays en voie de développement en partant de zéro.
    Diplomatie des « bons offices »

    « L’ouverture de la nouvelle filiale (au Maroc, ndlr) fait partie de la croissance du marché et de notre volonté d’améliorer la qualité de notre service et de notre assistance à nos clients et partenaires au Maroc », a déclaré, à la Chambre de commerce franco-israélienne, Shavit Dahan, directeur de Netafim pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest.

    « Bien que les autorités marocaines minimisent tout lien, les échanges commerciaux dans l’agriculture, l’armée et la technologie existent depuis des décennies, de même que les liens culturels et de peuple à peuple », explique à Middle East Eye, Bruce Maddy-Weitzman, expert en relations israélo-marocaines à l’université de Tel-Aviv. Des relations qui existent, mais dont le secret a, depuis plusieurs décennies, caractérisé ces échanges. « Cependant, les relations économiques sont souvent difficiles à prouver, car les accords de commerce et d’investissement sont soit maintenus sous silence, soit acheminés par des intermédiaires », poursuit le chercheur.

    Lorsqu’on parle de relations tenues secrètes, on ne peut s’empêcher de penser à Hassan II, et à sa diplomatie des « bons offices » avec Israël, voire de son père qui s’est vu hissé, à titre posthume, au rang de « juste parmi les nations », une distinction accordée par l’État d’Israël à « ceux qui ont courageusement sauvé des juifs promis aux camps d’extermination nazis », avance l’article. C’est ainsi que pour Maddy-Weitzman, « la vaste population israélienne de juifs marocains constitue un lien naturel entre les deux pays », bien qu’il ne reste aujourd’hui qu’environ 2.000 personnes de la communauté juive au Maroc.

    En 1992, l’historien Abdelkhaleq Berramdan publiait Le Sahara occidental, enjeu maghrébin. Il y expliquait alors qu’Hassan II misait sur le lobby juif auprès des différentes institutions américaines pour faire valoir la volonté marocaine de souveraineté sur son territoire du sud. « C’est ainsi que les responsables de la communauté israélite marocaine furent convoqués en septembre 1975 par le souverain qui leur demanda de se rendre en Amérique du Nord pour exposer la thèse marocaine auprès de leurs coreligionnaires ».

    « Le Maroc valorise ses relations juives internationales », explique à Middle East Eye, Claire Spencer, chercheuse au programme MENA de Chatham House. « Il doit être le seul État arabe à avoir un ambassadeur itinérant pour les affaires juives, Serge Berdugo, et mentionne spécifiquement son héritage’’hébreu’’ dans la Constitution révisée de 2011poursuit la chercheuse.
    De la discrétion à l’effacement

    Toutefois, les relations entre les deux pays ont « été une source de discorde croissante au Maroc, ces dernières années », poursuit Middle East Eye. L’article mentionne alors le projet de loi, de « cinq partis politiques criminalisant la normalisation avec Israël », après l’attaque, en 2014, de la bande de Gaza par le Tsahal ayant entraîné 2.200 morts. La coalition informelle était alors composée de l’USFP, de l’Istiqlal, du PPS, du PJD et du PAM. Les manifestations de soutien à la communauté palestinienne sont également mentionnées par le site web, dont celle qui a réuni « environ 10.000 Marocains à Casablanca, fin mai, suite à l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem. »

    Netafim Morocco a également cristallisé une manifestation « à petite échelle », d’après Middle East Eye. En octobre 2017, quatre membres du BDS (le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanction contre l’occupation israélienne en Palestine, ndlr) ont « été arrêtés après avoir manifesté pacifiquement contre la présence de l’entreprise à la foire agricole de Rabat ». Une opération rééditée, en octobre dernier, à l’occasion de la fête des dattes à Erfoud, contraignant Netafim Morocco à se retirer de l’événement.

    « Jusqu’à l’incident de Jérusalem, les relations commerciales entre Israël et le Maroc étaient une question de discrétion », explique Claire Spencer. Avant d’ajouter : « Désormais, elles font face à une interdiction absolue ».

  • #2
    la demi-sœur de coke man ai juive non !!!

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    • #3
      Moi ce qui me manque ; c'est un post sur


      • l'aide du Mossad dans l'assassinat de Ben Barka




      ou encore mieux

      • une interview d'un ancien du Mossad , Yinon Shlomo , ou il explique comment Hassan 2 a fait espionner une réunion de la ligue arabe , ce qui avait permit à Israël de gagner la guerre des 6 jours
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Les organes d'information et de propagande israélienne ont bien compris depuis plusieurs décennies les fossés et les gouffres qui séparent chaque pays arabes et avec le temps la propagande a appris à souffler le chaud et le froid entre pays arabes et même dans les pays arabes et malheureusement le lecteur arabe reste facilement influençable son impulsivité et son désire profond de vouloir paraître plus fort, plus propre, plus intelligent et plus irréprochable que son voisin le pousse à des raccourcis simplistes qui va non pas le pousser à combattre Israël mais à combattre directement son voisin !

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        • #5
          MAROC - ISRAEL: Les discrètes relations commerciales
          pourquoi discrète?
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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          • #6
            Discrète comme celle qu'entretient l'Algerie avec Israël selon le journal le Monde ! Ça touche la médecine la coopération sécuritaire !

            Le Maroc a au moins le mérite de ne pas empêcher le BDS dans son travail. Les algeriens participent peu au BDS beaucoup d'algerien crient haut et fort leur soutien à la Palestine mais ca reste juste un soutien moral ça ne va pas jusque l'implication. Quand il s'agit d'agir concrètement il y a pratique plus personne.

            Champions de la cause palestinienne, les Algériens ratent le BDS

            La question palestinienne galvanise beaucoup d'Algériens. Notre pays a tellement souffert des affres du colonialisme qu'il nous est difficile aujourd'hui pour nous de nous détacher de ce qui constitue la plus grande injustice de l'histoire récente.

            Cependant, si beaucoup d'entre nos compatriotes sont prêts à crier leur amour pour la Palestine et brandir le drapeau palestinien dès qu'ils en ont l'occasion, très peu adhèrent à la campagne de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Une lacune d'autant plus surprenante que BDS est actuellement la méthode la plus efficace et la plus civile pour faire plier le projet colonial sioniste.

            Lancée par la société civile palestinienne en 2005, suite à des années de résistance non fructueuses contre Israël et sa politique d'apartheid et d'épuration ethnique, la campagne de BDS appelle les citoyens de conscience à boycotter les produits israéliens, et à pratiquer un boycott culturel et académique jusqu'à ce qu'Israël se conforme au droit international et reconnaisse le droit aux Palestiniens à vivre dans la dignité.

            Cette méthode de résistance non violente s'inspire du modèle de boycott, de sanctions et de retraits des investissements qui ont mené à la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. Dans un contexte d'échec affligeant de différentes tentatives internationales de paix, BDS offre une réelle alternative pour la résistance palestinienne.

            En 2011, Agrexco, l'ancien leader israélien dans l'exportation de produits agricoles est entré en liquidation après une campagne de BDS qui a visé à empêcher les supermarchés et les gouvernements de plus de 13 pays européens d'acheter les produits du géant israélien.

            Par ailleurs, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), montre qu'entre 2013 et 2014, Israël a vu une diminution de 46% des Investissements Directes Étrangers (IDE). La guerre sanguinaire menée par Israël à Gaza et la compagne de BDS sont les deux principales explications derrière cette chute importante des IDE.

            Malgré ces victoires et plusieurs autres, il reste beaucoup d'efforts à faire pour faire fléchir le régime sioniste et l'amener au démantèlement de sa politique coloniale. L'Algérie et les Algériens ne contribuent que marginalement à cette campagne de boycott.

            L'Etat Algérien n'applique pas le boycott des compagnies visées par BDS

            BDS ne vise pas toutes les compagnies étrangères qui font du business en Israël. Le rapport de force actuel ne le permet pas. Par contre, BDS vise toutes les compagnies israéliennes, ainsi que toutes les compagnies étrangères qui profitent de l'apartheid et du colonialisme israélien, y compris celles présentes sur les territoires palestiniens occupés (territoires colonisés depuis 1967 en violation totale du droit international).

            Si l'Algérie, par sa non-reconnaissance diplomatique d'Israël, n'entretient pas de relations commerciales officielles avec l'État hébreu et ses compagnies, elle ne boycotte en aucun cas les compagnies étrangères qui acceptent de sous-traiter dans les colonies israéliennes.

            Par exemple, la multinationale française Veolia a été la cible de BDS depuis novembre 2008, en raison de son implication dans la construction et la maintenance d'infrastructures dans les colonies israéliennes comme le tramway de Jérusalem qui a été conçu pour connecter les colonies construites à Jérusalem Est à l'Ouest de la ville.

            Pour sanctionner Veolia de sa participation au projet colonial israélien, plusieurs municipalités locales à travers l'Europe et l'Australie ont décidé de ne pas lui confier de marchés. De nombreuses autorités municipales ont également mis en œuvre des politiques pour exclure Veolia des soumissions sur les contrats locaux.

            Entre-temps, en Algérie, nation autrefois révolutionnaire, Veolia s'est vu attribuer de gros marchés. En 2011, au pic de la campagne contre Veolia et son cautionnement du colonialisme, OTV, la filiale de Veolia spécialisée dans le traitement des eaux, a gagné un marché de 2,7 milliards de dinars pour la réhabilitation et l'exploitation des stations d'épuration des eaux usées implantées à Beni Merad à Blida en coopérant avec GESITP.

            Pourtant grâce aux efforts continus de la campagne de BDS, les pertes de Veolia ont atteint les 20 milliards de dollars. Le groupe français a été forcé en août 2015 de se retirer de tous les projets dans les territoires occupés en liquidant ses derniers 5%s dans le projet du tramway de Jérusalem.

            Le groupe français a même admis publiquement que son retrait était dû aux dégâts causés par la campagne de BDS. L'Algérie n'aura joué aucun rôle dans cette victoire.

            Par ailleurs, Alstom, autre compagnie française lourdement impliquée dans la construction et la maintenance du tramway de Jérusalem, a gagné des milliards de dollars dans des marchés publics algériens comme le tramway d'Alger, d'Oran et de Constantine.

            Un paradoxe quand on constate que l'Arabie Saoudite, connue pour son faible engagement pour la cause palestinienne, a rejeté en 2011 l'offre d'Alstom pour la réalisation du tramway de Haramain.

            L'implication de la compagnie dans la construction illégale du tramway de Jérusalem a été citée comme la cause principale derrière cette décision qui a fait perdre au groupe français 10 milliards de dollars. Comme Veolia, Alstom s'est depuis retiré du tramway de Jérusalem.

            Caterpillar (CAT), le plus grand fabricant au monde de machines de construction (et de destruction) est un autre exemple de la complaisance du régime algérien face aux compagnies qui profitent directement du système d'oppression instauré par Israël.

            Caterpillar détient le seul contrat pour la construction du bulldozer militaire D9, spécialement conçu pour les invasions des zones bâties. Depuis 1967, Caterpillar sous-traite avec l'armée israélienne pour la démolition de dizaines de milliers de maisons palestiniennes et le déracinement de centaines de milliers d'arbres.

            Caterpillar Bulldozer utilisé par l'armée israélienne pour détruire des maisons palestiniennes dans la ville de Hébron, en Cisjordanie occupée, Décembre 2010.

            Le bulldozer D9 a été largement utilisé par Israël au cours de l'opération "Bouclier Défensif" en 2001-2002, en particulier lors de l'invasion de Ariha (Jénine), où de nombreuses maisons ont été détruites par des bulldozers.

            Un homme handicapé, ne pouvant pas quitter sa maison a été enseveli sous les décombres. Caterpillar a aussi signé des contrats juteux dans le cadre de la construction du mur de séparation qui a coupé de nombreux villages palestiniens du reste de la Cisjordanie.

            Caterpillar est ciblé par BDS depuis plusieurs années, et si la campagne connue sous le nom de 'Caterkiller' a enregistré quelques victoires contre le géant américain, la bataille n'est pas encore gagnée.

            Curieusement, en Algérie, les autorités ne se sont point indisposées par les activités de Caterpillar en territoires occupés. À travers son concessionnaire Bergerat Monnoyeur, Caterpillar, vend ses engins comme des petits pains et profite au-delà de toute espérance de l'explosion des commandes des chantiers publics en Algérie depuis 15 ans.

            Il n'y a, au fond, rien de surprenant dans tout ça. Nous savons depuis quelque temps que l'engagement algérien dans la cause palestinienne n'est qu'une simple rhétorique qui sert de couverture morale dans un contexte de perte critique d'éthique et de principes moraux au sein des hautes sphères de l'État.

            Une des dernières illustrations en est la tentative d'instrumentaliser la cause palestinienne par Chakib Khelil sur son mur Facebook. Après que le nom de son épouse, américano-Palestine, ait été associé à des comptes bancaires qui ont reçu une partie des commissions de Saipem, dans l'affaire de corruption de Sonatrach 2, l'ancien ministre de l'Énergie a présenté l'engagement de sa femme pour l'indépendance de son pays, la Palestine, comme une preuve valable de son innocence. Il a également traité d'agents sionistes les médias qui ont enquêté sur le scandale.

            Des marques ciblées par BDS, «populaires» en Algérie !

            S'il n'est pas possible de compter sur notre gouvernement actuel pour défendre la cause palestinienne, il n'est pas interdit, par contre, en tant que consommateurs, de faire des choix responsables qui aideront à faire pression sur le système discriminatoire d'Israël.

            La liste des marques ciblées par BDS est consistante. Toutes ne comptent pas dans la vie des Algériens. Quelques-unes sont, cependant, suffisamment présentes dans leur quotidien pour espérer que leur boycott ajoute de la force à la campagne de BDS et contribue à mettre fin à la tragédie subie par le peuple palestinien.

            Dans la télécommunication, l'application israélienne Viber figure dans la liste de BDS. Née en 2010 en Israël, Viber est de plus en plus utilisée par les usagers Algériens des smartphones grâce au décollage récent de l'internet mobile (3G).

            Son PDG et un de ses créateurs, Talmon Marco, a servi comme officier en chef en informatique au sein de l'armée israélienne pendant plusieurs années. L'application a souvent fait l'objet de critiques l'accusant de servir d'outil d'espionnage pour le compte d'Israël.

            En cosmétique, le groupe Français L'Oréal fait partie de la liste des marques à boycotter. Le géant de la cosmétique offre par son activité un maquillage aux violations du droit international commis par Israël. L'Oréal Israël fabrique une gamme de produits à partir des minéraux de la Mer Morte dont plus d'un tiers des rives occidentales se situe en Cisjordanie occupée. Les Palestiniens sont interdits d'accès à la totalité des rivages par l'occupation militaire israélienne.

            Mais s'il est encore facile de boycotter en Algérie les deux marques précédentes, c'est dans le fameux Delta Galil Groupe que peut réellement s'évaluer la ferveur de l'engagement pro-Palestinien des Algériens.

            Delta Galil est une entreprise israélienne de textile qui a son entrepôt principal dans la zone industrielle de Barkan, une colonie israélienne en Cisjordanie. Le groupe gère également des magasins à Ma'aleh Adumim et Pisgat Ze'ev dans les territoires Palestiniens occupés.

            Ces colonies, parmi d'autres, sont largement considérées comme le plus grand obstacle à la réussite du processus de paix. Delta Galil vend du textile et du prêt-à-porter aux marques suivantes : Mark and Spencer, Calvin Klein, Nike, Victoria's Secret, Hugo Boss, Tommy Hilfiger, JC Penny, GAP, Target, Wal-Mart, Nicole Miller, Lacoste, Triumph, Pierre Cardin...

            Pour certains, l'engagement à la campagne de BDS peut paraître compliqué devant une telle liste mais en réalité, au temps de la globalisation, chaque marque à au moins une dizaine de substitution possibles.

            La liste complète des produits ciblés par BDS

            BDS, une arme redoutable

            Le meilleur moyen de mesurer le succès de BDS, en dehors de la diminution de l'investissement direct en Israël et du nombre croissant d'institutions qui rejoignent le boycott, est la férocité grandissante des attaques contre le mouvement.

            Le 06 juin 2016, Andrew Cuomo, gouverneur de l'État de New York et personnage politique fortement influencé par AIPAC, lobby israélien aux États Unies, a déclaré en s'adressant aux compagnies qui adhèrent à BDS: "Si vous boycottez Israël, New York vous boycottera... Si vous sanctionnez Israël, New York vous sanctionnera".

            Manuel Valls, Premier ministre Français, a, compte à lui, déclaré au dîner annuel du Crif en Mars que les mots 'antisionisme' et 'antisémitisme' étaient des synonymes et qu'en France le boycott des produits israéliens était un acte 'illégal'... Le pays de la liberté d'expression disent-ils !

            La bataille pour légitimer BDS est donc rude, mais elle en vaut la peine; une solution juste pour un peuple longtemps opprimé est en jeu. Et pour les pessimistes qui pensent que ça ne sert à rien de rejoindre le boycott parce que c'est impossible de vaincre le régime sioniste d'Israël, je laisse 'The Greatest' leur répondre :

            'Impossible n'est rien qu'une excuse avancée par ceux qui trouvent plus facile de vivre dans le monde qui leur a été légué plutôt que de chercher en eux la force de le changer. Impossible n'est pas un fait, c'est une opinion. Impossible n'est pas une fatalité, c'est un défi. Impossible est provisoire. Impossible n'est rien' Mohamed Ali, 1942-2016

            https://m.huffpostmaghreb.com/tinhin..._10913656.html
            Dernière modification par LockDown, 09 novembre 2018, 13h33.

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            • #7
              MAROC - ISRAEL: Les discrètes relations commerciales
              pourquoi discrète?
              .

              pourquoi discrète?
              Pour ne pas vexer un peuple qui s accroche à amir El mouminine qui ne plaisante pas avec les sionistes ??
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                Le Maroc a au moins le mérite de ne pas empêcher le BDS dans son travail. Les algeriens participent peu au BDS beaucoup d'algerien crient haut et fort leur soutien à la Palestine mais ca reste juste un soutien moral ça ne va pas jusque l'implication. Quand il s'agit d'agir concrètement il y a pratique plus personne.


                tu sais quand on est capables de lancer des fleurs à boltone et a trumpette qui sont les plus grands malheurs des palestiniens actuellement, juste parce u'on espère leur soutien pour la cause du rejeton rasdien, il ne faut pas s'étonner...

                Commentaire


                • #9
                  Pour ton info :

                  * "" Bolton "" a une dette à régler ..
                  c était lui l architecte du Plan Baker I et II ...
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                  Commentaire


                  • #10
                    Viber racheté en 2014 par la société japonaise Rakuten

                    Commentaire


                    • #11
                      C’est ainsi que rien qu’en 2017, les deux pays ont eu des échanges commerciaux à hauteur de 37 millions de dollars.
                      37 millions de dollars c'est marginal...ridicule :22:

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                      • #12
                        je disai que les relations ne sont pas discrete, le titre est faux
                        les marocains sont fiere de leur servitude aux israelien, khaliji , francais et d'autre maitre et amant
                        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

                        Commentaire


                        • #13

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