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Maroc - Commission européenne : Vers une traçabilité des produits du Sahara ?

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  • Maroc - Commission européenne : Vers une traçabilité des produits du Sahara ?

    Procéder à une traçabilité de produits spoliés! Il autre part, la spoliation d'Israël de produits ne profite nullement aux Palestiniens et l'on voit mal comment les Sahraouis pourraient eux en être bénéficiaires.

    - La représentante de la Commission européenne, Sabine Henzler, a révélé que la CE et le Maroc sont en pourparlers pour la traçabilité des produits du Sahara occidental.


    La Commission du commerce international au Parlement européen a examiné, lundi 5 novembre, le rapport de mission d’eurodéputés effectuée les 3 et 4 septembre au Sahara. La délégation était chargée d’évaluer la proposition de la Commission européenne d'étendre l'accord commercial UE-Maroc au Sahara Occidental.

    Comme prévu, la teneur du document, publié le 11 septembre, a été sévèrement décriée par les partisans du Polisario au sein de l’institution. Ils ont accusé le rapport établi par la Française Patricia Lalonde de «partialité» et d’ «unilatéral», indique l’agence SPS. Et pour cause, l’eurodéputée a osé dire quelques vérités.

    Elle a constaté «le développement économique, social et environnemental que connaissent actuellement Dakhla et Lâayoune, ainsi que le potentiel non négligeable en matière de création d’emplois (qualifié et non qualifié)».

    [B]«La population locale profite du développement»

    Lalonde a surtout estimé que «les préférences tarifaires accordées par l’Union européenne ont eu des retombées positives sur les secteurs des produits de la pêche et de l’agriculture, ainsi que sur l’exportation de ces produits, dans le territoire non autonome du Sahara occidental».

    Mme Lalonde s’est dite, par ailleurs convaincue, que «la population locale profite du développement économique et des effets induits en matière d’investissement dans les infrastructures, la santé et l’éducation».
    L’eurodéputée a «pris acte des investissements existants dans le secteur des énergies renouvelables et de l’économie circulaire, notamment dans l’usine de dessalement de l’eau de mer, et encourage à poursuivre dans cette voie».

    Vers un système de traçabilité des produits du Sahara ?

    L’examen du rapport a été marqué par la présence d’un membre de la Commission européenne, Mme Sabine Henzler. Celle-ci s’est dite intéressée à mettre en place un mécanisme de traçabilité pour les produits en provenance du Sahara occidental.

    La fonctionnaire a par ailleurs révélé aux eurodéputés que la CE est en pourparlers avec le Maroc à ce sujet. Elle a néamoins évité de donner davantage d’informations sur la position du royaume, indique l’ONG Western Sahara Resource Watch.

    Mme Henzler a rejeté tout rôle du Polisario dans les négociations en cours avec le Maroc sur les accords de pêche et d’association. En revanche, elle a affirmé que la CE est disposée à mettre en œuvre «tout ce qui est possible et réalisable» pour consulter la population du Sahara.

    De son côté, le représentant du Service européen pour l’action extérieure a précisé que l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Köhler, n’a pas de position sur l’accord commercial entre le Maroc et l’UE.

    La Commission du commerce international au Parlement européen votera le rapport de l’eurodéputée Patricia Lalonde le 3 décembre 2018. Le texte sera ensuite soumis à la plénière le 15 janvier 2019-.

    Ya...bi

  • #2
    l’eurodéputée a osé dire quelques vérités.
    On ne ménage plus la susceptibilité de l'Algérie, l'assiette des européens est plus importante.
    Les harkis traîtres n'ont qu'à

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    • #3
      - Le lundi 12 novembre, la Commission agriculture et développement rural du Parlement européen examinera l’accord sous forme d’échange de lettres entre l’UE et le Maroc, portant sur la modification des Protocoles n°1 et n°4 à l’accord d’association entre les deux parties de mars 2000.

      La Commission européenne avait adopté, le 11 juin dernier, les termes du nouvel accord, incluant les produits agricoles du Sahara occidental. L’adhésion des eurodéputés reste capitale pour son entrée en vigueur.
      En vue d’aider les parlementaires européens dans leur mission, Michel Dantin, le rapporteur de ladite commission, a rédigé à l’intention de ses camarades un «projet d’avis» dont Ya...bi détient une copie.

      Le diplomate français souligne qu’il a adopté «une position favorable» à l’approbation de l’accord par le Parlement européen, «afin de fournir dorénavant un cadre stable et incontestable aux échanges commerciaux avec un important partenaire de l’UE».

      Néanmoins, il a tenu à «rappeler la grande sensibilité de certaines importations de fruits et légumes (tomates, concombres, melons, etc.) du Maroc et du Sahara occidental pour le secteur horticole européen».

      Il a en ce sens «exprimé quelques doutes et interrogations sur la manière dont ont été gérées, sur le plan douanier, les importations de produits du Sahara occidental depuis l’arrêt de la Cour du 21 décembre 2016».

      L’examen de cette question par la Commission agriculture et développement rural interviendra seulement une semaine après le débat du 5 novembre sur le rapport d’une délégation d’eurodéputés au Sahara-.


      Ya...bi

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      • #4
        Elle a constaté «le développement économique, social et environnemental que connaissent actuellement Dakhla et Lâayoune, ainsi que le potentiel non négligeable en matière de création d’emplois (qualifié et non qualifié)».

        [B]«La population locale profite du développement»

        Lalonde a surtout estimé que «les préférences tarifaires accordées par l’Union européenne ont eu des retombées positives sur les secteurs des produits de la pêche et de l’agriculture, ainsi que sur l’exportation de ces produits, dans le territoire non autonome du Sahara occidental».

        Mme Lalonde s’est dite, par ailleurs convaincue, que «la population locale profite du développement économique et des effets induits en matière d’investissement dans les infrastructures, la santé et l’éducation».
        L’eurodéputée a «pris acte des investissements existants dans le secteur des énergies renouvelables et de l’économie circulaire, notamment dans l’usine de dessalement de l’eau de mer, et encourage à poursuivre dans cette voie».
        un coup de massue pour les harkis traitres et les chitas qui les soutiennent.

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